Hygiène de l'assassin
Hygiène de l’assassin est le premier roman d’Amélie Nothomb, publié en 1992 chez Albin Michel. Le roman est composé presque exclusivement de dialogues. RésuméLe célèbre romancier Prétextat Tach est atteint du syndrome d’« Elzenveiverplatz[1] », cancer des cartilages (il s’agit d’un nom de syndrome imaginaire, inventé par l’auteur), et n’a plus que deux mois à vivre. Aussitôt, nombre de journalistes s’empressent de recueillir auprès de Tach le témoignage qui tiendra lieu de scoop. Mais après les premières interviews, le lecteur s’aperçoit que Tach est un obèse mâtiné d’un misanthrope de la pire espèce, acerbe, intolérant, provocateur et misogyne, qui ne supporte en rien les questions qui lui sont posées sur sa vie privée et pousse l’audace jusqu’à diriger lui-même les débats et enfoncer ses victimes de la presse dans une mare d’écœurement. Ainsi, tous les entretiens tournent court, laissant sur leur faim les candidats au scoop, jusqu’à ce qu’une personne inconnue des précédents s’impose à son tour comme l’hôte d’infortune du romancier. PersonnagesIl y a seulement trois personnages principaux : Prétextat Tach, Nina et Léopoldine. Plusieurs journalistes apparaissent. ManuscritÀ l'occasion du vingtième anniversaire de la publication du roman, le manuscrit est publié en par les éditions Saints Pères dans une version numérotée[2]. RéceptionLe roman a obtenu en 1993 le prix René-Fallet et le prix Alain-Fournier. AdaptationCinéma
Théâtre
OpéraEn 1995, Daniel Schell a réalisé un opéra, écrivant le livret et la musique. Livre audio
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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