Les Gouyé, Gouyet, Gouyer sont à l'origine une famille de sabotiers qui, au XVIIIe siècle, habitent la forêt de Mayenne[4]. Gouyé veut dire « petite mare ».
Jean Gouyé est le deuxième fils d'André Gouyé, ouvrier-lithographe[5] avant la Seconde Guerre mondiale, puis ébéniste[2],[3] auprès de son frère[6] en 1945. Sa mère, Aimée Bonabeaux (1913-2002)[7] est couturière chez des grands couturiers[2],[3], notamment chez Jeanne Lanvin[8].
Parcours professionnel
La Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, la famille de Jean Yanne est expédiée par son père à Celles-sur-Belle. Il y séjourne jusqu'en 1943, car son père est prisonnier en Allemagne et détenu dans un camp de travail[9]. Ensuite, Jean Yanne effectue ses études aux Lilas dans l'enseignement primaire catholique, puis au collège[10]. Il est renvoyé en sixième du lycée Turgot en 1945 et il rejoint le lycée Chaptal où il obtient le brevet d’études du premier cycle du second degré (BEPC) et participe à une activité théâtre. Il décide alors de ne pas poursuivre ses études et commence un apprentissage d'ébéniste chez son oncle, qu'il quitte rapidement, car ce dernier n'a pas les moyens de le rémunérer[11].
Le journalisme
Il commence des études de journalisme au Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris à la rentrée 1950, où il reste cinq mois. Contrairement à ce que prétendent beaucoup de sources, il n'appartient pas à la promotion de Philippe Bouvard qui a intégré le CFJ en 1948[12]. Ses condisciples du CFJ se souviennent de ses talents d'amuseur et de provocateur, avec lesquels il a mis en révolution cet établissement. Il est pigiste dans plusieurs journaux : L'Aurore, Paris-Presse, L'Écho de la Mode, L'Humanité Dimanche[13]. Il couvre aussi une série de reportages pour Time-Life et s'occupe de la rubrique « Le coin du dragueur » dans le journal Dragueur de mines[14].
Le cabaret
Il abandonne progressivement le journalisme pour écrire des sketches de cabaret à la suite des conseils de Bob du Pac. Ils débutent ensemble dans un petit cabaret : l'Académie des vins. Roger-Jean Gouyé devient alors pour la scène Jean Yanne, référence aux origines bretonnes de sa famille, car son nom est trop souvent transformé en Couillé[15]. Le pseudonyme « Yanne » provient du prénom breton Yann, son père dont les racines sont bretonnes appelant souvent son fils par ce prénom.
A des chansons enregistrées à l’Olympia, en 1957, il ajoute des chansons enregistrées en studio, écrites sous les noms de Johnny Rock Feller et ses Rock Childs, Honzalagur Pompernickel et sa Dame, dans l'album "Le misanthrope provocateur"[16],[17]. Son spectacle à la La Fontaine des Quatre-Saisons est remarqué par la presse dès janvier 1958, qui salue "un jeune de grand avenir, le doux Jean Yanne"[18], un "pitre, empreint d'une onction tout ecclésiastique", "obsédé par la question de la réconciliation du clergé et de la classe ouvrière"[18], qui "se produit en compagnie de Francis Blanche, Jacqueline Maillan et Pierre Doris"[18]. Elle le suit aussi en 1960 au cabaret "Les Trois Baudets", où se produisent aussi Jean-Pierre Darras et Philippe Noiret, [19].
Les années 1950 et 1960
En 1957, Jean Yanne pour les textes et Siné pour les dessins, animent une revue anticléricaleJ'y va-t-y j'y Vatican puis Ça fait des bulles[20].
Il commence une carrière de journaliste au Dauphiné libéré, puis d'animateur à la radio au début des années 1960. Joueur d'orgue (toute sa vie il va en posséder un) et de piano[21], il se lance également dans la chanson, comme compositeur et chansonnier, dans des émissions comiques avec Jacques Martin, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, notamment un disque de rock sous le nom de Johnny 'Rock' Feller et ses 'Rock' Child, avec des titres comme J'aime pas le rock, Le rock coco, Saint-Rock, en 1961 ; également des parodies comme celles des Élucubrations d'Antoine, écrites avec Jacques Martin : Les Émancipations d'Alphonse, Les Revendications d'Albert, Les Pérégrinations d'Anselme et Les Préoccupations d'Antime (1966). Toujours à la recherche de son style, il écrit dans l'hebdomadaire L'Os à moelle, brièvement repris par Pierre Dac en 1965. Ces textes furent rassemblés dans un recueil paru peu avant sa mort.
Avec Jacques Martin, il apparaît en 1964 dans l'émission de télévision, Un égale trois, très caustique pour son temps, qui est diffusée à 20 h 30 sur l'unique chaîne de l'époque. L'émission est arrêtée après cinq numéros car elle déplaît fortement au ministère de l'Information, en particulier son sketch sur Napoléon à la bataille de Waterloo transposée sous forme de course cycliste.
Les relations de Jean Yanne avec les directions de l'audiovisuel sont légendaires et il est décrit comme « champion en matière de licenciements »[22]. Avec Alain Barrière, Pierre Perret, Juliette Greco, Leny Escudero et Guy Bedos, il fait partie des chanteurs qui témoignent de leur solidarité avec les grévistes de l'ORTF en mai-juin 1968, dans Le Monde du 10 juin 1968[23]. Renvoyé pour son impertinence de la télévision française, il est embauché par RTL qui le renvoie en 1969. Il est également renvoyé d'Europe 1 et France Inter.
Le cinéma
Sa carrière prend le tournant du cinéma en 1964 dans La Vie à l'envers d'Alain Jessua. Il tourne dans des dizaines de films, en multipliant les seconds et premiers rôles. Il incarne, avec une gouaille très parisienne et un humour grinçant, une figure de Français moyen, râleur, vachard, égoïste et roublard, mais avec un grand cœur[24].
La confusion du public entre l'acteur et les rôles qu' il incarne ne sert pas son image, au début. Sa manière de plaisanter, agressive, débraillée, versant du vitriol sur des plaies ouvertes, tenant la compassion pour obscénité, choque un peu la France de l'époque. Il est de ce fait renvoyé de la radio ; son film Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil en parle de façon romancée.
Voulant changer de registre et préférant se tourner vers la comédie et l'humour satirique, il tourne ses premiers films à partir de 1972, dans lesquels il veut donner toute la mesure de son esprit caustique, anticonformiste, parodique et parfois à la limite du délire.
Afin de contrôler la production de ses films, il s'associe avec Jean-Pierre Rassam, qui fusionne sa société Mara Films pour fonder avec Yanne la société de production Ciné qua non, clin d’œil à l'expression latine Sine qua non, qui s'installe avenue des Champs-Élysées. La société a vite la réputation d'être dépensière et festive. L'échec de Les Chinois à Paris et de Chobizenesse a d'ailleurs raison de l'entreprise malgré l'appui financier de Gaumont et de Marcel Dassault. L'acteur tente ultérieurement de réinvestir le domaine de la production avec une nouvelle société, Productions Yanne, sans succès[25].
Malgré leur échec financier, Les Chinois à Paris et plus encore Chobizenesse lui valent l'attention de producteurs américains en raison des sujets traités, moins exclusivement français que dans les deux films précédents, notamment le recours aux danses et ballets[26].
Pour ce fils d'ouvrier, fin lettré (il est également conseiller international en achat d'œuvres d'art), l'art n'est qu'un attrape-gogos. Il lance sur RTL : « quand j'entends le mot culture, j'ouvre mon transistor » (parodie de l’aphorisme célèbre de Hanns Johst, homme de théâtre allemand [dans la pièce Schlageter] : « Quand j'entends parler de culture, je sors mon revolver »).
Jean Yanne oscille entre deux faces d'un même personnage :
l'autre, nettement plus positive, d'homme gardant les pieds sur terre quand tout le monde semble fou autour de lui (en écho au titre d'une chronique radiophonique sur la radio nationale concurrente : Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous) et ne se faisant guère d'illusion sur la condition humaine qu'il considère avec un détachement amusé. Films typiques : Tout le monde il est beau…, Êtes-vous fiancée à un marin grec…, L'Imprécateur, La Raison d'État ou Les Chinois à Paris (ce personnage est déjà en germe dans La Vie à l'envers). Dans ce style, Jean Yanne incarne le Français moyen qui conserve son esprit critique, se moque bien de l'autorité et à qui « on ne la fait pas ».
Il s'expatrie, en 1979, pour raisons financières, à Los Angeles (Californie), mais revient régulièrement en France, pour se ressourcer dans sa propriété de Morsains, petit village d'une centaine d'habitants en Champagne, entre Montmirail et Esternay ; pour apparaître dans des émissions de radio, comme sa chronique matinale sur RTL et aussi pour tourner au cinéma et à la télévision. La plupart de ses derniers rôles ressemblent à ceux de ses débuts, mettant en scène des personnages râleurs et individualistes, mais au grand cœur.
Côté audiovisuel, il est également le créateur, avec Jacques Antoine, de Je compte sur toi !, jeu diffusé sur La Cinq. Présenté par Olivier Lejeune, le programme a créé une polémique, à l'époque de sa diffusion car, lors de l'épreuve finale, les candidats doivent compter des centaines de véritables billets de banque pendant qu'ils sont déstabilisés par de nombreux éléments perturbateurs. Si le compte des billets est bon, la somme est gagnée. Cet étalage d'argent en choque beaucoup, qui considèrent cela comme vulgaire et choquant. Pourtant, cette émission ne fait que parodier les codes existants des jeux télés (femmes-objets sur le plateau, étalage de cadeaux de luxe pour appâter le candidat…). De 1987 à 1990, il est invité à plusieurs reprises de l'émission culinaire Quand c'est bon ?… Il n'y a pas meilleur ! diffusée sur France 3 et animée par François Roboth[29].
Jean Yanne est aussi l'auteur du célèbre slogan « Il est interdit d'interdire », qu'il prononça par dérision, lors d'une de ses émissions radiophoniques du dimanche au printemps 1968 et qu'il a été tout surpris d'entendre repris ensuite « au premier degré ».
Longtemps considéré comme un simple amuseur, Jean Yanne prend, avec le temps, la dimension d'un critique des travers et des aspects ridicules de son époque[réf. nécessaire].
Vie privée
Il épouse, le , Jacqueline Renée Guellerin Allard. En 1971, il quitte régulièrement le plateau du tournage de Nous ne vieillirons pas ensemble pour l'accompagner dans la maladie malgré leur séparation. Jacqueline meurt en 1972 des suites d'un cancer du poumon[30].
En 1990, il rencontre Christiane Fugger von Babenhausen, fille d'un aristocrate allemand et d'une brahmane indienne. En 1991, ils ont un fils, Jean-Christophe. Christiane meurt accidentellement à Dubaï, à 49 ans, en 2009[32].
Jean Yanne présente également une facette peu connue du grand public, celle d'un scénariste et dialoguiste de bande dessinée, en tandem avec le dessinateur Tito Topin. À leur actif, une série intitulée les Dossiers du B.I.D.E., parmi lesquels le premier volume, La langouste ne passera pas (Casterman, 1969), initialement publié en feuilleton dans les colonnes de l'hebdomadaire Télé 7 jours, suivi par l'album Voyage au centre de la c...ulture.
BD loufoques, aux multiples ingrédients « années soixante » (couleurs et rondeurs, références à Nixon et Mao), empruntant au vocabulaire de la pub et de la politique (« aïoli déviationniste ») et de la sexualité (« mayonnaise en pilule »).
Romans, scénarios
1972 : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, récit adapté par Jean Yanne et Gérard Sire
1973 : Moi y en a vouloir des sous (coécrit avec Gérard Sire)
1977 : L'Apocalypse est pour demain ou les aventures de Robin Cruso, illustré par Cardon (Éditions Jean-Claude Simoën)roman d'anticipation sur les dérives possibles de l'automobile
1978 : Je te tiens, tu me tiens par la barbichette (coécrit avec Gérard Sire)
1982 : Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ
2003 : Les Thibault, de Jean-Daniel Verhaeghe : Oscar Thibault (son dernier rôle, son décès a été annoncé par les médias le jour de la diffusion du premier épisode)
Acteurs avec lesquels Jean Yanne a joué
(Les films ou séries-téléfilms en commun entre la liste d'acteurs et Jean Yanne sont aussi cités)
Michel Serrault : Jaloux comme un tigre, Ces messieurs de la famille, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, Moi y'en a vouloir des sous,Les Chinois à Paris,Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ, Liberté, Égalité, Choucroute, Beaumarchais l'insolent, Les Acteurs
Coluche : Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ, Laisse aller c'est une valse
Mireille Darc : Week-end, Laisse aller c'est une valse, Fantasia chez les ploucs
Ginette Garcin : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, Moi y'en a vouloir des sous
Daniel Prévost : Tenue correcte exigée, Laisse aller c'est une valse, Moi y'en a vouloir des sous,Les Chinois à ParisTout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, Liberté, Égalité, Choucroute
Paul Préboist : Moi y'en a vouloir des sous, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, Liberté, Égalité, Choucroute, Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ, Les Chinois à Paris
Jacques François : Moi y'en a vouloir des sous, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, Je te tiens tu me tiens, par la barbichette, Liberté, Égalité, Choucroute
Michel Constantin : Laisse aller c'est une valse, Liberté, Égalité, Choucroute, Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ
Discographie
1958 : La Gamberge, La Légende orientale, Conseils aux filles, La Gloriole, paroles et musique de Jean Yanne, avec Popoff (Jean Baitzouroff) et son orchestre
1958 : Chansons bonnes ou mauvaises : Histoire triste, Le soufre et le bénitier, Le Légionnaire, Avec Maria, paroles et musique de Jean Yanne, Jean Yanne et son guide-chant, enregistrement réalisé à l'Olympia
1961 : Honzlagur Pompernickel et sa dame : Le Disque le plus triste de l'année! : Suivez le veuf…, Psychose, Allo… Sacha… ?, Si tu n’en veux pas (C’est la dernière fois…), paroles de Jean Yanne, musique de Jean Baitzouroff et G. la Viny, chez Fontana
1962 : Johnny 'Rock' Feller et ses 'Rock' Child : Je n'suis pas bien portant (reprise de la chanson de Geo Korger / Vincent Scotto-Gaston Ouvrard), Le Rock coco, J'aime pas le rock, Saint-Rock, paroles de Jean Yanne, musique de Jean Baitzouroff, chez Fontana
1965 : L’Eunuque, Mon cher Albert, Si tu t’en irais, Pourquoi m’as-tu mordu l’oreille ?, paroles et musique de Jean Yanne, musique de Popoff (Jean Baitzouroff)
1965 : Rouvrez les maisons, Camille, Le Pauvre Blanc, Avec Maria, paroles et musique de Jean Yanne, arrangements de Jean Baitzouroff
1966 : Explosif : Hue donc ou Les Émancipations d'Alphonse, Les Revendications d'Albert, Les Pérégrinations d'Anselme, Les Préoccupations d'Antime, Jean Yanne et Jacques Martin, parodies de Les Élucubrations d'Antoine, paroles et musique de Jean Yanne, musique de Jean Baitzouroff, paroles de Jacques Martin
1966 : Les Routiers, Le Permis, La Circulation, sketches avec Paul Mercey et Lawrence Riesner
1972 : BO de Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, musique de Michel Magne, paroles de Jean Yanne (Jesus Tango, Jesus Java, Jesus San Francisco, Jesus rends-moi Johnny, Alleluia garanti, Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, Notre Père sur mesure, Che oh Che, Symphonie pour odeur et lumière, Symphonie ciné qua non, Ciné qua pop, Tilt pour Jesus Christ) interprétées par Ginette Garcin, Anne Germain, Jean Yanne, N'Dongo Lumba
1973 : BO de Moi y'en a vouloir des sous, paroles de Jean Yanne, musique de Michel Magne (Liberté, Égalité, Sexualité, Moi Y'en A Vouloir Des Sous, Marche Des Syndicats, Luttons Pour Le Marché Commun, Choral En Ut Dièse Mineur Pour Curés Et Sportifs, Parle Au Patron Ma Tête Est Malade, Marche Des C.R.S., Pour l'amour des sous, Superchic Génial (Hommage à James Brown), Les Ouvriers, Pétrole Pop, Inter Alléluia)
1974 : BO de Les Chinois à Paris, paroles de Jean Yanne, musique de Michel Magne (Valse franco-chinoise, Valse classico-musette, Carmeng)
1975 : BO de Chobizenesse, musique de Raymond Alessandrini, paroles de Jean Yanne (Chobizenesse, Bazooka, Pauvre Bach (chanté par Anne Germain), Quatuor, La Passion, Coït, Il a chaud Bibi, Intermezzo N° 1, Messe En Ré, Intermezzo N° 2, Acier Partout, Intermezzo N° 3)
1982 : BO de Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ, paroles de Jean Yanne, musique de Jannick Top et Raymond Alessandrini (Générique Début, Il Est Né Le Divin Enfant Jouez Transistors Résonnez Cassettes (duo Jean Yanne, Mimi Coutelier), Deux Heures Moins Le Quart Avant Jésus-Christ, Homosexualis Discothecus, Ah! La Belle Nana, Aerobic Connection (duo Jean Yanne, Mimi Coutelier), Marches Romaines, Cleopatra Lied (Mimi Coutelier), Marches romaines Bis, Motel Music, Hebraiomania Pour Cordes, Duo De Ces Pyramides, Palais de Cléopâtre, Le J.T. Avant J.C., Bivouac, Le Secutor, Flash-Back, La Chorale Césarienne, Les Jeux Du Cirque, Genericus Negare), chez RCA
1994 : BO de Regarde les hommes tomber, compositeur et directeur d'orchestre : Alexandre Desplat. Danse (dialogue Jean Yanne, Yvon Back), La cassette (dialogue Jean Yanne, Yvon Back), Les Canards (monologue Jean Yanne), Rideau (monologue Jean Yanne)
Tous les disques ont été publiés par Barclay, sauf indication contraire.
Compilations :
1994 (réédition 1998) : Master Série : La Gamberge, La Légende orientale, Conseils Aux Filles, La Gloriole, Pourquoi m'as-tu mordu l'oreille ?, L'Eunuque, Mon Cher Albert, Si Tu T'En Irais, Rouvrez Les Maisons, Camille, Le Pauvre Blanc, Avec Maria, Je N' Suis Pas Bien Portant, Le Rock Coco, J'aime Pas Le Rock, Saint-Rock, Hue Donc Ou Les Emancipations D'Alphonse, Les Revendications D'Albert, titres enregistrés entre 1958 et 1966, chez PolyGram
2003 (réédition 2011) : Chanson française : ''La Gamberge, La Légende orientale, Conseils aux filles, La Gloriole, Suivez Le Veuf..., Psychose, Allo...Sacha...?, Si Tu N'en Veux Pas (C’est la dernière fois...), Je N' Suis Pas Bien Portant, Le Rock Coco, J'aime Pas Le Rock, Saint-Rock, L'Eunuque, Mon Cher Albert, Si Tu T'En Irais, Pourquoi M'As-Tu Mordu L'Oreille ?, Rouvrez Les Maisons, Camille, Le Pauvre Blanc, Avec Maria, Hue Donc ou Les Emancipations D'Alphonse, Les Revendications D'Albert, Les Routiers (Sketch), Le Permis De Conduire (Sketch), La Circulation (Sketch),titres enregistrés entre 1958 et 1966
Autres interprètes :
1956 : Philippe ClayLa chanson de Clopin, musique de J.P. Mengeon, paroles de Jean Yanne
1957 : Philippe Clay La gamberge, paroles et musique de Jean Yanne
1957 : Henry Leca Gwendolina, musique de Gaby Wagenheim, paroles de Jean Yanne
1957 : Line RenaudGwendolina, musique de Gaby Wagenheim, paroles de Jean Yanne
1957 : Line Renaud Mon cœur au Portugal, paroles de Jean Yanne, musique de Loulou Gasté
1958 : Miguel Amador Mon cœur au Portugal, paroles de Jean Yanne, musique de Loulou Gasté
1958 : Simone LangloisComme le printemps, paroles et musique de Jean Yanne
1958 : Marcel MouloudjiLe Légionnaire, paroles et musique de Jean Yanne
1960 : Norman Maine et son Orchestre Babylone 21-29 (Allo Brigitte...), avec Jean Yanne
1960 : Le Ramirez Cha Cha Band Allo Brigitte (Babylone 21-29), avec Henri Salvador, Jean Yanne et Brigitte et Scotch cha cha, paroles de Jean Yanne, musique de Jean Bouchéty
1960 : Aladin et ses Joyeux Lampistes Mustapha et Loukoum avec Jean Yanne
1961 : Yvette GiraudAu grand bal de l’amour (… Sie war nicht älter als 18 Jahr’) de Aldo Von Pinelli et Werner Scharfenberger, adaptation française de Jean Yanne
1961 : Annie CordyAu grand bal de l’amour (… Sie war nicht älter als 18 Jahr’) de Aldo Von Pinelli et Werner Scharfenberger, adaptation française de Jean Yanne
1962 : Bob Azzam et son Orchestre Le twist est en baisse avec Jean Yanne
1963 : HectorT’es pas du quartier et Je vous déteste, paroles de Jean Yanne et Gérard Sire, musique de Jean Yanne et Jean Baïtzouroff
1963 : Fernand Raynaud Et v’lan passe-moi l’éponge, paroles de Jacques Martin et Fernand Raynaud, musique de Jean Yanne et Jean Baïtzouroff
1963 : Betty Clair Dring dring, paroles et musique de Jean Yanne et Gérard Sire
1963 : Ginette Garcin Pourquoi m’as-tu mordu l’oreille, paroles de Jean Yanne, musique de Jean Baïtzouroff, avec Jean Baïtzouroff et son orchestre
1963 : Nadia GrayMon cœur au Portugal, paroles de Jean Yanne, musique de Loulou Gasté
1964 : Sacha DistelFestival Noir de Chine, album promotionnel pour les stylos Bic avec la participation de Gérard Sire, Jean Yanne, Lawrence Riesner
1964 : Ginette Garcin La Médication de Thaïs, paroles de Jean Yanne, musique de Bob du Pac et Jean Baïtzouroff, avec Jean Baïtzouroff et son orchestre
1964 : Carlo NellLa Médication de Thaïs, paroles de Jean Yanne, musique de Bob du Pac et Jean Baïtzouroff
1966 : Ginette Garcin Cresoxipropanédiol en capsule et Le Ch'veu sur la langue, paroles de Jean Yanne, musique de Jean Baïtzouroff
1970 : Jean-Marie VivierLa Complainte du P3, paroles et musique de Jean Yanne
1972 : AntoineTrop pollué pour être honnête, musique de Gérard Bourgeois, paroles de Jean Yanne
1974 : Les Troubadours Les faucheurs de marguerites, paroles de Jean Yanne, musique de Michel Magne et Claude Germain
1977 : Yvon Etienne La Complainte du P3, paroles et musique de Jean Yanne (enregistrement public à La Boule d'or, Evron, Mayenne)
↑Jean-Baptiste Gouyé (né le 4 mai 1873 et mort en 1916 à Paris), artisan sabotier, épouse en 1900 une Alsacienne dont il a deux fils : André et Georges. En 1916, pris de démence, le boucher du quartier poignarde Jean-Baptisye Gouyé. Les Gouyé de Liffré acceptent alors de recueillir chez eux les enfants, mais refusent fermement d'héberger la veuve. Devant ce refus, la famille Gouyé reste en région parisienne.
↑André Gouyé abandonne la lithographie à la suite de l'arrivée de l'offset. Il réalise avec son frère des meubles et des jouets, puis se spécialisent dans le coffrage des postes de télévision.
↑. Son frère Roger Bonabeaux est artisan-sellier aux Lilas et ami d'André Gouyé.
↑Jean Yanne indique alors que sa mère a réalisé les déshabillés de Danielle Darrieux pour le film Katia en 1938.
↑Etienne Dubois, Jean Yanne. L'esprit libre, City Edition, , p. 11
↑Bertrand Dicale, Jean Yanne, à rebrousse-poil, Éditions First-Gründ, , p. 7
Page 187 : « Il survient ce que l’on craint quand il s’agit d’une personne qui fume trois paquets de cigarettes par jour depuis des lustres : Jacqueline Gouyé est atteinte d’un cancer du poumon. » Plus loin, page 194 : « Épuisée par les bombardements de cobalt – comme on appelle alors la radiothérapie – et par la douleur, Jacqueline meurt le 16 octobre. »
« Il vit depuis 1976 une nouvelle histoire d’amour avec une jeune et jolie blonde nommée Dany Coutelier, bien plus connue sous le nom de Mimi Coutelier. »
↑voir son livre Jean Yanne mon amour accidentellement à Dubaï, Éditions Favre, Lausanne, 2005 (ISBN978-2-8289-0871-3)
Nicole Calfan, Toi l'ours, Moi la Poupée - Jean Yanne et moi, Michel Lafon, 2004.
Gilles Durieux, Jean Yanne : ni dieu ni maître (même nageur) : biographie, Le Cherche Midi, coll. « Documents », Paris, 2005. – 444 p., 16 p. de pl., 24 cm. – (ISBN2-7491-0237-5).
Christianne Fugger von Babenhausen, Jean Yanne, mon amour, Lausanne, Favre, , 200 p. (ISBN2-8289-0871-2).