Jacques Marette
Jacques Marette, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un homme politique français. Résistant, journaliste, il fut sénateur puis députe gaulliste de Paris et ministre des Postes et des télécommunications dans le gouvernement de Georges Pompidou. BiographieFils d'industriel, bilingue franco-allemand, il met sa connaissance de l'allemand au service de l'Intelligence Service[réf. nécessaire]. Licencié en droit, il est journaliste à France-Soir et pour Combat. Il représente la Radiodiffusion-télévision française en Allemagne. Il est directeur des éditions du RPF, le mouvement gaulliste, de 1949 à 1952. Il est ensuite cadre de l'industrie. De 1958 à 1959, il est conseiller technique auprès d'Édouard Ramonet, ministre de l'Industrie du général de Gaulle. Sénateur UNR de Paris de 1959 à 1962 en remplacement d'Edmond Michelet, devenu ministre, il est élu député de Paris en . Le , il devient ministre des Postes et des télécommunications dans le gouvernement de Georges Pompidou, fonction qu'il occupe jusqu'au , laissant durant cette période son siège de député à son suppléant Bernard Rocher. Il s'attache à développer une filière nationale des télécommunications. Il a l'ambition de faire des P. et T. un des fers de lance de l'économie française. En 1964, lors de l'attribution des codes téléphoniques internationaux, il choisit pour la France le code 33[1]. Réélu à chaque élection législative, il siège à l'Assemblée nationale jusqu'à sa mort. Il fut également conseiller municipal de Paris. En 1977, avec d'autres élus gaullistes, Jean Chérioux et Nicole de Hautecloque, il facilite l'arrivée et l'élection de Jacques Chirac à la mairie de Paris[2]. Il est titulaire de la Croix de guerre et décoré de la médaille de la Résistance. Il est le frère de la psychanalyste Françoise Dolto[3] et l'oncle du chanteur Carlos. C'est d'ailleurs Françoise Dolto qui rédige la première réponse-type des Postes aux lettres au père Noël reçues, une initiative de son frère lors de sa première année comme ministre des Postes en 1962[4],[5]. Il est enterré au cimetière de Vaugirard (division 4). Marié trois fois, il l'était en deuxièmes noces avec la fille de Jean Dutourd, Clara. HommagesIl existe dans le 15e arrondissement de Paris la place Jacques-Marette. Décorations
Notes et références
Liens externes
|