Joanna PalaniJoanna Palani, née le , à Ramadi, en Irak, est une étudiante kurdo-danoise qui a rejoint les rangs des unités de protection de la femme (YPG) et des Peshmergas en Irak et en Syrie[1]. Surnommée la tueuse de djihadiste[2], combattante en tant que sniper, il lui est attribué la mort de 10 djihadistes[2]. BiographieJeunesseJoanna Palani vient d'une famille kurde d'Iran. Son père descend de la tribu Jaf, du roi kurde Mohamed Pasha Jaff et de Lady Adela, surnommée « la princesse des Braves ». Sa mère est issue de la plus ancienne tribu kurde, les Kalhors. Elle naît dans un camp de réfugiés des Nations Unies à Ramadi en Irak[1]. À trois ans, sa famille émigre à Copenhague au Danemark[3]. Après l’école, elle commence à étudier la philosophie[3] et la politique à l’université de Copenhague. Engagement arméEn 2011, durant ses études, elle se rend à Alep en Syrie, puis au Rojava[1]. Après un entraînement militaire, avec les unités de défense des femmes kurdes, elle participe, en 2014, à la bataille de Kobané[4] puis, en 2016, à celle de Manbij. Pendant six mois, elle combat dans les rangs des YPG , puis six autres mois dans ceux des Peshmergas. Au cours de sa participation militaire en tant que tireur d'élite, elle aurait tué plus d’une centaine de terroristes de l’État islamique[2] et aurait été impliquée dans la libération d’une prison de l'État islamique, dans un village proche de Mossoul, où des jeunes femmes étaient contraintes à la prostitution[1]. Suites judiciairesDe retour au Danemark, en 2015, pour rendre visite à sa famille, son passeport lui est retiré et elle est interdite de quitter le pays[5], pour un an, en raison de sa participation aux combats aux côtés des Kurdes[6]. Malgré cette interdiction, elle retourne dans le Nord de la Syrie, de juin à [7]. De retour au Danemark, elle est arrêtée et incarcérée, trois semaines, sur la base des nouvelles lois anti-terroristes. Durant son séjour en prison, elle apprend que sa tête est mise à prix par l'État islamique, pour un montant d'un million de dollars[7], « morte ou vive »[4]. Selon Joanna Palani, l'État islamique cherche à la capturer pour la convertir et la prostituer[7] ou « la transform[er] en esclave sexuelle »[4]. Joanna Palani est finalement condamnée à neuf mois d'emprisonnement pour avoir enfreint son interdiction de quitter le territoire à l'été 2016[8],[5]. Références
Voir aussiBibliographie
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