Il est connu notamment pour avoir fait adopter le terme de langue occitane ; qu'il appelle dialectes occitaniens, parlers occitaniens, langues occitaniennes[3] ; à la place de langue provençale[4].
Biographie
Passionné par les études, Joseph Anglade devient professeur de collège puis de faculté, entre autres à Toulouse où il enseigne les langues et la littérature méridionales.
Il publie de nombreux ouvrages sur l’occitan, les troubadours et leur histoire, dont une Grammaire de l'ancien provençal, et fonde un Institut d'études méridionales, dont le Centre de ressources occitanes et méridionales est aujourd'hui l'héritier.
L’Académie française lui décerne le prix Saintour en 1906 et en 1922 pour Le troubadour Guiraut Riquier, étude de la décadence de l’ancienne poésie provençale et Histoire sommaire de la littérature méridionale au moyen âge (des origines à la fin du XVe siècle).
Grammaire de l’ancien provençal ou ancienne langue d’oc : phonétique et morphologie(lire en ligne)
Le troubadour Guiraut Riquier. Étude sur la décadence de l'ancienne poésie provençale, Féret et fils, Bordeaux ; Fontemoing, Paris, 1905(lire en ligne)
Les Troubadours, leurs vies, leurs œuvres, leur influence (1908), 2e édition 1919 (lire en ligne)
La bataille de Muret () d'après la Chanson de la Croisade, texte et traduction (1913) (lire en ligne)
Las leys d'amors, manuscrit de l'Académie des jeux floraux, Imprimerie et librairie Édouard Privat, Toulouse, Auguste Picard, Paris, 1919, Las leys d'amors, manuscrit de l'Académie des jeux floraux, Imprimerie et librairie Édouard Privat, Toulouse, Auguste Picard, Paris 1919, tome 1, 1919, tome 2, 1919, tome 3, 1920, tome 4, Études, notes, glossaire et index, réimpression Johnson reprint corporation, 1971
Poésies du Troubadour Peire Raimon de Toulouse (1920)
Histoire sommaire de la littérature méridionale au Moyen Âge (1921) (lire en ligne), Slatkine Reprints, Genève, 1973
↑"Perqué estudiar a l'UTJ2?" <Pourquoi étudier à l'Université de Toulouse-Jean-Jaurès, version occitane du site de l'Université.
↑Quant à appliquer aux divers dialectes occitaniens modernes la graphie des troubadours, c’est une autre question : ce n’est pas le lieu de la discuter ici. On pourrait garder lh qui est excellent, pour l mouillé ; nh est moins bon que le français gn, auquel tout le monde est habitué. L’orthographe des parlers occitaniens modernes doit, à cause de la vérité de ces dialectes, présenter quelques souplesses. Une unité linguistique obtenue au moyen d’une orthographe trop archaïsante n’est qu’une unité factice et trompeuse. Seul un compromis entre la graphie ancienne et l’orthographe nous paraît viable. Joseph Anglade, Grammaire de l’ancien provençal ou ancienne langue d’oc : phonétique et morphologie, Paris, Ed. Librairie C. Klincksieck., , 484 p. (ISBN978-2-2520-1953-5), page 23