Fils d’un médecin, Jules Janin reçoit une bonne éducation, d’abord dans sa ville natale puis au lycée Louis-le-Grand à Paris. Après un passage dans l’étude de l’avoué Jean-Baptiste Guillonnet-Merville, où il sera saute-ruisseau en même temps qu’Honoré de Balzac, il devient journaliste et travaille notamment à la Revue de Paris, à la Revue des deux Mondes, au Figaro et à La Quotidienne. Il fut parmi les fondateurs de la Revue de Paris et du Journal des Enfans. Il se fait connaître en 1829 avec le roman L’Âne mort et la femme guillotinée. La Confession en 1830, un peu moins profond, mais au style encore plus remarquable, et Barnave en 1831, où il attaque la famille d’Orléans, finissent d’asseoir sa réputation.
Entre-temps, il devient rédacteur en février 1831 à L'Artiste, puis entre comme critique au Journal des débats où il reste quarante ans. Son autorité le fait surnommer « le prince des critiques ».
1881 : Debureau, histoire du théâtre a quatre sous
1884 : Causeries littéraires et historiques - Contes, nouvelles et récits
1922 : Victor Hugo en exil : d'après sa correspondance avec Jules Janin, et d'autres documents inédits réunis par Noël Clément-Janin
Notes et références
↑Son acte de naissance, consultable sur le site des Archives départementales de la Loire, daté du « vingt-huitième jour du mois de pluviôse an douze de la République », indique qu’il est né « le jour avant hier », soit le 26 pluviôse an XII, donc le 16 février 1804. Plusieurs sources indiquent des dates différentes ; le site de l’Académie française, par exemple, indiquant qu’il est né le 4 décembre 1804.
↑Archives de Paris Acte de décès no 476 dressé le 20/06/1874, vue 3 / 31
↑Jules Janin. 735 lettres à sa femme. Édition intégrale et inédite établie d'après les autographes de la North-Western University, Evanston, Illinois, U. S. A. Textes décryptés, classés et annotés par Mergier-Bourdeix. Tome I : Lettres 1 à 248 (1842-1850). Tome II : Lettres 249 à 283 (1851-1855). Paris, Klincksieck, 1973-1975. In-8°, 630 et 616 pages. [compte rendu][1].
↑Nicolas-François Huet est doublement magistrat, comme maire de la préfecture de l'Eure et comme président du tribunal civil.