Saint-Marc GirardinSaint-Marc Girardin Saint-Marc Girardin photographié par Charles Reutlinger.
Tombe de Saint-Marc Girardin à Paris au cimetière du Père-Lachaise Marc Girardin, dit Saint-Marc Girardin, ou Saint-Marc de Girardin, né le [1] à Paris et mort le à Morsang-sur-Seine, est un universitaire, critique littéraire et homme politique français. BiographieÉlève du collège Napoléon puis de l'institution Hallays Dabot, il obtient une licence en lettres et en droit, et est agrégé de classes supérieures en 1823[2]. Récompensé par l'Académie française en 1822 et 1827, il donne des cours au collège Henri-IV de 1822 à 1825 puis est nommé professeur de Seconde au collège Louis-le-Grand à Paris en 1826. Il commence à cette époque à écrire pour le Journal des Débats. Dans sa jeunesse, il a pour camarade Ximénès Doudan[3]. La Monarchie de JuilletAprès la Révolution de Juillet, il est nommé maître des requêtes au Conseil d'État et est chargé de remplacer François Guizot, devenu ministre de l'Instruction publique, comme professeur d'histoire à la Sorbonne en 1830. En 1833, chargé par Guizot d'une mission d'observation sur l'enseignement dans les États du sud de l'Allemagne, il écrit le rapport De l'instruction intermédiaire et de son état dans le midi de l'Allemagne. En 1833, il est également nommé professeur de poésie française à la Sorbonne[2]. De 1836 à 1870, il participe à de très nombreuses soutenances de thèses de doctorat ès lettres, en qualité de membre du jury[4]. Girardin est élu député de Saint-Yrieix (Haute-Vienne) en 1834, 1837 (mandat interrompu en 1839), 1842 et 1846 ; il siège au centre et soutient les gouvernements successifs. Il est nommé ministre de l'Instruction publique dans le gouvernement envisagé en pour remplacer celui de Guizot[5], mais la chute de Louis-Philippe entraîne son retrait de la vie politique. Il poursuit dès lors son activité professorale et journalistique. Il est un des principaux rédacteurs du Journal des Débats, après les journées de . Il traite principalement les questions de politique étrangère, de doctrine politique et signe aussi des articles de critique littéraire[6]. Il collabore à la Revue des deux Mondes. Il est élu membre de l'Académie française en 1844. Ses recherches et travaux aiguisent son intérêt pour le Levant. Il est membre[7] du conseil général de L'Œuvre des Écoles d'Orient[8], plus connue actuellement sous le nom de L’Œuvre d’Orient[9] en 1861 et jusqu’à sa mort. Le Second Empire et la Troisième RépubliqueSaint-Marc Girardin se présente aux élections de 1863 (2e circonscription de la Haute-Vienne), mais est battu ; il est en revanche élu aux élections de . Il se sépare du Journal des Débats en 1872. Il meurt au cours de son mandat. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (32e division). Principales publications
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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