Julien Cazelles
Julien Cazelles, né le à Laguépie et mort le à Roquebrune-sur-Argens, est un fonctionnaire des finances et homme politique français, membre de la SFIO. Résistant durant la Seconde Guerre mondiale, il est ensuite maire de Roquebrune-sur-Argens de 1961 à sa mort et député du Var de 1967 à 1968. BiographieJeunesseFils d'un tonnelier, Julien Cazelles se marie avec Thérèse Nègre à Manosque en . Inspecteur des contributions directes à Draguignan, il est un militant actif de la CGT durant les années 1930 et de la SFIO. RésistanceDurant la Seconde Guerre mondiale, sous le pseudonyme de « Mouche », il a une activité importante dans la Résistance. Animateur du mouvement Combat avec Georges Cisson, il devient chef adjoint des MUR [1] pour l'arrondissement de Draguignan et remplace Cisson jusqu'en quand ce dernier est désigné responsable régional « Provence ». Il participe à plusieurs réseaux de renseignements. Aussi fait-il partie de la commission municipale de Draguignan mise en place le , deux jours après la Libération de cette ville-préfecture. Il s'occupe des finances, de l'hôpital et du personnel. Parallèlement, il est membre du Comité local de Libération. Non désigné comme conseiller municipal en , son épouse, membre du MLN[2], devient conseillère municipale, en , sur la liste « d'Union résistante et républicaine du Parti socialiste et du Mouvement de libération nationale » et désignée comme quatrième adjointe. Julien Cazelles est aussi membre du conseil d'administration du journal Résistance, qu'il a contribué à créer en . Carrière professionnelle et politiqueJulien Cazelles, nommé receveur des finances en 1946, devient contrôleur d'État en 1956 ; il est détaché, à partir du , à la Commission des finances du Sénat. Il est élu maire de Roquebrune-sur-Argens en , à la faveur d'une élection partielle et réélu en . Candidat aux élections législatives en novembre 1962 dans la circonscription d'Hyères-Fréjus, il obtient 8 510 voix sur 66 987 inscrits et se désiste pour le candidat communiste qui le précède. Aux élections législatives suivantes, il est élu député FGDS le , dans la deuxième circonscription du Var (Draguignan, Fréjus, Roquebrune-sur-Argens) après avoir obtenu 14 190 voix sur 79 639 inscrits au premier tour, bénéficiant du désistement communiste, il l'emporte avec 31 705 voix au second tour. Il fait partie de la commission des finances, de l'économie générale et du plan à l'Assemblée nationale. Le , il meurt dans le village dont il était devenu maire, un an jour pour jour après avoir été élu député[3]. Son épouse, conseillère municipale, lui succède comme maire et le demeure jusqu'à la fin du mandat, en 1971. Hommages et distinctionsDécorationsHommages
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
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