Karen BeaucheminKaren Beauchemin
Karen Beauchemin, née en 1956 à Montréal, est une chercheuse scientifique dans le domaine de l'agriculture et l'agroalimentaire. Elle a travaillé comme scientifique au gouvernement fédéral du Canada sur le développement de connaissances et technologies nutritionnelles pour l'industrie bovine et laitier avec comme objectif d'améliorer la production tout en réduisant les impacts environnementaux[1]. Ses principaux intérêts de recherches sont :
Pour ses travaux, elle a reçu une série de prix dont ceux de la la Société canadienne de science animale (en 1994, 2009 et 2014), de l’American Dairy Science Association (en 2005 et 2010), de l’Académie chinoise des sciences (de 2011 à 2013) et de l’Académie royale d’agriculture et de sylviculture de Suède à Stockholm (prix Bertebos en 2011). BiographieKaren Beauchemin naît en 1956 à Montréal, au Canada. Elle grandit en Nouvelle-Écosse, où elle vit jusqu’à l’âge de 10 ans, avant de déménager au Québec avec sa famille. Au cours de ses études, elle s'oriente vers une carrière en sciences animales. Elle obtient un baccalauréat en agriculture avec distinction de l’Université McGill en 1978, une maîtrise en nutrition des animaux de l’Université Laval en 1982 et un doctorat en nutrition des ruminants avec distinction de l’Université de Guelph en 1988. Elle épouse Sean McGinn en 1983, et de leur union naissent deux filles. Elle et son mari vivent à Lethbridge, en Alberta.[réf. nécessaire] CarrièreAvant son doctorat, elle exerce en tant que nutritionniste pour les bovins de boucherie et les bovins laitiers auprès des industries et fabricants des aliments pour animaux. En 1988, elle commence sa carrière scientifique au Centre de recherche d’Agriculture et Agroalimentaire Canada situé à Lethbridge, en Alberta. Elle a également été professeure auxiliaire à l’Université de la Colombie-Britannique, puis à l’Université de l’Alberta et à l’Université de la Saskatchewan[réf. nécessaire]. Elle met en place un vaste programme de recherche[réf. nécessaire] visant à améliorer l’utilisation des aliments par le bétail, axé sur la fonction ruminale et la digestion des aliments, la prévention de l’acidose, les fibres physiquement efficaces, l’utilisation des céréales et du fourrage, et l’atténuation des émissions de méthane entérique[2]. Ses travaux dans le domaine de la fonction ruminale ont mené à l’élaboration de lignes directrices[réf. nécessaire] visant à réduire l’acidose ruminale chez les vaches laitières et les bovins d’engraissement tout en maintenant des taux élevés de production animale[5]. Elle a étudié les facteurs alimentaires qui contribuent à l’acidose ruminale subaiguë, ainsi que le rôle des fibres physiquement efficaces dans la stimulation de la fonction ruminale et de la digestion. Les résultats de ces études ont contribué à l’élaboration de recommandations sur les fibres alimentaires visant les bovins. Elle travaille également à l’amélioration de l’utilisation du fourrage par les ruminants grâce aux enzymes et à d’autres additifs alimentaires[5]. L’objectif de ses travaux est de déterminer les mécanismes par lesquels les enzymes améliorent la digestion des aliments, afin de favoriser l’utilisation d’enzymes associées à des résultats positifs dans le secteur de l’élevage bovin[4]. Plus récemment[Quand ?], Karen Beauchemin a élargi son champ d’intérêt aux plus grands aspects environnementaux de l’élevage des bovins[4] en s'intéressant aux répercussions des systèmes d’élevage de ruminants sur les émissions de gaz à effet de serre, dans le but d’élaborer des stratégies visant à réduire les émissions de méthane entérique qui découlent de la digestion des fibres par les bovins. Ses travaux ont mené à l’élaboration de nouvelles approches[réf. nécessaire] en matière de nutrition qui améliorent la qualité de l'air et réduisent l’empreinte écologique du secteur de l’élevage. En plus de freiner les émissions de gaz à effet de serre, le fait de réduire la production de méthane découlant de la digestion des aliments améliore l’efficacité du processus par lequel les vaches laitières et les bovins de boucherie convertissent les matières végétales en aliments (lait et viande) destinés aux humains[6]. En 2011, elle reçoit le prix Bertebos[7] de l’Académie royale d’agriculture et de sylviculture de Suède pour son travail sur la réduction des émissions de méthane (en). Elle a consacré la somme reçue pour ce prix à un fonds de bourses d’études de l'Université des sciences et technologies Kwame-Nkrumah, au Ghana, pour promouvoir l’éducation des femmes.[réf. nécessaire] Karen Beauchemin a été membre invitée du Comité sur les exigences nutritives des bovins de boucherie des National Academies of Sciences, Engineering and Medicine, et a participé à la 8ème édition du document Nutrient Requirements of Beef Cattle[8], soit les lignes directrices sur l’alimentation des bovins de boucherie en Amérique du Nord[9]. Depuis 1984, elle est membre active de l’American Dairy Science Association et de l’American Society of Animal Science, de même que de la Société canadienne de science animale, qu’elle a présidée en 2000-2001.[réf. nécessaire] Prix, études et distinctions honorifiques[1]
Notes et références
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