Léa SilholLéa Silhol
Œuvres principales
Léa Silhol, née le à Casablanca[1], est une artiste française connue pour son œuvre d'écrivaine, son travail d'anthologiste et d'éditrice aux éditions de l'Oxymore où elle fut directrice littéraire et artistique. BiographieNée au Maroc en 1967, Léa Silhol arrive en France à l'âge de six mois. Prise très tôt de passion pour la mythologie[2], elle commence à écrire assez jeune, sans intention de publication[3]. Elle suit des études d'Arts Plastiques, au fil d'un cursus universitaire éclectique qui l'amènera également à explorer la littérature comparée, les mythologies, les religions monothéistes, tout en œuvrant comme bassiste rock et parolière. Pendant un temps, elle travaille comme serriste à l'INRA[4]. Au cours des années 1990, Léa Silhol participe à la création du Cercle d'Études Vampiriques (1995)[5], association dans le cadre de laquelle elle s'investit comme rédactrice en chef de la revue Requiem et co-organisatrice de la cérémonie locale du Centenaire Dracula (Montpellier, 27-)[6], puis à celle des Éditions de l'Oxymore (1999), où elle travaille comme directrice de collections, directrice littéraire et artistique, et attachée de presse, jusqu'à la fermeture de cette maison d'édition en 2006[7]. En parallèle, elle commence à publier ses textes, dans de petites revues et fanzines à partir de 1998, puis à titre d'auteur professionnel. En 2006, Léa Silhol contribue au sein d'un collectif à la fondation de Nitchevo, structure consacrée à la défense des artistes (Nitchevo Agency) et à la production d'œuvres hors des circuits classiques (Nitchevo Factory)[8], dont elle est l'actuelle présidente. Depuis 2015, ses propres ouvrages y sont publiés, en un programme de réédition du corpus et de naissance d'inédits[9]. Si depuis la mort de Tanith Lee, elle est le seul écrivain au sein du collectif, il y a dans l’équipe nombre d’illustrateurs et photographes [10]. Parcours artistiqueL'éditionAprès avoir fait ses premières armes autour de la figure du vampire (comme rédactrice en chef de la revue Requiem[11], puis comme directrice de sa première anthologie professionnelle, De Sang et d'Encre, aux éditions Naturellement), Léa Silhol se lance pleinement dans l'édition avec la fondation de l'Oxymore, où elle publie 13 anthologies entre 1999 et 2006. À travers la revue Emblèmes et des collections comme Emblémythiques (série d'anthologies thématiques touchant à la mythologie) ou Épreuves (collection constituée de recueils présentant l'œuvre de nouvellistes francophones), son travail accorde une grande place à la nouvelle, et à la présence de jeunes auteurs francophones aux côtés de plumes expérimentées anglo-saxonnes. En 2002, la maison d'édition reçoit le prix Bob-Morane, catégorie Coup de Cœur, "pour la qualité de l'ensemble de [ses] publications"[12]. La majorité des anthologies dirigées par Léa Silhol s'attachent à la déclinaison des mythes et des créatures qui les incarnent : fées[13], anges, vampires, femmes obscures, représentations symboliques de la Mort. Reflet de ses études et intérêts, elles s'inscrivent dans une démarche personnelle qu'elle expose dans ses préfaces (souvent en les rattachant à ses propres explorations d'écrivain : Lilas, Cyanure, Aniline, l'ouverture de Venise Noire, invoque ainsi la cité d'Isenne). Outre ces ouvrages thématiques, Léa Silhol a également dirigé l'anthologie Traverses, entièrement consacrée au genre de l'urban fantasy, alors relativement méconnu en France. Deux de ses publications, enfin, sont vouées à l'œuvre de Tanith Lee, représentée avec constance dans les parutions des éditions de l'Oxymore[14] : Écrit avec du Sang, axé sur les variations du thème vampirique sous la plume de cette novelliste, et l'Emblèmes sp. Tanith Lee, qui a pour but de faire découvrir les multiples facettes de l'écrivain. Les LettresPoétesse, romancière, essayiste, nouvelliste, Léa Silhol a publié des œuvres touchant à une grande variété de genres, tels que la fantasy (urban fantasy, fantasy mythique ou "hard fantasy" selon le terme forgé spécialement pour cette auteure[15] par René Beaulieu, et fondé sur un parallèle avec la hard SF[16]), le fantastique, la science-fiction, la littérature générale, la critique littéraire, l'essai, le polar, le slam engagé... La cohérence interne de l'ouvrage prime sur l'appartenance à un genre. Ainsi son premier recueil publié, les Contes de la Tisseuse : cinq saisons et un élément (2000 - repris en 2004, avec un sommaire remanié, sous le titre La Tisseuse — Contes de Fées, Contes de Failles) est organisé en variations autour de l'élément aquatique[17] et structuré par le passage des saisons (et un finale voué d'abord au Temps, puis à l'Éternité dans la version révisée)[18] ; l'ensemble relève essentiellement d'une fantasy fondée sur les matériaux du folklore et de la mythologie. Le roman La Sève et le Givre, publié en 2002 et couronné l'année suivante par le prix Merlin, s'inscrit dans cette continuité, invitant le lecteur à pénétrer au cœur du monde féerique tel que l'auteure le conçoit et le construit[19]. Il sera prolongé, en 2007, de Nigredo, qui fait suite aux événements relatés dans La Sève et le Givre et en reprend les personnages principaux, Angharad et Finstern, puis en 2008 d'Avant l'Hiver, un recueil de nouvelles qualifié sur la page de garde de "roman en lambeaux" et jouant également, dans sa forme, avec les codes du théâtre ; sa structure, cette fois, s'appuie à la fois sur la forme même des Cours féeriques et sur sa propre fonction de chronique, relatée par le barde Kelis, de l'histoire de ces cours, depuis les origines jusqu'aux bouleversements narrés dans les deux précédents romans. Le recueil Conversations avec la Mort, sorti en 2003, marque un retour chronologique aux premiers textes publiés par Léa Silhol à la fin des années 1990 dans des revues et fanzines divers[20] ; les textes y sont de SF, fantastique et fantasy ; l'ambiance générale, faite du monologue nocturne d'un écrivain à l'attention de la Mort qui l'écoute, y prend les couleurs du gris dont les nuances arrangent la succession des textes[21]. En 2004, avec le recueil Musiques de la Frontière, Léa Silhol dévoile plus vastement son univers (déjà aperçu au fil de nouvelles éparses) d'urban fantasy[22], représenté par la cité mythique de Frontier et marqué par la saga des fays, êtres féeriques apparus dans notre monde contemporain. En 2008, précédant de peu Avant l'Hiver, paraît Fovea, premier volume du binôme expérimental Error_Type : voué, par la forme et par le fond, au motif du regard, du miroir, du mirage, il relie entre eux divers textes fantastiques déjà publiés, de la littérature générale, des poèmes en anglais déclinant la reprise personnelle par l'auteure du conte d'Andersen La Reine des Neiges, des nouvelles angéliques comme le Triptyque du Millénaire (la section des Contes de la Tisseuse qui fut retranchée de la version remaniée aux éditions de l'Oxymore), des rééditions de textes d'inspiration décadente (Lucifer Opiomane, The Cat & the Choker) mis en regard d'inédits élargissant la perception des personnages à d'autres pans de l'œuvre globale de Léa Silhol. Le tout se tient en un jeu de pistes invitant le lecteur à déchiffrer les codes en tous genres qui parsèment le recueil[23]. La musiqueDepuis 2005, Léa Silhol et l'artiste PFR œuvrent de concert au sein du groupe Done by Mirrors. De cette collaboration est né, avant même la création officielle de DbM, le CD song(s) 4 fay(s), composé de cinq chansons et un remix autour de l'univers de Frontier ; il fut intégré à l'édition limitée de Musiques de la Frontière. En 2008, le groupe accompagna la publication du recueil Fo/vea par le lancement de Down in Fovea, version musicale du texte de la quatrième de couverture[Notes 1]. Transmedia : les collaborationsLa musique n'est pas le seul domaine où Léa Silhol aime s'associer avec d'autres artistes. En 2002 déjà, sa nouvelle Dialogue avec les Ombres (in Rêves d'Ulthar, ODS éditions) s'inspire d'un tableau de PFR, qui avait de son côté illustré plusieurs textes (Lucifer Opiomane, in Codex Atlanticus #5, 1998 ; Le Lys Noir, illustration publiée in Dragons & Microchips #19, 2001 ; Assassin, texte et illustration publiés in Dragons & Microchips #19)[Notes 2]. Sa position de directrice artistique aux éditions de l'Oxymore lui permettra de travailler en étroite collaboration avec les illustrateurs de ses univers[24], confiant par exemple à Christopher Shy la Mort des Conversations avec la Mort, et les teintes dans lesquelles elle baigne ; à Ruby les traits d'Angharad pour La Sève et le Givre, et à Dorian Machecourt[25] ceux de Finstern pour la version limitée du même roman[26] ; ou encore, à Frédérique Berthon les figures des fays, pour les illustrations intérieures de Musiques de la Frontière. En 2008, la place faite à ces collaborations gagne encore en importance. Dans Fovéa, les peintures, photographies et montages de PFR, Mad Youri, Estelle Valls de Gomis et Léa Silhol elle-même sont intégrés à l'œuvre et font pleinement partie du "jeu de pistes" auquel est convié le lecteur[23]. Dans Avant l'Hiver, les textes sont mis en regard de plusieurs dizaines de photographies de Mad Youri, Isabelle Ballester et Léa Silhol, prenant pour sujet la nature ; l'édition hardcover du recueil s'enrichit de Flexing the Echo, partie de remix et de rebonds d'une photographie au texte qu'elle inspire, et en retour du texte à la photographie, entre Mad Youri et Léa Silhol[27]. L'art de l'actionL'engagement est l'un des grands motifs de l'œuvre de Léa Silhol, de Nigredo[28] à Musiques de la Frontière où l'un des personnages-clés, Fallen, déclare dès sa première apparition chronologique : « Je suis né impliqué[29] ». Et c'est de même l'un des grands motifs de sa vie[Notes 3], depuis le prix de la Résistance qu'elle reçut à 14 ans[30] jusqu'à la création en 2013 du blog Adrenadream[31], dédié au débat d'idées et à l'action résistante. Son parcours artistique est ainsi jalonné d'initiatives dont sa position d'éditrice et d'auteure professionnelle lui permet d'être le fer de lance :
La Trame, ou les univers entrelacés de Léa SilholQuelle qu'en soit la diversité, l'ensemble des textes et univers de Léa Silhol sont liés les uns aux autres, et représentent autant de « fragments éclatés d'un monde parallèle et inter-tissé au nôtre[40] », en une architecture dont l'ampleur se révèle au fur et à mesure des parutions[41]. La Trame n’est pas une idée, un projet ou un plan. Simplement la restitution de la façon holistique dont [Léa Silhol] envisage toute chose[42]. Le Cycle de Vertigen et les Cours de FéerieFruit de « près de dix ans de recherche au cœur du folklore celtique... et d'amour fou pour les traditions féeriques écossaises[43] », le cycle de Vertigen, qui constitue une partie considérable des ouvrages pour l'instant publiés (La Sève et le Givre, Nigredo, Avant l'Hiver) présente l'univers des Cours féeriques et son évolution à travers les âges — un univers à la structure complexe, organisé en Clartés (Lumière, Ombre, Crépuscule)[44], et susceptible de changer selon les équilibres et bris du monde. Les lecteurs l'explorent à travers l'histoire des combats intérieurs et des rébellions politiques et guerrières du couple que forment Angharad et le seigneur Finstern, et sous l'angle de problématiques liées au destin, au poids des traditions, à la liberté des individus, à la quête d'identité. Le Dit de Vertigen doit son nom à la sensation exaltante éprouvée au moment précis de passer du monde mortel aux terres de Féerie[45], ou d'une Cour à une autre. Le Dit de FrontierCe pan de l'œuvre narre le retour de la Féerie dans notre monde contemporain, lorsqu'une génération d'êtres radicalement autres, assimilés par l'opinion publique à des changelins[46], naît dans des familles humaines et, reçue avec hostilité, emprisonnée dans des centres et ainsi poussée à s'organiser en gangs de hors-la-loi organisant l'évasion de ces jeunes grandis derrière les barreaux, se met en quête d'une cité où vivre, un lieu utopique[47], loin de l'incompréhension et de la répression des mortels[Notes 6] — cité connue communément sous le nom de Frontier, mais que les fays nomment Seuil (ce qui relie Musiques de la Frontière aux lointains événements narrés dans Nigredo)[48]. Isenne, Cité des ArtisansLa cité d'Isenne, « reflet exalté de Venise[49] », n'est pour l'instant connue qu'à travers des nouvelles éparses. Lithophanie (in Khimaira #12, 2001) fut le premier texte publié à l'invoquer, même si le récit prend place hors de ses murs. Y est présentée, à travers le personnage d'Ebben, la caste essentielle d'Isenne, qui fait sa renommée parmi les mortels : les Artisans, réputés pour leur travail du verre. Lumière Noire (in French Gothic, Les Belles Lettres, 2003), nouvelle également située à l'extérieur, dans une Angleterre au parfum victorien, aborde pareillement la cité par le biais, cette fois, des créations de ses Artisans, que l'on dit dotées de pouvoirs. C'est par Là où Changent les Formes (in Emblèmes #4 : Rêves, 2001) que les lecteurs ont pu pénétrer pour la première fois au sein d'Isenne, en découvrir de l'intérieur l'architecture, les castes et les rites ; publiée en 2005, la nouvelle Trois Fois (in Fiction #2) pousse l'exploration plus avant[50], permettant notamment au lecteur initié au monde de Vertigen de découvrir la forme des liens qui rattachent Isenne, ville légendaire du monde mortel, à l'univers des Cours féeriques[51]. ŒuvresRomans
L'édition Fission est limitée à 70 exemplaires signés par l'auteure.
Réédition chez France Loisirs, coll. "Fantasy", Paris, 2004, et chez Seuil, coll. "Points Fantasy", Paris, 2006.
En plus du tirage classique, il a été publié de ce roman une édition en coffret, limitée à 26 exemplaires signés, incluant le CD Alchemical Hooligan (long entretien audio entre Léa Silhol et Natacha Giordano[52]).
Réédition revue et augmentée chez Nitchevo Factory, coll. Résidence des Vertiges, février 2020. (ISBN 979-10-94902-23-3)
Publié en édition souple et en tirage hardcover, limité à 70 exemplaires et augmenté de la partie Architectonique, composée d'un entretien (ECHOSPACE), de documents rassemblés par l'auteure sur son travail (WINTER PARK), de documents liés à l'univers féerique qu'elle a créé (TEKTÔN – Plans de faille du Royaume), et de remix entre les photographies de Mad Youri et les textes de Léa Silhol (FLEXING THE ECHO).
Réédition en format souple chez Nitchevo Factory, coll. Résidence des Vertiges, juillet 2018 ; édition illustrée par Dorian Machecourt, et comprenant un index des personnages, lieux et artefacts présents dans l'ouvrage. (ISBN 979-10-94902-12-7)
Nouvelles intégrées au récit d'Avant l'Hiver
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000, et in La Tisseuse, Oxymore, 2004.
Précédemment publié in Les Chevaliers Sans Nom – Première époque, Nestiveqnen, 2001.
Précédemment publié in Khimaira #9, 2007.
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000, et in La Tisseuse, Oxymore, 2004.
Précédemment publié in Asphodale #2, ISF, 2003.
Nouveau roman dans l'univers de Frontier, paru en format souple dans la collection Résidence des Vertiges le 17 octobre 2015[53].
Paru en format souple dans la collection Résidence des Vertiges le 31 mai 2016[54].
Paru en format souple, illustré de photographies en couleurs, dans la collection Signature : Vertiges & Miroirs le 06 août 2018.
Réédition en format souple chez Nitchevo Factory, coll. Résidence des Vertiges, octobre 2018 ; couverture de Mad Youri. (ISBN 979-10-94902-14-1)
Paru en format souple dans la collection Résidence des Vertiges le 21 décembre 2018.
Paru en deux volumes, en format souple, dans la collection Résidence des Vertiges. La première partie a été publiée le 11 novembre 2019 (ISBN 979-10-94902-18-9) et la seconde le 09 décembre 2019 (ISBN 979-10-94902-19-6).
Également paru en édition intégrale, en format relié, le 17 décembre 2019 (ISBN 979-10-94902-22-6).
Paru en format souple dans la collection Résidence des Vertiges le 27 mai 2020.
Paru en format souple dans la collection Résidence des Vertiges le 16 juillet 2021.
Recueils de nouvelles
Réédition en format souple chez Nitchevo Factory, avril 2015 ; édition illustrée par Dorian Machecourt, et augmentée d'une bibliographie de l'auteure. (ISBN 979-10-94902-00-4)
Réédition en format relié chez Nitchevo Factory, septembre 2015, sous le titre Contes de la Tisseuse, suivi de Voix de Fées ; édition illustrée par Dorian Machecourt, et augmentée de la série de textes inédite Voix de Fées. (ISBN 979-10-94902-01-1)
Recueil accompagné d'une postface de l'auteure, Fins de Siècle, et d'une bibliographie rassemblant les références des nouvelles publiées entre janvier 1997 et mai 2003.
Nouvelles au sommaire de Conversation avec la Mort
Précédemment publié in Dragons & Microchips #19, ODS, 2001 ; réédité in Fovéa, Le Calepin Jaune, 2008.
Précédemment publié in Hauteurs #2, 2000.
Précédemment publié in Codex Atlanticus #5, La Clef d'Argent, 1998, et in Rêves d'Absinthe, ODS, 2001 ; réédité in Fovéa, Le Calepin Jaune, 2008.
Précédemment publié in Présences d'Esprit #26, 2001.
Précédemment publié in Rêves d'Ulthar, ODS, 2002.
Précédemment publié in Ailleurs #4, 2002.
Précédemment publié in Étoiles vives #9, Le Bélial', 2002.
Précédemment publié in Requiem #2, Cercle d'Études Vampiriques, 1997.
Précédemment publié in Les Manuscrits d'Edward Derby #6, ODS, 1999, et in Horrifique #29, 2000.
Précédemment publié in Chimères – 15 récits d'animaux fabuleux, Oxymore, 2003.
Nouvelle édition modifiée des Contes de la Tisseuse, plus fidèle au projet original de l'auteure : les textes de la dernière partie (renommée « Éternité ») y sont remplacés par la novella Le Vent dans l'Ouvroir. Les nouvelles sont accompagnées d'une préface de Léa Silhol, Comme un Director's Cut, et d'une postface analytique par Natacha Giordano, Le Fil et l'Eau. L'édition Fission est limitée à 70 exemplaires signés par Léa Silhol.
Nouvelles au sommaire de La Tisseuse
Précédemment publié in Chimères #46, 2000, et in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Faeries #1, Nestiveqnen, 2000, et in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Les Vagabonds du Rêve #1 – Femme et imaginaire, Oxalis, 2000, et in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000 ; réédité in Avant l'Hiver, Les Moutons électriques, 2008.
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Codex Atlanticus #8, La Clef d'Argent, 1999, et in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000 ; réédité in Musiques de la Frontière, Oxymore, 2004.
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000 ; réédité in Avant l'Hiver, Les Moutons électriques, 2008.
Publié avec une préface de Jess Kaan, Toucher Frontier, et une postface de Natacha Giordano, Près des Nids de Coucous. L'édition Fission, limitée à 99 exemplaires signés, est accompagnée d'un CD de 5 titres composés par PFR, song(s) 4 fay(s).
Réédition en format souple chez Nitchevo Factory, avril 2017 ; édition publiée avec une introduction inédite de Léa Silhol, la postface de Natacha Giordano incluse dans la précédente édition, et une bibliographie des textes de l'auteure liés à Frontier. Couverture de Dorian Machecourt. (ISBN 9791094902073)
Nouvelles au sommaire de Musiques de la Frontière
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000, et in La Tisseuse, Oxymore, 2004.
Précédemment publié in Emblèmes #2 : Sortilèges, Oxymore, 2001.
Précédemment publié in Elegy #22, 2002.
Précédemment publié in Emblèmes #12 : Polar, Oxymore, 2002.
Précédemment publié in Emblèmes #9 : La Route, Oxymore, 2003.
Précédemment publié in Traverses, Oxymore, 2002.
Recueil publié en tirage régulier (« Erythropsine edit ») et en édition limitée de 50 exemplaires imprimés en couleurs, accompagnée d'un miroir signé par l'auteure (« Chloropsine mix »).
Les poèmes et nouvelles sont précédés d'une introduction de Léa Silhol (Agent 007) et de trois préfaces, par Elyah Anoukian (L'Architecture vue dans un Miroir), Jed O'Connor (Entropique des Capricornes) et Sasha Bakounine (Bruit de Plumes dans le Placard d'En Haut) – le tout intégré à l'ensemble de l'œuvre et au jeu de piste et d'énigme qu'il constitue.
Nouvelles et poèmes au sommaire de Fovéa
Inclut des passages de Différentes Couleurs (Cinq Prières Japonaises), in Emblèmes #6 : Extrême-Orient, Oxymore, 2002.
Version « long dub » de la nouvelle publiée in Emblèmes #15 : Trésors, Oxymore, 2005.
Précédemment publié in Dragons & Microchips #19, ODS, 2001, et in Conversations avec la Mort, Oxymore, 2003.
Précédemment publié in Codex Atlanticus #5, La Clef d'Argent, 1998 ; in Rêves d'Absinthe, ODS, 2001, et in Conversations avec la Mort, Oxymore, 2003.
Précédemment publié in Jour de l'An 1000, Nestiveqnen, 1999, et in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Jour de l'An 2000, Nestiveqnen, 2000, et in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Précédemment publié in Contes de la Tisseuse, Nestiveqnen, 2000.
Couverture et illustrations intérieures de Dorian Machecourt.
Nouvelles au sommaire de Aucun cœur inhumain
Précédemment publié in Khimaira 12, 2001.
Précédemment publié in Emblèmes #4 : Rêves, Oxymore, 2001.
Précédemment publié in Elric et la porte des mondes, Fleuve noir, 2006.
Précédemment publié in Fiction (magazine) #2, Les moutons électriques, 2005.
Couverture et illustrations intérieures de Dorian Machecourt.
Nouvelles au sommaire de Nulle âme invincible
Précédemment publié in French Gothic, Les Belles Lettres, 2003.
Inédit créé à partir d'un remix de la nouvelle L'Étoile, au Matin, parue in Fovéa, 2008.
Inédit créé à partir d'un remix de la nouvelle La Faveur de la Nuit, in Asphodale #2, ISF, 2003, et Avant l'Hiver, Les Moutons électriques, 2008.
Précédemment publié in (en) Interfictions: an anthology of interstitial writing, Interstitial Arts Foundation (en), 2007.
Photographie de couverture de Mad Youri. Les nouvelles sont accompagnées d'une introduction de Léa Silhol, Speed Of Sound.
Nouvelles au sommaire de 340 mps
Précédemment publié in Emblèmes #15 : Trésors, Oxymore, 2015.
Précédemment publié in Elegy #14, 2001, et in Tatouages, Les Belles Lettres, 2005 ; (en) traduit sous le titre Under the Needle in Outsiders, ROC, 2005.
Précédemment publié in Fiction Spécial tome 2 : Les Noëls électriques, Les moutons électriques, 2007.
Photographie de couverture de Mad Youri ; édition illustrée par Léa Silhol et Dorian Machecourt.
Nouvelles au sommaire de Masshiro Ni
Précédemment publié in Emblèmes #6 : Extrême-Orient, Oxymore, 2002.
Précédemment publié in La Tisseuse, Oxymore, 2004, et Contes de la Tisseuse, Nitchevo, 2015.
Précédemment publié in Sacra — Parfums d'Isenne et d'Ailleurs, op. 1 : Aucun cœur inhumain, Nitchevo, 2016.
Précédemment publié in Fo/Véa : Leçons de Gravité dans un Palais des Glaces, Nitchevo, 2017.
Recueils de poèmes
Nouvelles isolées
Anthologies
Revues dirigées
Essais dirigés
Articles, essais, préfaces, tribunes isolés
Texte de l'entretien publié en VO dans le Livret Companion de cet Emblèmes, Éditions de l'Oxymore, 2004
Prix littéraires
Notes et référencesNotes
Références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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