Les femmes s’en mêlent (LFSM) est un festival itinérant ouvert à un large éventail de musiques, se déroulant dans plusieurs villes. Il met en valeur des artistes de la scène féminine de rock et musiques indépendantes.
Objectif du festival
C’est un festival ouvert à un éventail de musiques allant du rock à l'électro en passant par le folk, la samba, le blues, le hip-hop, le shoegazing ou le rock psychédélique[1]. Il met en valeur des artistes de la scène rock féminine et indépendante[2]. Le festival prend soin également d’associer dans sa programmation des figures marquantes et historiques, et de « jeunes pousses »[3].
L'organisation du festival ne correspond pas initialement à une volonté politique d'agir en faveur de l'égalité hommes / femmes, mais de mettre en exergue la création féminine. Le festival a également organisé une soirée en hommage aux Pussy Riot, et il est associé depuis quelques années à une organisation non gouvernementale, Women's Worldwide Web (W4), impliquée sur la promotion féminine dans le monde[4].
Historique
Le festival a démarré le , une soirée à Paris organisée par Stéphane Amiel [5], à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes[6]. Il s’appuie alors sur une programmation uniquement francophone (La Grande Sophie, Cornu, Claire Diterzi)[7]. La programmation de 1998 est également ramassée sur Paris. Puis les organisateurs décident d'étendre les spectacles sur plusieurs jours et plusieurs lieux, à Paris et en province, et, de façon plus limitée, dans des pays limitrophes, Bruxelles, Genève, etc. Et il élargit rapidement sa sélection à des artistes internationaux[8], dont, année après année, une filière nordique[9],[8], mais aussi des mises en avant d’artistes d’Angleterre, du Japon, d’Australie, etc.[10], se produisant quelquefois, au grand plaisir du fondateur, pour la première fois en France. C'est « un festival pêcheur de perles », selon l’expression du critique musical Françoise-Marie Santucci[11].
Depuis 1997, le festival a lieu tous les ans en mars ou avril, sauf en 2000, année sans festival à la suite de l'exercice 1999 caractérisé par un déficit financier[12].
Spectacles à Paris (six salles, dont l’Alhambra, le Point éphémère, l’Institut suédois…) et dans 32 autres villes en province (Brive-la-Gaillarde, Arles, Feyzin, Grenoble, Mâcon, Ajaccio…).
Dum Dum Girls - Christine and the Queens - Dark Dark Dark - Mirel Wagner - Mensch - Thus : Owls - My Brightest Diamond - Dillon - Ela Orleans - Giana Factory - Light Asylum - Beth Jeans Houghton - ...
Drab City, Natalie Bergman, La Battue, Luha, Kaki King, Brisa Roché, Maya Kamati, Minuit Machine, Glitter, Sama’Abdulhadi, Fred Fortuny, Denys & The Roses, Ottis Cœur, Good Morning TV, Black Sea Dahu, Sophia Kennedy, Gustaf, Dope Saint Jude, Tracy De Sa, Les Vulves Assassines, MZA Live, Léa Occhi, Eloi, Oxytocine, Venus Club, Sônge live dj set, Zinée, Cœur, Go Go Go, Romane Santarelli, Regina Demina, Séverine Daucourt, Laura Cahen, Coline Rio, Ausgang, Suzanne Belaubre