L'altitude varie de 43 mètres à 93 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 67 mètres d'altitude (hôtel de ville)[Carte 1].
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[6].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la Seine, fleuve long de 774,76 km[7], en bordure nord-ouest de la commune.
Sa longueur totale sur la commune est de 0,78 km[8].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 692 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Seine-Port à 8 km à vol d'oiseau[14], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[20],[21],[22].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[24]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[25]
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Dammarie-les-Lys comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[26],[Carte 2],
le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[27].
Urbanisme
Typologie
Au , Dammarie-les-Lys est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[29],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 6],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (43,31 %),
forêts (31,16 %),
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,68 %),
eaux continentales[Note 7] (3,95 %),
espaces verts artificialisés, non agricoles (2,59 %),
terres arables (1,31 %)[32].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
644,95 ha
62,99 %
650,99 ha
63,58 %
6,04 ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
12,78 ha
1,25 %
13,39 ha
1,31 %
0,62 ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
325,69 ha
31,81 %
319,03 ha
31,16 %
−6,66 ha
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes)
40,40 ha
3,95 %
40,40 ha
3,95 %
0 ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[33],[34],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine[35].
La commune compte 28lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[37] dont Vosves.
Quartiers
La Justice, Farcy, la Plaine-du-Lys, la Croix-Saint-Jacques.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 9 552 dont 36,8 % de maisons et 59,8 % d’appartements.
Parmi ces logements, 93,3 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 44,9 % contre 53,7 % de locataires[38],[Note 9], dont 35,8 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et 1,4 % logés gratuitement.
À Dammarie est accolé, à l'aide de la préposition lès, le nom de l'abbaye du Lys, qui est située sur le territoire de la paroisse. Historiquement, on a donc Dammarie-lès-Lys, qui signifie l'oratoire de la Vierge situé à côté de l'abbaye du Lys.
De nos jours, on écrit Dammarie-les-Lys (sans accent). Cette orthographe est reprise par le Code géographique français et est donc la seule orthographe officielle.
Histoire
De l'Antiquité à la Résistance
Dammarie-les-Lys existait déjà (sous une forme différente) dans l'Antiquité[49] mais est mentionnée dès le Xe siècle.
Le village était formé de plusieurs hameaux : Dammarie-lès-Lys, Vosves et Farcy-lès-Lys.
Sa construction débuta en 1244 et se termina vers 1253 sur une ancienne parcelle de vigne. En 1252, Blanche de Castille y fit sa dernière aumône. L'abbaye fut saccagée par les révolutionnaires vers 1793. Vendue en 1797, elle continua à se délabrer malgré les différentes restaurations entreprises.
Dammarie-lès-Lys entrera définitivement dans le XXe siècle avec l'apparition de l'industrie sur ses terres.
La fonderie Delatre & Frouard fut édifiée en 1911 par Pierre Courtier et inaugurée en 1917. Elle se situait à l'emplacement de l'ancienne fonderie Frébault. En 1949, elle se changea en laminoir. Sa fermeture définitive intervint en 1965. De cette société naîtra un ensemble de maisons individuelles construites après la Première Guerre mondiale en 1919.
La confiserie-chocolaterie Jacquin fut inaugurée en 1872. Elle se situait sur l'avenue de Chailly. L'entreprise fut cédée au groupe Perrier en 1962, puis une fusion d'entreprise s'opéra 1968 avec un déménagement sur Le Mée-sur-Seine en 1971. Sa fermeture définitive intervînt en 1980.
L'usine Everitube fut édifiée en 1927. Sa fermeture définitive intervint en 1996.
En 1959, un arrêté ministériel met en place la zone à urbaniser en priorité (ZUP) de la Plaine du Lys : 2 359 logements sont construits de 1965 à 1973. Louis Arretche, architecte ayant déjà officié dans les quartiers nord de Melun, en est l'urbaniste en chef. Elle regroupe de nos jours près de la moitié des habitants de la ville.
Les premières constructions se cantonnèrent aux alentours de l'abbaye puis sur le site des anciennes cités de l'usine Delattre et Frouard à partir de 1972. Plutôt que de réhabiliter le quartier le maire de l'époque a préféré y édifier un ensemble d'immeubles à l'image des villes voisines alors que le tissu industriel était déjà sur le déclin avec la fermeture définitive des fonderies Delattre et Frouard (+/- 800 pers.) en 1965, Ideal Standard (environ 1 200 pers.) en 1975 et le déménagement de la confiserie Jacquin en 1971.
En 1997, le quartier de la Plaine du Lys connaît de violentes émeutes à la suite du décès d'un jeune de la cité (Abdelkader Bouziane) lors d'une intervention de police. En 2002, deux autres jeunes de la ville, Xavier Dem et Mohamed Berrichi, décédèrent à deux jours d'intervalle, toujours dans le cadre d'opérations de police. S'ensuivit alors une longue bataille judiciaire et médiatique entre la municipalité et l'association Bouge qui bouge notamment, qui a fait l'objet d'un reportage sur Canal+, dans l'émission 90 minutes. Tour à tour l'OPHLM, puis la mairie et son maire Jean-Claude Mignon, furent condamnés à l'issue des actions en justice intentées par l'association Bouge qui bouge[réf. nécessaire].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [60],[61].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Dammarie-les-Lys est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [62],[63],[64].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[65]. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[62],[66].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [62],[67],[68].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[69],[Note 12].
En 2021, la commune comptait 22 845 habitants[Note 13], en évolution de +5,22 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le graphique montre bien l'industrialisation de la commune à partir du début du XXe siècle qui a entraîné l'arrivée d'une population importante. La construction des grands ensembles de l'Abbaye (années 1950) et de la Plaine du Lys (années 1970) font également progresser la population de plusieurs milliers d'habitants à ces périodes.
Les deux écoles privées sont Sainte-Marie, École adventiste du Lys[Quand ?].
Santé
La commune possédait autrefois la Clinique de l'Ermitage située au centre-ville, qui s'est ralliée aujourd'hui avec l'hôpital de Melun.[réf. nécessaire].
Hockey sur glace : les Caribous de Seine-et-Marne sont le seul club de hockey à évoluer dans le département, ils jouent à « La Cartonnerie ». Ils sont les héritiers du « Lys Hockey Club »[72].
Patinage artistique : le Club des sports de glace est le seul club de patinage artistique de Seine-et-Marne. Parmi ses licenciés figurent les champions de France Yrétha Silete en « Dames » et Morgan Ciprès en « Couple » avec sa partenaire Vanessa James[73].
Natation : Jean Boiteux est une piscine semi olympique. C'est aussi la piscine municipale, un club y est présent et des cours y sont enseignés. Dans cette piscine, il y a aussi possibilité de nager sans s'inscrire dans le club[74].
8 000 m2 entièrement consacrés au 7e art : 10 salles de cinéma dont 3 salles numériques permettant la diffusion de films en 3D, de 128 à 442 places pour accueillir 2 150 spectateurs au total. Le complexe possède aussi une partie consacrée aux jeux vidéo et d’arcades.
Un des plus grands kartings in door d’Europe
Surface de près de 4 000 m2 - un circuit de 500 m de développé - des karts de toute dernière génération - un espace détente avec écrans géants - à l’étage, un espace réunion destiné aux séminaires des entreprises.
Dans cet ensemble, on trouve de nombreux restaurants de diverses cultures culinaires, comme chinoise, japonaise, italienne ou française.
L'Espace Pierre-Bachelet [EPB]
Dans le complexe de la Cartonnerie, une salle de spectacles de 2 000 places et de nombreux espaces sportifs ont été construits pour les associations dammariennes, entre autres. Il s'agit de la plus grande salle de spectacle de Seine-et-Marne[76].
Deux autres structures s’installent également à la Cartonnerie : la Caisse Primaire d’Assurance Maladie et l’Institut RISE qui propose des formations.
Manifestations culturelles et festivités
Dans la ville est organisée « L'estival du Lys » depuis 2018[77].
Le 14 juillet a lieu un feu d'artifice, comme dans de nombreuses villes de France.
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 6 357, occupant 8 393 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 60,6 % contre un taux de chômage de 11,8 %.
Les 27,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,1 % de retraités ou préretraités et 12,1 % pour les autres inactifs[80].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 1 346 dont 6 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 55 dans l’industrie, 187 dans la construction, 894 dans le commerce-transports-services divers et 204 étaient relatifs au secteur administratif[81].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[83]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 2 en 1988 à 0 en 2010[82].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Dammarie-les-Lys, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Dammarie-les-Lys entre 1988 et 2010.
Ancien « pavillon des Hôtes » de l'abbaye, il fut le château de Victor de Fay de Latour-Maubourg. Après avoir été un centre aéré et une école maternelle sous le nom d'Arthur-Chaussy, il abrite aujourd'hui le centre des musiques Didier Lockwood.
Le château des Bouillants est une ancienne maison de maître, comme on en construisait beaucoup à Dammarie-lès-Lys au XIXe siècle, pour ces familles fortunées qui venaient s’y détendre non loin de Paris. Le général Julien Loizillon y a vécu et y est décédé[86].
Nommé également château des Hauts-Bouillants et villa Kéranic, le château fut acheté par la ville en 1986. Restauré, il est devenu, depuis 1993, l’espace municipal d’expositions. C’est ainsi qu’il accueille, chaque saison, des expositions touchant des domaines aussi divers que la peinture, la sculpture, la photographie, mais aussi la gravure, les sciences et l’histoire.
Le château Soubiran[87], proche de la forêt de Fontainebleau, date du XIXe siècle et est entouré d’un parc d’environ 7 hectares. Le château, doté d’une source alimentant un plan d’eau, accueille une ferme enfantine, où l’on peut observer de nombreux animaux. On peut aussi y pique-niquer, et y pratiquer un parcours de santé.
Un oratoire consacré à la Vierge fut élevé à la fin du XIe siècle ; l'église fut recons truite en 1535 et en 1859 ; elle possède un orgue[90].
L'église en plan allongé est orientée et dispose d'une nef avec une voûte en berceau et de collatéraux. Elle est terminée par un chevet polygonal. Elle a un clocher-porche couvert d'une toiture en pavillon.
L'intérieur de l'église est voûté d'ogives pour la nef et voûte d'arêtes pour les bas-côtés[91].
Les bâtiments de l'usine de la Compagnie Nationale des Radiateurs (CNR), construite en 1926-1928 au lieu-dit le Champ de Manœuvre sur 28 000 m2 par Eugène Freyssinet. L'usine fut opérationnelle en 1929 et fermée en 1975[95].
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : parti, au premier d'azur semé de fleurs de lys d'or, au second de gueules semé de châteaux donjonnés de trois tours d'or maçonnées de sable.
D'après le site de la ville, le logotraduit la volonté de la commune d'afficher le visage vivant et coloré d'une ville de 20 262 habitants, fière de son passé et résolument tournée vers l'avenir. On y retrouve des éléments caractéristiques de Dammarie-lès-Lys : la silhouette de l'abbaye en gris, et la fleur de lys d'une couleur chaude et lumineuse, qui témoignent de l'histoire de la commune : la Seine évoquée par le fil bleu, la forêt symbolisée par la couleur verte qui évoque, également, le dynamisme de la ville". (voir image ci-contre)
↑La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Pendant la révolution, on s'est attaché à supprimer « les-Lys », symbole royal, sans voir que Dammarie signifie « sainte Marie ».
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Sophie Bordier, « Législatives. Pourquoi Jean-Claude Mignon ne briguera pas un 7e mandat : Député depuis 1988 sur la 1re circonscription de Seine-et-Marne (Melun-Dammarie-les-Lys), Jean-Claude Mignon (LR), 67 ans, retire donc sa candidature après une investiture pourtant obtenue fin 2016 », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vanessa Relouzat, « Municipales à Dammarie : Gilles Battail (UMP) élu avec 64,47% des voix : Surprise à Dammarie-lès-Lys ! Gilles Battail (UMP) est élu, dès le premier tour. », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
↑Sophie Bordier, « Nemours-Melun : il va commercialiser le Chassebleau et les Bûchettes sénonaises : En rachetant les deux marques à leur propriétaire respectif, le patron de Des Lis Chocolat, Denis Jullemier, remet sur le marché ces deux bonbons dont la production et la vente s’étaient éteintes », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Reines, Maîtresses & Favorites : MARIE MANCINI, Hachette histoire, , 55 p., Page 49 : L'ingratitude de Marie : Il est convenu que Marie doit se retiter à l'abbaye de Dammarie-lès-Lys.
↑ a et bMairie de Dammarie-lès-Lys, « Chroniques de Dammarie-lès-Lys », Chroniques du Lys'Mag, sur mairie-dammarie-les-lys.fr, .
↑Faustine Léo, « Dammarie-les-Lys n’oubliera pas les airs de violon de Didier Lockwood : Décédé ce dimanche à 62 ans, le violoniste Didier Locwood laissera son empreinte dans la ville, notamment à travers son Centre des musiques qui a formé les meilleurs musiciens de maintenant, dont ses beaux-fils David et Thomas Enhco », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).