Les pays sont classés en quatre groupes selon leur IDH : « très élevé », « élevé », « moyen » et « faible ». Généralement, on considère un pays dont l'IDH est élevé ou très élevé comme développé, un pays dont l'IDH est moyen en développement et un pays avec un IDH faible en voie de développement.
La plupart des données utilisées pour calculer l'IDH proviennent d'agences des Nations unies ou d'organisations internationales telles que l'UNESCO, le DEAS, la Banque mondiale, le FMI et l'OCDE. À défaut, lorsqu'un des indicateurs est manquant, des modèles d'extrapolation entre pays sont utilisés[2].
Le PNUD actualisant ses méthodes à chaque rapport (les données de base pouvant être modifiées), les valeurs d'IDH ne sont pas strictement comparables d'un rapport à l'autre[3]. Cependant, le PNUD recalcule les valeurs d'IDH précédentes dans chaque rapport ; les données du rapport 2022 permet donc de comparer les IDH depuis 1990 entre pays et années.
Dans le Rapport sur le développement humain de 2010, l'indice de développement humain ajusté selon les inégalités (IDHI) a été introduit. Bien que l'IDH reste utile, il mentionne que « l'IDHI est le niveau réel de développement humain (tenant compte des inégalités) » et que « l'IDH peut être vu comme un indice de développement humain « potentiel » (c'est-à-dire le niveau maximum d'IDH qui pourrait être atteint en l'absence d'inégalités) »[4].
Classement 2021
Légende utilisée dans le classement
= augmentation.
= stagnation.
= diminution.
Bien que les valeurs d'IDH soient calculées plus précisément, le PNUD les arrondit volontairement à 3 décimales étant donné que les différences d'IDH ne sont pas statistiquement significatives à la quatrième décimale[2].