Il expose ensuite au Salon des artistes français à partir de 1884 sous le nom de « Louis-Paul Édouard-Fournier », mentionné comme résidant à la villa Médicis[4]. En 1888, sous le nom cette fois de « Louis-Édouard Fournier », il devient membre-sociétaire du Salon, et y expose chaque année au moins jusqu'en 1914 : à cette date, il réside à Paris au 22 de la rue Monsieur-le-Prince[5].
Louis-Édouard Fournier a participé à de nombreux projets monumentaux parmi lesquels les fresques de la décoration du Grand Palais à Paris : il y a réalisé des frises en mosaïque retraçant les grandes étapes de l'histoire de l'art, avec d'autres artistes comme Alexandre Falguière. En y incluant une série de portraits, il y rend hommage au commissaire général de l'Exposition universelle de 1900, Alfred Picard, à l'architecte Henri Deglane, représenté avec un compas, à côté duquel il a placé son autoportrait avec sa palette et ses pinceaux. Une autre de ses fresques intitulée Aux gloires du Lyonnais et du Beaujolais orne la salle des délibérations du conseil départemental du Rhône à Lyon. Il a aussi produit des peintures dédiées aux gloires lyonnaises.
L'Art dans les grandes civilisations antiques, 1900, mosaïque sur la façade côté Seine[10] ;
Les grandes Périodes de l'Art français, mosaïque d'une superficie de 284 m2 située à l'intérieur des loggias de la façade est du péristyle donnant sur l'avenue Winston-Churchill.
mairie du 6e arrondissement de Paris : Paris, Cité des Arts, 1906, plafond du grand salon en hémicycle, dit François Collet. Sur un nuage, une jeune femme drapée de rouge portant la couronne de la ville de Paris, son bras gauche posé sur l'écusson de la ville, accueille les allégories de l'Architecture, la Sculpture, la Peinture et la Musique.