Peintre de la transparence, de l'évanescence, des « fantômes liquides »[2] : ces qualificatifs reviennent souvent chez les critiques d'art qui reconnaissent en lui un peintre à la démarche particulièrement inventive et spectaculaire.
Desgrandchamps peint des figures laissant voir à travers elles que le minéral, les arbres, les autres, les objets continuent à exister. Sa peinture faite de jus très liquides crée des coulures, qu'il dit ne plus voir, mais qui participent à l'impression d'un monde à la fois très vivant et au bord de la disparition.
« Son œuvre ne s’inscrit dans aucun mouvement, ni aucune des catégories habituelles. Elle peut être dite « figurative », à cette nuance près que la figuration y est constamment déstabilisée et, en un sens, niée. Si un monde est représenté, c’est un monde mental[3]. »
Expositions individuelles et collectives (sélection)
Marc Desgrandchamps a participé à de nombreuses expositions. Deux rétrospectives lui ont été consacrées ces dernières années dans de grandes institutions françaises.
« […] Et le canard était toujours vivant », Abbaye Saint-André, centre d’Art contemporain, Meymac
« My Favorite Things », musée d’Art contemporain, Lyon
« Ombres et lumières, quatre siècles de peinture française », Mücsarnok-Kuntsthalle, Budapest (Hongrie) – Château royal, Varsovie (Pologne) – musée des Beaux-Arts, Bucarest (Roumanie)
« Singuliers », musée des Beaux-Arts de Canton (Chine)
2006 :
« Marc Desgrandchamps », Espace 315, musée national d’Art moderne – Centre Pompidou, Paris
2006 : Marc Desgrandchamps, textes de Catherine Millet et Jean-Pierre Bordas (langues (fr) et (en)), exposition à l'Espace 315 du Musée national d’art moderne, Centre Georges-Pompidou, du au , éditions du Centre Pompidou, Paris, 80 p.
2007 : Un état des choses, entretiens avec Frédéric Bouglé, à l’occasion de l’exposition au Creux de l’Enfer, du au , collection Mes pas à faire, éditions Creux de l’enfer, Thiers, 183 p.
2007 : Marc Desgrandchamps. Gouaches 2001-2006, texte de Anne Bertrand (langues (fr) et (en)), exposition du musée Baron Martin, Gray, 2006, Crac, édition Montbéliard, 72 p.
2008 : Marc Desgrandchamps, essai de Frank Schmidt (langues (fr) et (en)) accompagné de 34 illustrations, exposition de la galerie Zürcher, Paris, du au , coédition Panama musées et galerie Zürcher, 34 p.
2009 : Marc Desgrandchamps, textes par David Cohen (langue (en)), exposition au Zürcher Studio à New York, du au , éditions galerie Zürcher, 16 p.
2011 : Marc Desgrandchamps. Notes d’atelier, édition établie par Pascale Le Thorel, à l'occasion de l'exposition au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, du au , Actes Sud, 256 p.
2016 : Marc Desgrandchamps. Soudain hier, Lelong Editions, coll. Repères, (langues (fr) et (en)) (ISBN9782868821256), 80 p.
2017 : Lignes. Ecrits et entretiens, de Marc Desgrandchamps, Lelong Editions, (langues (fr))
Articles
2001 : art press, no 268 (mai), « Les fantômes liquides de Marc Desgrandchamps » par Richard Leydier, p. 29 à 33
↑Eric Tariant, « Marc Desgrandchamps, Peintre », Le Journal des Arts, no 451, .
↑Editions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Estampes contemporaines pour la Chalcographie du Louvre, Paris, Editions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, , 116 p. (ISBN978-2-7118-7088-2), p. 40.
↑Site artclair.com, Fabrice Hergott, « (...) il dirige pendant deux ans la Maison de la culture de Saint-Étienne. En 1985, il y présente les peintures de Markus Lüpertz, puis, la même année, trois peintres français, Vincent Corpet, Marc Desgrandchamps et Pierre Moignard. Une répétition pour l’exposition controversée qu’il organise à Beaubourg en 1987, deux ans après son arrivée. »lire en ligne (consulté le 28 mai 2010).
↑Site ville de Saint-Étienne, archives : histoire de la maison de la culture lire en ligne (consulté le 28 mai 2010).
↑Site artpointfrance.org, Marc Desgrandchamps, lire en ligne (consulté le 28 mai 2010).