Auteur et coauteur d'ouvrages sur l'art et les artistes, Bernard Ceysson est aujourd'hui galeriste.
Biographie
Bernard Ceysson, né à Saint-Étienne, fait ses études dans cette même ville et à Lyon.
C'est dans sa ville de naissance, en août 1967, qu'il prend la direction[2] du musée d'Art et d'Industrie, après le départ de Maurice Allemand[3] qui a déjà mis en place « les bases de la collection moderne du musée ». Bernard Ceysson va poursuivre et amplifier ce mouvement en réorganisant les collections et en initiant une politique[2] d'animation et d'acquisition résolument orientée vers l'art moderne et contemporain qui permettra l'acquisition d'œuvres de : « Picabia, Schwitters, Alexandra Exter, Magnelli, Hélion… ; Dubuffet, Fautrier, Soulages, Bram van Velde… ; Klein, Warhol, Dine, Stella, Judd, LeWitt, Viallat et les artistes français du groupe Support-Surface… ». En 1973-74 il est le commissaire de l'exposition « Nouvelle Peinture en France : pratiques/théorie » qui consacre[4] l'expérience du groupe Supports/Surfaces au moment de sa dissolution.
Au début des années 1980, il est l'un des principaux acteurs du projet pour un nouveau musée consacré à la mise en valeur d'une collection de plus en plus à l'étroit. Néanmoins il va accepter de prendre la direction du musée national d'Art moderne au centre Georges Pompidou à Paris, mais il n'y fera qu'un bref passage[5] d'un an de à . Durant cet intervalle parisien, il est, entre autres, l'auteur de la préface du catalogue[6] « Vincent Corpet, Marc Desgrandchamps, Pierre Moignard » sur l'exposition présentée par deux jeunes conservateurs Fabrice Hergott et Anne Baldassari[7], dans les galeries contemporaines du musée.
Il retourne à Saint-Étienne prendre la direction des musées de la ville et juste à temps pour l'inauguration et l'ouverture au public[8] () du nouveau musée d'Art moderne et contemporain.
Gérard Fromanger : Rétrospective 1962-2005, Somogy, (fr) et (en), (ISBN978-2850568466), 160 p.
Notes et références
↑Philippe Piguet, « Bernard Ceysson, du musée d'Art moderne de Saint-Étienne à la galerie IAC », dans L'Œil, n° 578, mars 2006 ; texte intégral (consulté le 8 juin 2010).
↑ a et bSite Mam Saint-Étienne, 1967-1987, lire en ligne (consulté le 8 juin 2010).
↑Site MAM Saint Étienne, 1947-1967, Maurice Allemand ; lire en ligne (consulté le 8 juin 2010).