Marcello FabriMarcello Fabri
Marcello Fabri, pseudonyme de Marcel Louis Faivre, né le à Miliana (Algérie) et mort le à Mont Hydra à Alger (Algérie) est un poète, pamphlétaire, essayiste, écrivain, dramaturge, philosophe, critique d'art et peintre français. BiographieMarcello Fabri est le dernier né d'une famille de quatre enfants. Son père Jules Xavier Faivre est originaire de la Haute-Saône et l'époux de Marie Félicité Faivre, née Régnier. Cette famille s'installe en Algérie dans les années 1845. Il a quinze ans à la mort de son père et a déjà écrit ses premiers poèmes qui sont publiés dans les Annales Africaines et dans la nouvelle revue L'Écho d'Alger. Cette même année, il entre dans l'administration de la Poste pour avoir son indépendance. Ami de son compatriote le peintre Augustin Ferrando (1880-1957), ils vont planter leurs chevalets dans la campagne algéroise. Il part à Paris en 1909 et y passera deux années. Parmi ses amis, il compte le compositeur Charles Berlandier, le sculpteur Émile Gaudissard (1872-1956), l'écrivain Robert Migot, Jean Pomier, un des fondateurs du courant algérianiste et directeur de la revue Afrique, le peintre André Thomas Rouault (1899-1949), les poètes Alfred Rousse et Albert Tustes. En 1915, il épouse Geneviève Germain, musicienne et femme de lettres sous le nom de plume de Jacques Duvaldizier. Ils auront ensemble cinq enfants : Gérard, Marcel-Henri (dit Mario) qui deviendra compositeur de musique, Geneviève, Lionel et Monique. Ils s'installent à Paris en 1919 où Marcello Fabri fonde La Revue de l'Époque. En 1937, il cofonde la Fédération africaine des travailleurs intellectuels (FATI) avec Augustin Ferrando pour faire connaître en métropole la culture de l'Algérie française. À la fin de 1937, à travers sa revue L'Âge Nouveau, il est à l'initiative de la fondation du prix de poésie que va décerner l'académie Mallarmé en 1938. Cette revue littéraire fait une grande place aux idées philosophiques et aux préoccupations sociales du temps. Y écrivent, entre autres, Jean Catulle-Mendés, Paul Valéry et Alfred Villot. Rentré à Alger à la fin du mois d', il doit par la force des choses exploiter un domaine pour faire face au quotidien. Il a toujours gardé le contact avec ses amis de Paris comme Paul Achard, Alexandre Ballot et Georges Duhamel. Il meurt des suites d'une hémorragie cérébrale le dans sa villa du Mont Hydra à Alger. À Alger, son tombeau en lave fut sculpté en taille directe par son ami Paul Cognasse. Sa veuve contribuera à faire connaître, éditer et rééditer son œuvre jusqu'à son propre décès. En 2001, une association a été fondée pour promouvoir son œuvre. ŒuvresPoésie
Théâtre
Essais
Romans
Création de revues
Notes et référencesAnnexesBibliographie
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