Marie-Christine de Navacelle (née le est une responsable d'institutions culturelles en France et à l’étranger. Elle est programmatrice de cinéma et fondatrice du festival Cinéma du réel au Centre Georges Pompidou.
Biographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Après des études de lettres à la Sorbonne, elle débute comme assistante à la Bibliothèque Mazarine de l'Institut de France en 1965, puis passe le concours de conservateur en 1976 a 1988. Chargée du secteur audiovisuel à la bibliothèque publique d'information (de 1976 à 1988). Chef de la Division des Programmes de la Direction de la Communication du Ministère des Affaires Etrangères (de 1988 à 1995). Directrice de l’Institut Franco-Japonais de Tokyo (de 1996 à 2001). Directrice du Centre Culturel Français du Cambodge (de 2002 à 2003). En poste à la Bibliothèque nationale de France, chef du Service Images du Département de l'audiovisuel (en 2003).
Carrière
En 1969, elle est nommée à la bibliothèque de l’École nationale supérieure des bibliothèques (dite Bibliothèque de Massy)[réf. nécessaire].
En 1976, elle est affectée à la bibliothèque publique du Centre Pompidou qui était en préfiguration où elle est chargée de l'audiovisuel[1].
Elle dirige en 1979, au Centre Pompidou, le festival qui prit alors le nom de Cinéma du réel[2],[3], fonction qu'elle assure près de 10 ans[4],[5].
En 1988, elle est détachée au ministère des Affaires Étrangères où elle est chargée de la diffusion du cinéma français à l’étranger et des coproductions de films[6].
De 1996 à 2002, elle dirige les Instituts français de Tokyo[8] et Yokohama où elle organise, entre autres, une rétrospective intégrale des œuvres de Robert Bresson.
Avec Agnès b. et le soutien de l'Asahi Shimbun, le journal japonais, elle fait en 1997 et 1998 circuler un Festival de films français à travers tout le Japon[réf. nécessaire].
En 2002, elle prend la direction du Centre culturel du Cambodge à Phnom Penh, Siem Reap et Battembag[réf. nécessaire]. Elle participe à l'initiative de Rithy Panh, à la création d'un Centre d'Archives du Cambodge[Lequel ?][réf. nécessaire].
En 2003, elle rejoint la Bibliothèque nationale de France où elle est chargée du cinéma et organise avec les Cahiers du cinéma un cycle de débats autour du livre et du cinéma Écrire/filmer[9].
Depuis[Quand ?], elle est conservatrice indépendante, essentiellement entre la France et le Japon[réf. nécessaire], sur des expositions[Lesquelles ?] et des présentations de films[Lesquelles ?] et publie des livres sur le cinéma.
Expositions
Ulysse Alice O'hisse, exposition sur les livres d'enfants au Forum du Centre Pompidou en 1978.
Le Mail art en 1997 à Tokyo dans le cadre de l'Année de la France au Japon.
Hiroshima mon amour avec des photos d'Emmanuelle Riva à Hiroshima, Tokyo, Osaka puis en France à la Maison de la Culture du Japon et au Festival de Lectoure, de 2007 à 2010.
Depardon/Tokyo 1964-2016, pour la Fondation Chanel au Nexus Hall de Ginza en 2017.
Hiroshima 1958 avec Chihiro Minato (Ed Inscript Tokyo, 2008)
Tu n'as rien vu à Hiroshima (Ed Gallimard, 2009)[13]
Fred Wiseman (coédition Moma de New York et Gallimard, 2011)[14]
Notes et références
↑« Explorer une autre réalité », sur lemonde.fr, : « Le succès considérable remporté les années écoulées est le résultat d'un énorme travail accompli à partir de la B.P.I. par Marie-Christine de Navacelle, responsable du service audiovisuel, en liaison étroite avec deux organismes intéressés au premier chef par le cinéma documentaire, le C.N.R.S. audiovisuel de Jean-Michel Arnold et le Comité du film ethnographique de Jean Rouch. »
↑Clarisse Fabre, « L’image brouillée du Cinéma du réel », sur lemonde.fr, : « En 1979, la Bibliothèque publique d’information (BPI) du Centre Pompidou créait, sous l’impulsion de la responsable du secteur audiovisuel de l’établissement Marie-Christine de Navacelle, le Cinéma du réel sous l’égide du cinéaste ethnologue Jean Rouch. »
↑Marie Fillet, René Fillet, biographie à plusieurs voix, BPI, (lire en ligne)
↑Jacques Mandelbaum, « L'art délicat du fragment » : « On est loin de la longévité des valeureuses pionnières, Marie-Christine de Navacelle (1978-1987) et Suzette Glenadel (1987-2004). »
↑Jean-Luc Douin, « "Ecrire/Filmer" invite écrivains et cinéastes au dialogue », sur lemonde.fr, : « C'est pour rappeler et marquer la présence de l'audiovisuel dans cette institution que Marie-Christine de Navacelle a créé il y a plusieurs mois, avec la complicité des Cahiers du cinéma,un cycle de rencontres intitulé "Ecrire/Filmer". »