Mellow GoldMellow Gold
Albums de Beck Mellow Gold est le troisième album de Beck sorti en mars 1994, et son premier via un label majeur, à savoir DGC Records (Sonic Youth, Nirvana, Weezer, etc.).
HistoriqueDébut 1991, de retour à Los Angeles après une infructueuse tentative de percer sur la scène alternative new-yorkaise, Beck s'installe dans le quartier huppé de Los Feliz, et profite de son temps libre pour s'enregistrer sur cassette et enchaîner les prestations dans les bars locaux[3]. Petit à petit, son univers folk atypique éveille l'attention de labels indépendants, tels que Bong Load Custom Records (Kyuss, Fu Manchu)[4].
En , Bong Load Records convainquent Beck du potentiel de Loser[3] et en publient 500 exemplaires. Très vite, les stations locales (les universitaires KNDD, KCRW, KXLU, puis la plus renommée KROQ) s'emparent du titre, lui octroyant des passages radios quotidiens[2], et Beck gagne en popularité, s'attirant les convoitises des majors Warner et Capitol. Rattaché que de manière partielle au label DGC Records (branche de Geffen Records) qu'il vient de signer[3],[4], et fermement décidé à conserver son indépendance musicale, il rejoint son ami Calvin Johnson (Beat Happening) dans le nord du pays, à Olympia, pour enregistrer ce qui sera le successeur de Mellow Gold, One Foot in the Grave, et en profite pour publier son deuxième album, Stereopathetic Soulmanure, via le label Flipside, suivi de près par le tant attendu "Mellow Gold", en .
Plus qu'un single à succès, le titre tend à s'ancrer dans le mouvement "slacker" de l'époque, associé à la Génération X; cette jeunesse désabusée qui trouve refuge dans les mouvements alternatifs et la musique grunge. Beck démentira cependant cette étiquette : « Je me trouvais à Olympia, et quelqu'un m'a appelé pour m'annoncer que le clip [de Loser] allait être diffusé en avant-première explique-t-il au magazine Rolling Stone en 1994. Le type à l'antenne baratinait sur ce mouvement de feignants [traduction littérale de "slacker"], prétendant que Loser en était une sorte d'hymne. Et moi de rétorquer "Quoi ?! Éteignez-moi ça ! Feignant mon cul". [...] Je n'ai jamais eu l'occasion de me prélasser, j'ai trimé pour un job payé 4$ de l'heure juste pour survivre. Ce mouvement "slacker", c'est bon pour les gens qui trouvent le temps nécessaire à être déprimés par tout ce qui les entoure »[4]. Liste des titres
Notes et références
Liens externes
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