Il acquiert une certaine notoriété avec Un homme de trop de Costa Gavras en 1967. En 1971, il connaît le succès avec son rôle de petit truand apprenti braqueur de banques dans Max et les Ferrailleurs de Claude Sautet.
Sa carrière se poursuit à travers une centaine d'apparitions au théâtre et au cinéma, souvent dans des rôles secondaires marquants au cinéma et parfois dans certains rôles principaux à la télévision, comme François, le mari fou de Claude Jade dans Fou comme François (1979). Quelques années plus tard, Creton et Jade sont encore mariés dans Treize (1981), un film écrit par Michel Creton lui-même.
Il a effectué également des doublages de films, prêtant sa voix de manière occasionnelle à Robert De Niro ou encore à David Carradine.
De 2001 à 2009, il incarne dans la série Central Nuit de France 2 un commandant de police rude et solitaire, mais juste et droit.
Engagement social pour l'aide au handicap
Michel Creton est également connu pour son engagement constant depuis 1966[2] visant à améliorer le sort des personnes en situation de handicap.
L'acteur a ainsi inspiré un amendement à la loi du , en vue d'assurer la continuité de prise en charge des personnes en situation de handicap au-delà de l'adolescence. Connu sous le nom d'amendement Creton, ce texte permet aux jeunes handicapés de rester dans un établissement adapté au-delà de l'âge de 20 ans, jusqu'à ce qu'ils aient trouvé une solution durable dans une structure pour adultes[3].
Depuis , Michel Creton est le parrain de l'association Turbulences qui a créé et gère La Maison du xxie siècle à Saint-Dié-des-Vosges. Cet établissement inauguré en 1995 constitue un centre pilote de rééducation pour personnes handicapées qui, dans l'esprit de l'amendement prôné par l'acteur et adopté par le Parlement s'adresse dans le même lieu tant aux adultes qu'aux enfants[4].
Début 2011 à Cambrai, la résidence Michel Creton est inaugurée sur le site des Papillons blancs du Cambrésis, une association qui se dévoue dans l'accompagnement des personnes handicapées mentales.
↑Jean-Yves Barreyte et Carole Peintre - Délégation ANCREAI Île-de-France - CEDIAS, « Les jeunes adultes relevant de l’amendement Creton », Direction de la recherche des études des évaluations et des statistiques, (consulté le ).