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Miguel Tellado
Miguel Tellado Filgueira ([miˈɣel teˈʝaðo filˈɣejɾa]), né le à Ferrol (province de La Corogne), est un homme politique espagnol, membre du Parti populaire (PP). Il est porte-parole de son groupe parlementaire au Congrès des députés depuis . Il est élu en député au Parlement de Galice, après une carrière de journaliste puis de collaborateur politique. Il est promu par Alberto Núñez Feijóo porte-parole du PP de Galice en puis secrétaire général deux ans plus tard. Sa carrière politique nationale commence en , comme vice-secrétaire général du Parti populaire et sénateur. Élu député au Congrès lors des élections générales de 2023, il est nommé porte-parole du groupe parlementaire par Alberto Núñez Feijóo quelques mois plus tard, avec pour mission de mener une opposition virulente au nouveau gouvernement de Pedro Sánchez. FamilleMiguel Tellado Filgueira naît le à Ferrol[1], dans la province de La Corogne. Il est le plus jeune d'une fratrie de sept enfants[2]. Sa mère, Consuelo Filgueira Pérez, meurt en [3]. Il est marié avec une journaliste rencontrée au cours de sa carrière. Ils ont deux enfants[2]. Formation et carrièreMiguel Tellado étudie à l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle (USC), où il obtient un diplôme en sciences politiques[4]. Il commence à travailler comme journaliste en . Il travaille d'abord au sein de la radio municipale de la ville de Fene, puis rejoint un journal diffusé dans la comarque de Ferrol[5]. En , il devient directeur du service de presse de la mairie de Ferrol, un poste qu'il occupe jusqu'à son recrutement en comme responsable des relations presse du groupe des élus du Parti populaire (PP) de la députation provinciale de La Corogne[4]. Parcours politiqueDébutsInitialement, Miguel Tellado gravite dans l'orbite du Bloc nationaliste galicien (BNG), après avoir milité au sein du Mouvement étudiant universitaire (MEU), un syndicat étudiant d'obédience nationaliste. Selon l'ancien maire de Fene Xosé María Rivera Arnoso, Miguel Tellado « se montrait ouvertement nationaliste et de gauche » et aurait envisagé d'adhérer au BNG, sans franchir le pas[2]. En , il est nommé directeur de cabinet de la conseillère[a] au Travail et au Bien-être social Beatiz Mato[4]. Il quitte cette fonction en pour devenir directeur de cabinet du maire de Ferrol José Manuel Rey[5]. Cadre du PP de GalicePour les élections régionales anticipées du 21 octobre 2012, Miguel Tellado est placé en 4e position sur la liste du Parti populaire (PP) dans la circonscription de La Corogne[6]. Le , le président du PP de Galice (PPdeG) et président de la Junte Alberto Núñez Feijóo crée la surprise en le nommant porte-parole du PPdeG. Il accède à ce poste, vacant depuis plus de trois mois, alors qu'il ne fait même pas partie de la direction du groupe parlementaire et que son nom n'était pas cité parmi les potentiels candidats, la nomination d'une femme étant attendue en raison du caractère exclusivement masculin des plus hauts dirigeants du PP en Galice[7]. L'élection d'Alfonso Rueda comme président du PP de la province de Pontevedra en oblige Alberto Núñez Feijóo à choisir un nouveau secrétaire général du PPdeG[8]. À nouveau, le président du PPdeG fait le choix de la surprise et appelle à cette fonction le suivant Miguel Tellado alors qu'il ne faisait pas partie de la liste officieuse des prétendants[9]. Anticipant une campagne électorale difficile, Feijóo choisit Tellado pour sa véhémence et sa capacité à attaquer frontalement ses adversaires[5]. La liste pour la commission exécutive dont Miguel Tellado fait partie est ratifiée le lendemain à plus de 97 % des suffrages exprimés[10]. Il est reconduit dans ses fonctions lors du congrès de [11]. Vice-secrétaire national du PPAprès avoir été élu président national du Parti populaire lors du XXe congrès, Alberto Núñez Feijóo compose le le noyau dur de son équipe de direction et promeut ainsi Miguel Tellado vice-secrétaire général délégué à l'Organisation. Il a la responsabilité de coordonner le parti sur l'ensemble du territoire[12]. Remplacé le suivant par Paula Prado au secrétariat général du PP de Galice[13], il est élu le sénateur par le Parlement galicien, par 41 voix pour et 31 abstentions, alors que la tradition voulait jusqu'à présent que l'élection se fasse à l'unanimité, et démissionne de l'assemblée régionale[14]. Il est assermenté dès le lendemain par le président du Sénat Ander Gil au palais du Sénat à Madrid[15]. Son siège est repris le par María Belén Salido[16]. Après la décision du président du gouvernement socialiste Pedro Sánchez de convoquer des élections générales anticipées le , Miguel Tellado est intégré le à la direction du comité de campagne du PP, avec pour mission de constituer les listes de candidats dans les différentes circonscriptions[17]. Dix jours plus tard, il est investi tête de liste au Congrès des députés dans la circonscription de La Corogne[18]. La répartition des responsabilités internes au PP au sein du « triumvirat » qu'il forme avec la secrétaire générale Cuca Gamarra et le coordonnateur général Elías Bendodo se révèle inefficace, source de tensions et de critiques après la victoire à la Pyrrhus des élections générales[19],[20]. Porte-parole du groupe au CongrèsLe suivant, il est choisi par Alberto Núñez Feijóo comme porte-parole du groupe populaire au Congrès des députés en remplacement de Cuca Gamarra[21]. Son nom était effectivement cité depuis plusieurs jours pour occuper cette fonction, ce qui aurait pour conséquence de dissoudre le « triumvirat » au sein de la direction du PP[22]. Le journal El País analyse le choix de ce représentant de « l'aile dure » du PP comme celui d'une « ligne dure » et d'une « opposition sans pitié »[21] tandis que l'agence Europa Press cite des sources internes qui présentent Miguel Tellado comme un « profil dur » en adéquation avec l'opposition « ferme » et « implacable » que le PP entend exercer[23]. La députée Carmen Fúnez le remplace comme vice-secrétaire à l'Organisation[23]. D'après El País en , sa manière d'exercer le porte-parolat est critiquée par ses homologues des autres groupes, sauf de Vox, qui lui reprochent des interventions agressives, trop longues, hors de propos et sa mise en cause permanente de la présidente du Congrès Francina Armengol lors des réunions à huis clos de la conférence des portes-paroles, qui présentent un caractère essentiellement technique[24]. Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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