Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Vif, le Countirou, le ruisseau des Bessous, le ruisseau de Lestrique, le ruisseau de Malgoude et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« Condomine - Mirepoix ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mirepoix est une commune rurale qui compte 3 120 habitants en 2021. Elle appartient à l'unité urbaine de Mirepoix. Ses habitants sont appelés les Mirapiciens ou Mirapiciennes.
Sur le plan historique et culturel, Mirepoix fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[1].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 47,28 km2[6],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 47,69 km2[9]. L'altitude du territoire varie entre 276 m et 462 m[10].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographiqueAdour-Garonne[13]. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le Countirou, le ruisseau des Bessous, le ruisseau de Lestrique, le ruisseau de Malgoude, un bras de l'Hers, Canal des Moulins de Mirepoix, Canal du Moulin de Basset, la Coume Factou, le Pintat, le ruisseau Abéouradou, le ruisseau Combe de Saint-Martin, le ruisseau de Fajous, le ruisseau de la Clef, constituant un réseau hydrographique de 75 km de longueur totale[14],[15].
L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 km, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes[16].
Le Countirou, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Tabre et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[17].
Le ruisseau des Bessous, d'une longueur totale de 11,2 km, prend sa source dans la commune de Lafage et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Manses, après avoir traversé 3 communes[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 773 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Léran à 12 km à vol d'oiseau[21], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,2 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].
Un espace protégé est présent sur la commune :
« Condomine - Mirepoix », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 8,5 ha[27].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[31] :
les « coteaux du Nord-Mirapicien » (1 893 ha), couvrant 8 communes dont 4 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[32] ;
Au , Mirepoix est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[38].
Elle appartient à l'unité urbaine de Mirepoix, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[39],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (31,4 %), terres arables (15,8 %), prairies (15 %), zones urbanisées (3,7 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), eaux continentales[Note 6] (0,2 %)[42]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 066, alors qu'il était de 1 954 en 2013 et de 1 871 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mirepoix en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,3 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 58 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57,8 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Hers-Vif, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant l'Hers figure la crue torrentielle de 2014 de l'Hers amont affectant en particulier le village de Lassur[45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Mirepoix[46]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[47].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 13 septembre 2010[48].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[49].
Dans le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[50].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mirapixo en 1063[51].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale assez fréquente issue de l'occitan mira peis « (lieu d'où l'on) regarde les poissons »[51],[52], ce qui fait référence à l'emplacement de la ville, bâtie à proximité d'un gué sur l'Hers, aux eaux suffisamment claires et limpides en cet endroit pour pouvoir y admirer les poissons[52].
Remarque : les formes anciennes des différents Mirepoix, Mirepeix (Basse-Pyrénées, Mirapes 1181) et de la forme diminutive Mirepeisset (Aude, de Mirapisce 1271) impliquent toutes cette signification pour ce type toponymique occitan[51].
La ville, initialement établie près du lit de l'Hers, sur sa rive droite, est inondée par une violente crue qui emporte la majeure partie de la population faisant plus de mille morts[53] (à la suite de la rupture du verrou du lac de Puivert) en 1289, et non 1279, comme l'erreur ancienne d'un copiste l'a longtemps fait croire.
Totalement détruite, elle est rebâtie immédiatement sur l'autre rive de la rivière, mais cette fois sur une terrasse naturelle surélevée, cédée par le seigneur de Mirepoix.
Mirepoix n'est donc pas à proprement parler une bastide (ville nouvelle de repeuplement), mais une ville ancienne reconstruite sur les plans urbanistiques en vigueur à cette époque et qui sont typiques des bastides.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[56],[57].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].
En 2021, la commune comptait 3 120 habitants[Note 7], en évolution de −1,33 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Collège et lycée polyvalent régional regroupés au sein de la cité scolaire de Mirepoix[70]. Le lycée, le seul du département de l’Ariège à vocation technologique, n’a jamais cessé d’affirmer sa vocation de pôle technologique depuis son installation en 1968 dans les locaux actuels[71].
Culture et événements
Espace culturel André-Malraux.
Premier dimanche de juillet : Salon du livre d'histoire locale de Mirepoix.
3e weekend de juillet (depuis 1979[72]) : Fêtes Historiques de Mirepoix. Durant quatre jours des animations et spectacles sont proposés de jour et en soirée. Un grand défilé, multi-époques est présenté le dimanche après-midi.
Premier weekend d'août (depuis 1988) : Festival MiMa[73], festival des arts de la marionnette. Durant 4 jours, la ville est décorée par un scénographe et de très nombreux spectacles (régionaux, nationaux et internationaux) sont joués dans différents lieux de la bastide.
Chaque année se déroule le festival Castel Artès promouvant la musique classique à Mirepoix et alentour[74].
Saison de concerts (de mai à octobre) en la cathédrale par les amis de l'orgue.
Début de la rentrée scolaire, exposition scientifique organisée par l'association Vive la science.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Pays de Mirepoix[75].
Une déchetterie intercommunale existe depuis sur la commune[76].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 729 personnes, parmi lesquelles on compte 71,5 % d'actifs (59,2 % ayant un emploi et 12,3 % de chômeurs) et 28,5 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 11]. Elle compte 1 477 emplois en 2018, contre 1 357 en 2013 et 1 403 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 052, soit un indicateur de concentration d'emploi de 140,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,8 %[I 12].
Sur ces 1 052 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 548 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 70,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 17,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
424 établissements[Note 11] sont implantés à Mirepoix au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
424
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
29
6,8 %
(12,9 %)
Construction
34
8 %
(14,2 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
159
37,5 %
(27,5 %)
Information et communication
7
1,7 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
13
3,1 %
(2,8 %)
Activités immobilières
25
5,9 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
55
13 %
(13,2 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
66
15,6 %
(14,4 %)
Autres activités de services
36
8,5 %
(8,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (159 sur les 424 entreprises implantées à Mirepoix), contre 27,5 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[77] :
SJCP, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (2 116 k€) ;
Bastirem, supérettes (1 823 k€) ;
Recaero Composites - Socam, construction aéronautique et spatiale (1 787 k€) ;
SARL Ferrand Philippe Et Fils, travaux de revêtement des sols et des murs (916 k€) ;
Agence Hamilton, agences immobilières (502 k€).
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[78]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[79].
1988
2000
2010
Exploitations
52
35
31
Superficie agricole utilisée (ha)
2 297
2285
2246
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 52 lors du recensement agricole[Note 14] de 1988 à 35 en 2000 puis à 31 en 2010[79], soit une baisse de 40 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[81]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 297 ha en 1988 à 2 246 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 44 à 72 ha[79].
Le palais épiscopal, pour la partie située dans le prolongement de la nef de la cathédrale, date du XVe siècle[82],[83]. Il fut bâti, également, par Philippe de Lévis. Le bâtiment perpendiculaire fut construit au XVIIIe siècle à la demande de l'évêque Jean Boyer.
Elle date du XVe siècle : le , Guy III de Lévis donne aux habitants de la cité le droit d'élire des consuls. Après la crue dévastatrice de l'Hers en , il leur fait concession, quelques jours plus tard, de cent sétérées de terre sur la rive gauche de la rivière pour y bâtir la ville nouvelle. En l'année 1500, les consuls se voient octroyer le droit de bâtir leur maison sur le solier de la maison de Justice. Le , ils achètent une maison pour en faire l'Hôtel de Ville. Elle faisait office de tribunal, de salle de conseil et de prison. La poutre de façade, ou poitrail, est un cœur de chêne d'un seul tenant de près de 12 mètres de long et de plus de 60 cm d'épaisseur. 104 sculptures ornent les extrémités des sommiers (poutres perpendiculaires à la façade) et les piliers de soutènement.
Elle date de 1372. La tour se trouvant à proximité, aujourd'hui propriété privée, est celle de Charles de Montfaucon, seigneur de Rogles (XVIe siècle). Elle servait de poste de guet.
À l'ouest du Grand Couvert, un écusson porte la date de 1573. Une carte de l'Ariège, œuvre des frères Poulain, est peinte au plafond du Couvert (côté Est de la place).
Maisons d'illustres personnages
On notera la maison du maréchal Bertrand Clauzel et celle de l'astronome Jean-Joseph Vidal[84], né et mort à Mirepoix ( - ), qui avait installé un observatoire dans sa maison natale pour ses études sur la planète Mercure, en particulier, et qui a laissé des mémoires scientifiques qui font encore autorité. De même, les Hôtels de Montfaucon, des Lévis sont à signaler.
L'église Notre-Dame-et-Saint-Michel
L'église Notre-Dame-et-Saint-Michel est située dans le cimetière, avenue Victor Hugo, elle présente quatre tableaux dont trois retracent la fondation et l'œuvre des Trinitaires, et un retable du XVIIe siècle. On peut voir dans le cimetière le mausolée du maréchal Clauzel ainsi que les tombeaux du colonel Petitpied, du gouverneur Émile Pinet-Laprade, et du couple d'écrivains Raymond et Marie-Louise Escholier.
Dans la périphérie, la fontaine des Cordeliers date du XVIIe siècle. C'est en 1272 que les franciscains « cordeliers » s'étaient installés à Mirepoix, à la demande de Guy Ier de Lévis (1216).
L'ancien château de Mirepoix, dont la première mention remonte à 960, avait été pris en même temps que la cité, le , jour de la Saint-Maurice, par les croisés de Simon de Montfort. Celui-ci l'avait donné à Guy de Lévis (c'est le que ce dernier reçoit un domaine d'environ 200 km2, dont Mirepoix est le siège). Le château ne prit le nom de « Terride » qu'au XVIe siècle, en vertu d'une convention conclue entre Jean de Lévis et Catherine-Ursule de Lomagne, qui lui apporta en dot la baronnie de Terride en Gimois (commune de Labourgade, où se trouve le château de Terride, en Tarn-et-Garonne). Il est classé à l'inventaire des monuments historiques en 1875.
Pierre Poisson ou Peysson, architecte originaire de la ville, il fut appelé en Avignon par Benoît XII pour y édifier une partie du Palais des Papes[85]
Jacques Fournier (c.1280-1342), évêque de Mirepoix, inquisiteur. Il a été élu pape sous le nom de Benoît XII en 1342. Il était le troisième Pape d'Avignon.
Pierre-Paul Riquet (1609-1680), qui conçut et réalisa presque entièrement le canal du Midi, vécut à Mirepoix de 1634 à 1646 en tant qu'officier de la chambre à sel. Marié à Catherine de Milhau, il fit baptiser à Mirepoix ses quatre premiers enfants avant d'aller s'installer à Revel.
Marie le Pech de Calages (1631-1661), poétesse, vécut à Mirepoix avec son mari, Henri de Calages, receveur du grenier à sel de la ville[86]. Plusieurs fois couronnée par l'Académie des Jeux Floraux.
Raymond Escholier (1882-1971), romancier, journaliste, critique d'art. Auteur, en collaboration avec son épouse, de Cantegril.
Marcel Pagnol (1895-1974), romancier, dramaturge et cinéaste, était professeur à l'École Supérieure devenue aujourd'hui Résidence des Trinitaires.
Pierre Daboval (1918-2015), peintre et dessinateur, retiré à Mirepoix à partir de 1998.
Terence Macartney-Filgate(en) (1924-2022), réalisateur britannique-canadien qui habite à Mirepoix. Il a réalisé et écrit une centaine de films dans une carrière de plus de 50 ans.
Claude Labatut né le à Mirepoix. Finaliste du championnat de France de rugby en 1969 avec le Stade toulousain[89]. A joué à Toulouse et Mauvezin. Troisième ligne aile (1,76 m, 84 kg).
Pierre Salettes né le à Mirepoix. Vainqueur du championnat de France de rugby à XV en 1979 avec Narbonne et finaliste en 1974. A joué à Quillan et Narbonne. Talonneur (1,80 m, 90 kg).
Mirepoix dans la culture
Un des sketches du film d'horreur grand-guignolesque The Theatre Bizarre, The Mother of Toads, réalisé par Richard Stanley, se passe à Mirepoix. Le protagoniste principal, qui effectue des recherches sur diverses formes d'ésotérisme et de mouvements occultes, y emmène sa femme. On peut y voir la maison des consuls, ses sculptures et une librairie située non loin, qui se trouve être tenue par une bien étrange vieille femme...
Héraldique
Blason
De gueules, à un poisson (truite) d'or posé en fasce et au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or[90].
Détails
Ce blason est établi tardivement (au début du XIXe siècle). L'armorialDe gueules à un poisson d'or posé en fasce et un chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or, date quant à lui de 1697. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Félix Pasquier, Cartulaire de Mirepoix, t. 1, Introduction historique, Toulouse, Imprimerie et librairie Édouard Privat, (lire en ligne), t. 2, Textes (lire en ligne)
Gratien Leblanc, La "bastide" de Mirepoix, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973, Société Française d'Archéologie, Paris, 1973, p. 344–366
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[7],[8]
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[80].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cAlbert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, réédition Librairie Guénégaud, Paris, 1984, p. 458b.
↑ a et bBénédicte Boyrie-Fénié et Jean-Jacques Fénié, Toponymie des Pays Occitans, p. 301, édition Sud-Ouest, 2007
↑Bruno Tollon - Le palais épiscopal de Mirepoix - p. 381-391, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1973.