MonosyllabeLe monosyllabe est un vers d'une syllabe (ou de deux syllabes si la seconde syllabe est muette). Il est rare qu'un poème soit uniquement fait avec des monosyllabes. Le plus souvent, le monosyllabe se trouve en alternance avec un ou des mètres plus longs. UsageLe monosyllabe (en grec monos = « seul »[1]), vers d'une syllabe, est rarement utilisé en isométrie, sauf, comme le relève Michèle Aquien, « cas de prouesse technique », par exemple un sonnet de Jules de Rességuier[1] : Fort — Jules de Rességuier, Sur la mort d'une jeune fille Le plus souvent, à l'instar des autres vers courts[2], il est employé en hétérométrie[3], comme dans le vers-écho, « où la reprise instantanée de la rime reproduit un effet semblable à celui de la rime couronnée »[1]. Le vers monosyllabe est à distinguer du vers monosyllabique, qui désigne un vers composé de mots monosyllabiques, tel le vers de Phèdre de Racine : « Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon cœur »[1]. ExemplesMonosyllabes en alternance avec d'autres mètresQuarantain de Max Elskamp : Un cœur de femme — Max Elskamp, Aegri Somnia, « Un cœur » Monosyllabes utilisés seulsSonnet de Jean Goudezki : Ô — Jean Goudezki, Hercule ou La vertu récompensée, « À la campagne » Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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