Montigny-le-Tilleul (en wallonMontgneye-Tiyoû, localement Mont’gnî[2]) est une communefrancophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut, ainsi qu’une localité du même nom ; parfois écrit de cette manière, « Montignies-le-Tilleul »[2] ; où siège son administration.
Elle est née le de la fusion de Montignies-le-Tilleul et Landelies.
Toponymie
868 : Montiniacum : endroit montueux.
1277 : Montegni-le-Tigneux : Montigny-le-galeux, le-pouilleux ou du-teigneux (en wallon : tîgneu).
Sous l'administration française au début du XIXe siècle, Montigny-le-Tigneux laisse la place à Montigny-le-Tilleul dans les actes d'état-civil.
Après l'indépendance de la Belgique en 1830, l'on retrouve alternativement les deux orthographes, Montignies-le-Tilleul et Montigny-le-Tilleul dans les actes officiels.
1976 : lors de la fusion des communes, l'orthographe Montigny-le-Tilleul est définitivement retenue[3].
Histoire
De l'Antiquité, le curé Blondeau de Montigny-le-Tilleul a retrouvé au XIXe siècle de nombreux tessons et différentes monnaies romaines notamment au Warichais et au-dessus de l'écluse Jambe-de-Bois[4] à Landelies.
Au Moyen Âge, Montigny-le-Tilleul relevait de la châtellenie de Thuin. Jean, avoué de Thuin était seigneur de Rianwez et de Montigny en 1277. Le 22 juin 1277, il prononce une sentence arbitrale sur les droits réclamés par les habitants de Montigny-le-Tilleul. Par la suite, Montigny-le-Tilleul dépendra, au niveau administratif et religieux, de la Principauté et du diocèse de Liège[5].
En 1612, un fourneau et une usine à fer sont érigés à Bomerée le long de l'Eau d'Heure. À la fin de l'Ancien Régime, ils appartenaient à une des plus anciennes familles de la noblesse belge, les de Looz-Corswarem[6].
Avec l'occupation de la Belgique par les révolutionnaires français, Montigny-le-Tilleul est rattaché en septembre 1795 au Hainaut.
En juin 1815, des combats opposent les troupes françaises du 2e corps du général Reille et l'infanterie prussienne dans les bois de Montigny-le-Tilleul. Au retour de la bataille de Waterloo, Jérôme Bonaparte et son état-major séjournent à Montigny-le-Tilleul.
Les ressources de Montigny-le-Tilleul ont longtemps reposé sur l’agriculture et l’exploitation de carrières calcaires. Au XIXe siècle, plusieurs chantiers navals s'installent sur le cours de la Sambre à la suite de sa canalisation. L'on note également à cette époque la présence d'une forge et d'une fenderie le long de l'Eau d'Heure et de clouteries. Étant donné sa proximité avec le bassin minier de Charleroi, la commune a vu l'installation du charbonnage de la Forte-Taille, exploité de 1875 à 1935[7].
Lors de la Première Guerre mondiale, Montigny-le-Tilleul est l'un des théâtres de la bataille de Charleroi entre la IIIe armée allemande du général Von Bülow venant de la vallée de la Sambre et la Ve armée française du général Lanzerac. Débouchant de Marchienne par les chemins de fer de la Sambre, les Allemands envahissent Montigny-le-Tilleul en remontant la rue de Beaumont, se servant d'otages belges comme boucliers humains. Après quelques échanges de tirs, les Français se retirent pour ne pas les blesser ou les tuer. Le soir, sept otages sont exécutés par les Allemands[8].
De juillet 1942 à septembre 1944, la commune de Montigny-le-Tilleul est intégrée au Grand Charleroi sous occupation allemande.
La commune est traversée par la Sambre et bordée à l'est par son affluent l'Eau d'Heure. Son altitude varie de 100 mètres au niveau de la Sambre à 215 mètres dans le quartier Vésale. Le relief est parfois accidenté avec des affleurements de rochers surtout en bord de Sambre qui a creusé une profonde vallée entre les terrains gréseux et calcaires.
Au niveau géologique, Montigny-le-Tilleul est traversé par la Faille du Midi séparant le synclinal de Namur au nord et le synclinal de Dinant au sud qui s'incurve vers le sud formant l'anse de Jamioulx. Pour cette raison, son sous-sol est constitué d'une variété de composants tels des gisements de fer et de houille, du grès du Famennien supérieur, du schiste et des calcaires de la deuxième moitié de l’ère primaire (il y a +/- 350 millions d’années). En bord d'Eau d'Heure et le long de la Sambre à Landelies, le plissement hercynien a dressé les couches de roches calcaires, déposées au fond de la mer tropicale du Carbonifère qui occupait le territoire à cette époque[10].
La commune est traversée par la Sambre et par son affluent, l'Eau d'Heure.
Armoiries
Blason de Montigny-le-Tilleul. Ces armoiries sont basées sur le sceau du village de 1785 qui montrait un tilleul. Le petit écu montre les armoiries de Guillaume-Joseph Comte de Looz, dernier seigneur de Landelies à la fin du XVIIIe siècle.
Blasonnement :D’or à un arbre au naturel terrassé de sinople, chargé en abime d’un écu écartelé : aux 1 et 4, burelé d’or et de gueules de dix pièces (Looz), aux 2 et 3 d’argent à deux fasces de sable (Diest) et sur le tout d’hermine à deux fasces de gueules (Corswarem)[11].
Les Calcaires de la Sambre à Landelies : située le long de la Sambre à Landelies, cette carrière exploite un gisement de calcaire depuis près de deux siècles. L'utilisation du calcaire sert à la décoration, la construction et l’industrie à destination des entreprises et des particuliers. Une scène du film Mandy avec Nicolas Cage a été filmée en 2018 sur le site des carrières de la Sambre avec des scènes de cascade et l'explosion d'un bâtiment. [14] ;
Le port de plaisance de Landelies : il est géré par le Yacht Club de Haute Sambre et accueille des bateaux de plaisance ne dépassant pas quinze mètres de long[15];
L'hôpital André Vésale : compte 351 lits se focalisant sur les aînés et les maladies chroniques avec un hôpital de jour gériatrique. Le plus grand laboratoire du sommeil de Wallonie s'y trouve ainsi que le laboratoire de médecine expérimentale de l’ULB[16];
L'hôpital Léonard de Vinci : compte 173 lits se focalisant sur la réadaptation avec trois pôles d’activité : neurologique, locomotrice et cardio-pulmonaire[17].
Montigny-le-Tilleul possède des commerces et des supermarchés sur son territoire.
Charbonnages
En 1868, la Société de Forte-Taille creusa en profondeur le puits Avenir situé sur l'emplacement actuel du complexe de la plaine de jeux de Marchienne-au-Pont. Auparavant, les puits et bures étaient peu profonds car sur ce territoire, les veines de terre-houille affleuraient le sol ; pour le reste les va-et-vient entre le fond et la surface étaient assurés par des cuffats. La terre-houille de ce puits avait une faible teneur en cendre (7 %) et contenait seulement 11 % de matières volatiles ; aussi la fabrication de boulets, agglomérés au brai, était-elle une spécialisation de l'endroit[18].
Le conseil général de la Société anonyme-franco-belge du charbonnage de Forte-Taille avait décidé, en sa réunion du 5 octobre 1910, de créer et puis d'émettre 3 000 obligations de 500 francs belges. Était prévu un intérêt de 4,5 % l'an, soit 22,5 francs par titre, payables par coupons semestriels de 11,25 francs les et de chaque année, et pour la première fois le . Quarante coupons étaient attachés à chaque titre (les 3 000 signés à la main), mais la société avait prévu un tableau d'amortissement de ces obligations de 500 francs nominal, remboursables à 510 francs en 30 ans. La première société anonyme de Forte-Taille avait été constituée en 1865 et une reconstitution eut lieu en avril 1875, La constitution par actes de 1886, dont il est question sur l'obligation, se rapporte à l'apport complémentaire de capitaux français, d'où la dénomination modifiée en « Société anonyme franco-belge ». Cette augmentation de capital, décidée en 1910, survint logiquement au moment des travaux préparatoires du nouveau siège, dans le bois partiellement démodé du Spinois[19].
Entretemps, en 1913-1914, la société mit en exploitation le siège Espinoy dont la crise économique eut raison en 1935. L'abandon complet n'eut lieu qu'en 1958. Il occupait normalement 350 personnes et une inflammation de grisou, due à la défectuosité d'une lampe, y fit douze tués, le 12 octobre 1920. Un autre coup de grisou fait cinq morts le . La reconnaissance souterraine dont nous avons parlé et qui est à l'origine de l'implantation de cette houillère, a été la première dans notre contrée à utiliser le système à rodage avec couronne de diamants. C'est donc la société de Forte-Taille, par ce sondage de 1906, qui commença l'étude des régions géologiquement inconnues de la partie méridionale du bassin carolorégien[20].
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Politique
Liste des bourgmestres avant la fusion des communes
Hubert Joseph Cappe (1800-1807) : maire de Montigny-le-Tigneux/Montigny-le-Tilleul, marchand de cloux et bourgeois ;
Joachim Cappe (1807-1825) : maire/mayeur ;
Guillaume Wilmet (1825-1856) : bourgmestre ;
Gustave Wilmet (1856-1888) : bourgmestre libéral et avocat au barreau de Charleroi. Un des fondateurs de la Société paléontologique et archéologique de Charleroi en 1863.
Émile Blondeau (1889-1895) : bourgmestre libéral et médecin ;
Jules Durant (1895-1903) : bourgmestre libéral et docteur en médecine ;
Georges Wilmet (1903-1912) : bourgmestre, conseiller provincial et médecin ;
Clotaire Cornet (1939-1976) : député-bourgmestre libéral, médecin et résistant.
Vie politique après la fusion des communes
Depuis 1976, la vie politique de Montigny-le-Tilleul est dominée par le parti libéral en coalition avec d'autres partis.
De 1976 à 2000, Philippe Cornet, fils de Clotaire Cornet, du parti libéral est élu et réélu à la tête de la commune de Montigny-le-Tilleul. À partir de 2001, Véronique Cornet, sa fille, occupe le poste de bourgmestre à la tête d'une majorité libérale jusqu'à son décès en 2015[21].
La bourgmestre actuelle est Marie Hélène Knoops, du Mouvement réformateur. Elle occupe ce poste depuis 2015, ayant été réélue en 2018 et 2024. Elle est également kinésithérapeute.
La répartition des 21 sièges de conseillers communaux est, depuis les élections communales de juin 2024, la suivante :
Au niveau des TEC, Montigny-le-Tilleul est desservi par les bus : 1, 70, 71, 75, 77, 91, 170 et 173.
Landelies dispose d'une gare sur la ligne ferroviaire Charleroi-Central - Maubeuge et se trouve également sur le RAVeL W6 « Au fil de l’eau », itinéraire cycliste en site propre. Cet itinéraire emprunte le chemin de halage le long de la Sambre et relie Landelies à Charleroi et Thuin. Par ailleurs, Landelies se situe sur la route EuroVelo3, également nommée « Véloroute des pèlerins » . Il s'agit d'une route longue de 5 122 km qui relie Trondheim en Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. L’itinéraire traverse ainsi sept pays, la Norvège, la Suède, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique, la France et l’Espagne[23].
Patrimoine
L'église Saint-Martin de style gothique hennuyer en pierre bleue et moellons du pays principalement construite vers 1550 est classée au patrimoine immobilier de Wallonie. S'y trouve un mobilier de qualité comprenant un Christ en bois, un autel majeur en marbre rouge, un calvaire en bois polychrome du XVIe siècle, les fonts baptismaux, un vitrail représentant Sainte-Elisabeth de Hongrie et des dalles funéraires alignées aux armes des familles nobles (dont les de Corswarem) et des ecclésiastiques dans le porche.
Le château de Bomerée remonte pour ses parties les plus anciennes au Moyen Âge. Vers 1800, il a été acquis par des maîtres de forge qui avaient installé des forges le long de l'Eau d'Heure. Il a notamment été la propriété de Georges Croquet. Il a été complètement rénové en 2020 par la famille Mathieu.
Le château Wilmet. Les anciennes constructions de l'Hôtel de Ville actuel remontent au XVIIe siècle. Dès le début du siècle dernier, le château devint la propriété de la famille Wilmet, d'où son nom Château Wilmet ou Château du Centre. Mais en 1918, un industriel-câblier, M. Baudewyns en fit l'acquisition pour 75 000 francs. II vint l'habiter en 1924. Un magnifique parc d'une contenance de près d'un hectare et demi, entretenu à la perfection, ceinturait le corps de logis. L'Hôtel de Ville à cet emplacement est donc assez récent, puisque son occupation par les services communaux remonte à 1951 seulement[24].
Monument Roger Desaise dans le parc de l'hôtel de ville.
Ferme de Malfalize. Gardant la vallée de la Sambre face au village de Landelies, la ferme de Malfalize porte le nom d'une seigneurie connue depuis le XIIIe siècle. En 1451, elle est achetée par l'abbaye d'Aulne à Jean Deprez de Clermont. Actuellement, les bâtiments des XVIe et XVIIIe siècles s'articulent autour d'une grande cour étendue vers la droite lors de l'extension tardive de l'exploitation, et accessible par un porche sous simple bâtière. Corps de logis probablement du XVIe siècle construit sur deux niveaux en moellons de grès et calcaire, greffé latéralement d'une tourelle d'escalier[25].
Petit patrimoine religieux :
potales : de Notre-Dame des Fougères, Notre-Dame de Lourdes, Notre-Dame de la Salette, Sainte-Marie ;
croix de Notre-Dame de Grâce ;
chapelle Notre-Dame au Bois ;
chapelle-calvaire de La Plagne (datant de 1882).
Promenades et tourisme vert
Réserve naturelle et ornithologique de Landelies
La réserve naturelle de Landelies, Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB), en aval de ce village occupe un versant escarpé de la vallée de la Sambre. Elle couvre une surface de 24 hectares.
Le site est situé sur un plateau calcaire couvert de bois. L'on y trouve une chênaie calcicole comportant diverses variétés telles que des charmes, érables champêtre, frênes, mérisiers, etc. Des pelouses calcaires sont présentes sur les crêtes rocheuses. L'on note également des massifs de buis dans le sous-bois. On y trouve en abondance une plante rarissime en Belgique : l'arabette tourette. Plusieurs espèces de rapaces nocturnes et diurnes ont établi leur nid sur le site d'anciennes carrières calcaires[26]. Les sentiers qui y sont tracés en surplomb de la vallée de la Sambre permettent de rejoindre ces anciennes carrières de Landelies, principal site d'escalade dans la région de Charleroi.
Bois du Prince
En amont de Landelies, de nombreux sentiers à l'intérieur du Bois du Prince en bord de Sambre ou sur son versant permettent de relier ce village au site touristique de l'Abbaye d'Aulne.
Culture
Le Foyer culturel de Montigny-le-Tilleul propose un panel d'activités : théâtre, foire aux vinyles, ateliers, conférences, expositions, concerts, etc.
L'Auditorium René De Cooman au CHU Vésale accueille des conférences, spectacles et concerts de musique.
Académie Paulin Marchand : arts parlés (éloquence-déclamation et théâtre), musique (solfège, chant, clarinette-saxophone, flûte traversière, guitare, piano, orgue, hautbois, batterie, Trompette-cornet-bugle-trombone-tuba-baryton, violon-violoncelle) et danse. Stéphanie Huang, violoncelliste belge finaliste du Concours musical international Reine Élisabeth, y a obtenu un certificat de formation musicale.
Bibliothèque « L'Envol des mots » qui propose des activités pour petits et grands et la ludothèque « La Boite Magique ». La bibliothèque dispose d'une lettre d'information mensuelle.
Bibliothèque Thomas Peeters à Landelies.
Cinéma : une scène du film Mandy avec Nicolas Cage a été filmée en 2018 sur le site des carrières de la Sambre avec des scènes de cascade et l'explosion d'un bâtiment.
Folklore et musique
Un petit cortège de gilles et de « paysannes » se déroule le 1er dimanche de juillet, de 14 à 19 heures.
Le village de Landelies dispose de son propre folklore la « Ducasse D'Jean » qui se déroule le troisième week-end de septembre. On y promène le dimanche un mannequin confectionné puis volé par un villageois le jeudi qui sera immolé par le feu sur la place principale au coucher du soleil.
Depuis 2009, a lieu au printemps le Thirtysfaction Festival. Ce festival pop/rock, avec une touche de chanson française, met en avant des groupes belges. Il détient le titre officieux de « premier festival de la saison »[27]
Enseignement
École Saint-Jean Berchmans :
Bomerée (maternelle et deux premières classes primaires) ;
L'Église (quatre dernières classes primaires) ;
La Station (maternelle).
Enseignement communal :
École de Landelies (maternelle et primaire) ;
École des Fougères (maternelle) ;
École de Malfalise (maternelle) ;
École du Grand Chemin (maternelle et primaire) ;
École du Docteur Cornet (maternelle et primaire) ;
Académie Paulin Marchand : arts parlés, musique et danse.
La Ribambelle des Baladins : garçons de 6 à 8 ans ;
La Meute des Louveteaux : garçons de 8 à 12 ans ;
La Troupe des scouts Éclaireurs : garçons de 12 à 16 ans ;
Le Poste des Pionniers : garçons de 16 à 18 ans ;
Unité Guides : filles de 5 à 17 ans et garçons de 5 à 7 ans[28] ;
La Chaumière des Nutons : garçons et filles de 5 à 7 ans ;
La Ronde des Lutins : filles de 7 à 11 ans ;
La Compagnie des guides aventures : filles de 11 à 15 ans ;
La Chaine des guides horizons : filles de 15 à 17 ans ;
Les Petits Potes : garçons et filles de tout âge vivant avec un handicap.
Sport
Montigny-le-Tilleul dispose d'un hall sportif qui accueille depuis 1994 différents clubs sportifs[29]:
Royal Basket Club Montagnard : club de basket masculin jeunes et adultes ;
Basket Féminin Montagnard : club de basket féminin jeunes et adultes ;
Academy Futsal Montigny : club de football en salle jeunes et adultes ;
FS Montigny : club de futsal masculin pour adulte ;
Divertisport ASBL : cours de psychomotricités pour jeunes ;
Felice Montigny : club de futsal pour adulte.
À Landelies, la salle Laloyaux accueille différents clubs/disciplines sportives : Judo Club de Landelies, psychomotricité, gymnastique, danse de salon et Yoga ;
Tennis Club Bois du Prince ;
Tennis Club/Padel Les Acacias ;
Judo Club Sambre et Heure ;
Cyclisme ;
Football : AS Montigny qui joue au stade du Bois Frion dans le championnat provincial du Hainaut ;
Escalade : rochers calcaires de Landelies en bord de Sambre, hauts de 35 mètres. Ils proposent des voies équipées de difficulté moyenne à extrêmement difficile en dalle et une via ferrata ;
Marche : Club pédestre « Les Sympas de Landelies » ;
Club de Tir L50 (Landelies) : tir au pistolet et à la carabine en calibre 22LR à titre sportif (disciplines de tir olympique) ;
Pêche : le long de la Sambre et de l'étang, ancien bras de la Sambre ( « al vîye Sambe » ), à proximité de l'Abbaye d'Aulne.
Personnalités liées à la commune
Jacques de Corswarem (1521-1595) : chevalier et seigneur de Herck-Saint-Lambert, de Landelies et de Niel né à Montigny-le-Tilleul ;
Georges Croquet (1862-1936) : homme politique belge et industriel décédé dans le château de Bomerée et inhumé à Montigny-le-Tilleul ;
Jules Sottiaux (1862-1953) : écrivain en wallon, chantre de la Wallonie né et inhumé à Montigny-le-Tilleul ;
Roger Desaise (1895-1960) : poète et dramaturge né à Montigny-le-Tilleul ;
Joseph Vanderhaegen (1906-1994) : coureur cycliste, mort à Montigny-le-Tilleul ;
Pierre Neuville (1943-) : joueur de poker né à Montigny-le-Tilleul ;
↑Arrêté royal du 17 septembre 1975 portant fusion de communes et modification de leurs limites, art. 317 (corrigé par l'erratum au Moniteur belge du 28 octobre 1975) : « Les communes de Montignies-le-Tilleul et Landelies sont fusionnées en une nouvelle commune qui portera le nom de Montigny-le-Tilleul. »
↑Guy Weyn, Mont-sur-Marchienne : son histoire, sa paroisse, son château et son aspect d'antan, Wépion,
↑Théodore Bernier, Dictionnaire du Hainaut géographique, historique, archéologique, biographique et bibliographique, Bruxelles, Culture et Civilisation, (lire en ligne), p. 396
↑André Warzée, Exposé historique et statistique de l'industrie métallurgique dans la Hainaut, Mons, Masquillier et Dequesne, (lire en ligne), p. 84
↑Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, La bataille de Charleroi, 100 ans après : actes de colloque, Charleroi, 22 et 23 Août 2014, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, (lire en ligne)
↑Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 562.
Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN2-87009-588-0, lire en ligne)
Henry Bury, Montigny-le-Tilleul terre wallonne à travers les âges : contribution à son histoire, Les amis de Montigny, , 184 p.
J. Sottiaux, Histoire de Montigny-le-Tilleul, Marchienne-au-Pont,
Guy Weyn, « Les avoués de Thuin : Contribution à l’histoire de l’abbaye de Lobbes et des seigneurs de Marchienne, Mont-sur-Marchienne et Montigny-le-Tilleul », Documents et rapports de la Société royale d’archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LVIII, 1979-1981, p. 73-168.
Dr Huybrecht, Montigny-le-Tilleul Landelies : De la Belle Époque aux années folles, A.S.B.L. Les Amis de Montigny, , 78 p.
Bernard Huybrecht, L'Entité de Montigny-le-Tilleul, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN2-84253-357-7)
Bernard Huybrecht, L'Entité de Montigny-le-Tilleul & Aulne, t. II, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN978-90-76684-99-4)
Présence et Action Culturelles, Montigny-le-Tilleul en images anciennes, Montigny-le-Tilleul, Scaillet, , 56 p.
Présence et Action Culturelles, Montigny-le-Tilleul en images anciennes, deuxième album, Montigny-le-Tilleul, Scaillet, , 64 p.
Les Amis de Montigny, Montigny d'hier et d'aujourd'hui, Gilly, A.S.B.L. Les Amis de Montigny, , 81 p.
Roger Foulon, La Thudinie, Mons, Imprimerie Provinciale du Hainaut, , 102 p.