, année de la canicule. Claude (Philippe Lellouche), juif d’Algérie arrivé en France quinze ans plus tôt, emmène sa jeune femme Isabelle (Julie Gayet), ses deux garçons Simon (12 ans) et Bibou (8 ans), et Mamie, sa belle-mère, en Bretagne. C’est Isabelle qui, ayant surpris Claude en flagrant délit d’adultère, a choisi pour ces vacances le petit village où elle est née : le Rocher Abraham.
Dès le lendemain de leur arrivée, Bernard (Gérard Darmon) et Bernadette (Vanessa Demouy), Jacky (Christian Vadim) et Marie-Jeanne (Julie Bernard), deux couples d’amis, les y rejoignent. Ils sont accueillis avec méfiance par les autochtones, principalement au café Pondemer, le café du village où les hommes se retrouvent. Juifs pieds-noirs, bretons catholiques… Parisiens, provinciaux : la cohabitation n’est pas facile.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
Quelques anachronismes émaillent le film. Notamment, Lucien Dufour écoute à la radio la chanson Dix ans plus tôt de Michel Sardou, titre sorti en 1977, alors que l'histoire du film se déroule en . De même, certaines expressions appartiennent aux années 2000 (par exemple, le mot embrouilles qui signifie ennuis).
Le film expose une foule d'objets et d'accessoires typiques de l'époque à laquelle est censée se dérouler l'action (1976) ; vêtements, voitures, coupes de cheveux, etc., contribuent ainsi à l'ambiance du film. Par exemple, à bord d'une voiture, personne ne met sa ceinture de sécurité, pourtant obligatoire à l'avant depuis 1973 (hors agglomération). Par contre la cigarette n'est pas aussi omniprésente qu'elle l'était en réalité à l'époque.
Il y a aussi plusieurs clins d’œil faits à l'AS Saint-Étienne : poster dans la chambre des enfants, fanion de la finale de 1976 à Glasgow au rétroviseur d'une voiture (à la fin du film), et une allusion aux poteaux carrés. Il est aussi question du Tour de France, avec notamment les mentions de Raymond Poulidor et d'Eddy Merckx.