En 2020, elle fonde un festival autour de la musique à l'image, Sœurs Jumelles, à Rochefort.
Compagne de François Hollande dès 2012, elle n'est pas formellement présentée comme la « Première dame de France » après la révélation de leur liaison en 2014. Durant la présidence de François Hollande, elle n'apparaît pas en public lors des représentations officielles[1].Ils se marient le .
Julie Gayet étudie le chant lyrique dès l'âge de huit ans[10], s'oriente vers la comédie à quatorze ans, puis part à Londres afin d'effectuer un stage à l'Actors Studio avec Jack Waltzer[11].
En , le magazine Closer révèle sa liaison « depuis deux ans »[17],[18] avec le président de la République française, François Hollande. Julie Gayet porte plainte pour atteinte à la vie privée, et le le tribunal de grande instance de Nanterre condamne le magazine à verser 15 000 euros de dommages et intérêts à l'actrice[19].
En 2015, elle joue son propre rôle dans la série Dix pour cent. Une mise en abyme comique avec sa vie privée est créée lorsque JoeyStarr, qui veut la séduire, lui demande : « Dis-moi, je voulais te demander un truc… T’as quelqu’un en ce moment[22] ? »
Dans la biographie que la journaliste Pauline Delassus lui consacre en 2016 (Mademoiselle), celle-ci note que Julie Gayet joue auprès de François Hollande« un rôle de Première dame virtuelle, officieuse, mais présente[23]. »Patrice Duhamel et Jacques Santamaria relèvent que « pour la première fois depuis 1958, la femme qui partage la vie d'un président de la République n'a rien voulu changer à sa vie professionnelle[24]. » Durant le mandat présidentiel de François Hollande (2012-2017), elle n'apparaît pas en public lors des représentations officielles. A posteriori, Julie Gayet estime que « la fonction de Première dame est sexiste. C’est un job qui oblige à arrêter son métier. Et en plus on ne touche pas de salaire[7]. »
Ils se marient dans l'intimité à Tulle le . Le mariage est célébré par Bernard Combes, successeur de François Hollande en 2008, en tant que maire de Tulle, en présence notamment du chanteur Benjamin Biolay[26].
Le , plus de 70 célébrités se mobilisent à l'appel de l'association Urgence Homophobie. Gayet est l'une d'elles et apparaît dans le clip de la chanson De l'amour[31].
Julie Gayet s'engage pour les droits des femmes, en dénonçant notamment les inégalités femmes-hommes que l'industrie du cinéma laisse subsister. En 2019, elle coproduit avec Christie Mola le documentaire de Géraldine MailletLe Moment de briller, les Bleues en route vers le mondial en suivant cinq joueuses préparant la compétition[32]. Le , lors de la présentation de son documentaire Qu'est-ce qu’un film de femme ? au festival du film de Pauillac, elle déclare venir « d'une famille où les femmes ont été empêchées parce que c’était compliqué[33]. »
Elle est impliquée auprès de la fondation des femmes qui vise à soutenir les associations venant en aide aux femmes victimes de violences[34].
Sensible à la cause des femmes atteintes d'endométrioses, Julie Gayet est également la cofondatrice de l'association Info-endométriose[35]. Elle s'occupe notamment de la coordination artistique de la campagne, travaille à la réalisation de spots d'information et aide à la mobilisation d'artistes[36]. Elle est aussi marraine du Fonds pour la santé des femmes, une organisation de gynécologues[37]. Elle est membre du Collectif 50/50, qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel[38],[39].
Le 25 octobre 2024, à l'issue de la rénovation du complexe sportif et culturel Le Soubise de Meymac, est inaugurée la salle de cinéma « Julie Gayet », en présence de l'actrice[43].
Carrière cinématographique
Débuts d'actrice
En 1992, Julie Gayet fait sa première apparition devant une caméra, dans l'épisode 95 de la série télévisée Premiers Baisers, diffusée sur TF1 et produite par AB Productions[44].
En 2020, elle lance un festival sur les créateurs de musiques et d’images dans la ville de Rochefort appelé Rencontres internationales des musiques à l’image (Remiix)[51].
En 2022, elle préside le jury au premier festival du film de Fleurance dans le Gers[53].
Carrière de productrice
Julie Gayet est également productrice de cinéma et crée trois sociétés : Rouge International en 2007[54], Amarante International en , puis Cinémaphore en , associée au producteur Charles Gillibert (49 % des parts chacun, François Pinault détenant 2 % du capital de la société)[55]. Elle est coproductrice du film de Mia Hansen-Løve, Eden et se rapproche de la société Cinéfrance 1888[3].
↑Dominique Cardon, « Surveiller sans punir. La gouvernance de Wikipédia », dans Wikipédia, objet scientifique non identifié, Presses universitaires de Paris Nanterre, , 15–39 p. (ISBN978-2-84016-205-6, lire en ligne)
↑Dans l'émission On n'est pas couché du , l'actrice déclare avoir participé à l'élaboration du discours d'investiture du candidat socialiste François Hollande à la présidentielle de 2012, prononcé le 22 octobre 2011.
↑Cf. interviews d'habitants de Tulle lors de l'émission matinale de France Inter du 11 septembre 2013.
↑Bertrand Gréco et Gaspard Dhellemmes, L'Histoire secrète d'une élection capitale, éditions du Moment, 2014, page 154.
Frédérique Matonti, « Adultère présidentiel et politisation. Vers une politique de la vérité à la française ? », Politix, no 107, , p. 117-142 (lire en ligne, consulté le ).