Palais des sports de RouenKindarena
Le palais des sports de Rouen, appelé la Kindarena par contrat de nommage, est une salle omnisports située à Rouen. Elle peut accueillir de 4 500 à 6 000 spectateurs selon sa configuration. L'architecte est Dominique Perrault (Bibliothèque nationale, piscine olympique de Berlin…). Les travaux ont commencé en 2009 et l'inauguration a eu lieu le . Le projet a reçu le soutien de Tony Parker, joueur de Déville-lès-Rouen de 1994 à 1997 et de Mont-Saint-Aignan Basket Club en 1997. HistoireEn 2005, le projet est lancé par la municipalité de Rouen et la Communauté de l'agglomération rouennaise (devenue la CREA en 2010 puis Métropole Rouen-Normandie en 2015) qui est maître d'ouvrage. Le montant total du projet s'élève à 37,4 millions d’euros, dont 10 millions d’acquisitions foncières. Les travaux débutent en 2009. Le coût du palais est de 52,4 millions d’euros financés par la communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe[1]. La salle est inaugurée le . Sur sa première saison d'exploitation, le Kindarena est le 2e palais des sports en France derrière Bercy en termes de fréquentation[2], ayant accueilli près de 165 000 spectateurs sur l'année. Au printemps 2021, le palais des sports accueille un centre de vaccination dans le cadre de la campagne de vaccination contre la Covid-19[3]. Situation géographiqueLe Palais des sports est bâti à l'ouest de la rive droite de Rouen, dans le futur quartier Luciline, entre l'avenue du Mont-Riboudet et la Seine, à la sortie de l'A150 (Barentin - Le Havre). Ce quartier a été choisi pour la construction du palais car il est en totale rénovation, ce qui a permis de trouver un terrain pour construire l'édifice volumineux (31 500 m2), les espaces libres se faisant rares dans l'agglomération. L'édificeSous la forme de deux prismes inversés, cet ouvrage de l’architecte Dominique Perrault conjugue l’inox brillant plissé de la superstructure au béton des emmarchements du parvis. Par un savant jeu de miroir, l’auvent reflète l’édifice et son environnement au sens plus large, tirant parti de la topographie naturelle du site qui permet d’inscrire deux niveaux d’ouverture : l’un, de plain-pied consacré au palais du quotidien, l’autre, dédié aux événements exceptionnels conduisant le public à gravir les marches. Une dialectique qui trouve son écho dans les usages, qui, au-delà des activités sportives, s’ouvrent à la sphère culturelle. Le Palais des sports de Dominique Perrault[4] a été consacré par le Prix de l'équipement Public de Haute Normandie en 2014[5]. Le Palais des sports s'étend sur une surface totale de 31 540 m2 et possède plusieurs salles :
ProgrammationÉvénements
DénominationLe nom du Palais des Sports est dévoilé le : il s'agit de la « Kindarena », nom dérivé de la marque Kinder du groupe Ferrero[10] et du mot arena, dans le cadre d'un contrat de nommage. Le siège français du groupe est en effet implanté dans l'agglomération rouennaise, à Mont-Saint-Aignan[11]. Le groupe Ferrero verse 500 000 euros par an pendant 10 ans à la Métropole Rouen-Normandie pour honorer ce contrat. Le , à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, la Métropole annonce la nomination des deux salles sportives du Palais des sports à la suite d'une concertation publique. La grande salle devient alors salle Céline Dumerc, ancienne internationale de basket-ball et la seconde salle, salle Amélie Mauresmo, ancienne numéro 1 mondial de tennis[12]. Clubs résidentsDepuis son ouverture, la salle accueille les matchs du Rouen Métropole Basket, club de Pro B. Auparavant, le club jouait ses matchs dans la salle des Cotonniers, une enceinte bien trop restreinte pour un club de ce niveau (1 300 places) et qui ne comportait aucune loge pour y recevoir des partenaires. Certaines critiques portent sur le choix de ne pas aller jusqu'au bout de la logique de salle omnisports. Ce qui est au centre du problème est la taille du plateau central de la salle principale. Il est trop court de quelques mètres pour accueillir une patinoire aux dimensions olympiques (60 m × 30)[13], ce qui empêchera le Rouen Hockey élite 76 d'y disputer des matchs notamment en coupe d'Europe. La salle annexe est la salle principale du Rouen Handball, club qui évolue en Nationale 2 (féminin et masculin) et le club de Oissel Rouen Métropole Handball qui évolue en Nationale 2 également. AnnexesBibliographie
Notes et références
Articles connexesLiens externes
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