Paul Knepler est le deuxième des cinq enfants de Moriz et Pauline Knepler. Son père faisait le commerce de pipes à tabac, qu'il produisait notamment pour le marché sud-américain. Après des études à l'Université de Vienne, il travaille comme employé de banque. Après 1910, Paul Knepler s'installe comme éditeur. Sa production est très variée. Il publie des textes littéraires et médicaux, notamment les premiers ouvrages du disciple de Freud, Wilhelm Stekel, ainsi que des œuvres d'Alfons Bolz-Feigl, Friedrich Schreyvogl et Paul Hohenau. Fin , il cède sa maison d'édition à son frère Hugo[1].
Musicalement, sans formation spécialisée, il compose avec l'aide d'un « nègre », Ignaz Michael Welleminsky, deux opérettes : Josefine Gallmeyer, créée le au Bürgertheater, et Wenn der Hollunder blüht , créée le au Metropoltheater de Vienne).
D'origine juive, après l'Anschluss du , il est forcé d'émigrer avec son épouse au Royaume-Uni. A Londres, il collabore à divers cercles autrichiens en exil.
Een 1955, peu après son 75e anniversaire, Knepler retourne en Autriche. Il meurt à Vienne à l'âge de 88 ans[2].
↑« Paul Knepler », sur Les Archives du Spectacle (consulté le )
Bibliographie
(de) Stefan Frey, « Paul Knepler », dans Claudia Maurer Zenck, Peter Petersen, Sophie Fetthauer (dir.), Lexikon verfolgter Musiker und Musikerinnen der NS-Zeit, Hamburg, Universität Hamburg, (lire en ligne).
(de) « Knepler, Paul », dans Felix Czeike (dir.), Historisches Lexikon Wien, vol. vol. 1, p. 439, 1992, Kremayr & Scheriau (ISBN3-218-00543-4).
(de) « Knepler, Paul », dans Rudolf Flotzinger (dir.), Oesterreichisches Musiklexikon, Vienne, Österreichische Akademie der Wissenschaften, (ISBN3-7001-3045-7), vol. 3, p. 1081.