Pierre GourdaultPierre Gourdault Autoportrait en zouave
Pierre J.- A. Gourdault est un peintre français (1880 - 1915), mort prématurément au cours de la Première Guerre mondiale, alors que sa notoriété s'affirmait déjà. BiographieIl naît le , dans le 13e arrondissement, à Paris. Il décède des suites de blessures de guerre, le à l'hôpital militaire de Givenchy-le-Noble. Il est le fils de Pierre Gourdault et Léonie Marie Fonsse. Il est l'élève de Marcel-André Baschet (1862-1941), peintre portraitiste français, des célébrités de l'époque (Sources : Archives communales). Son œuvreSa participation à l'exposition hispano-française de Saragosse de 1908, permet de renforcer les liens économiques entre les deux pays.
— (Sources : Exposition hispano-française de Saragosse de 1908). À deux reprises il avait été logiste pour le prix de Rome. Enterrement dans les Deux-Sèvres avait été remarqué en 1910. En 1912, Promenade sur la plage lui valut le prix national du Salon[1]. Auteur de L'entrée d'un troupeau de moutons dans une ville d'Espagne (1912), conservé avenue Léon-Gourdault à Choisy-le-Roi, Grand prix du salon de 1912. L'artiste en fit don à la commune de Choisy-le-Roi (Sources : Patrimoine de France). Œuvre majeure : Le Paysan de Sègovie (1912). Également l'auteur de 'Portrait de M.Charles Prèvet, sénateur' (1906), 'Une place à Tunis' (1906), 'Le moulin à vent' (1907), 'La rentrée au clair de lune' (1909), 'Portrait de M.Simu' (1909), 'Chez l'antiquaire' (1910), 'Pendant la messe' (1911), 'Le Bon-Sadia' (1913), 'Bédouine' (1913), 'Portrait de Mme Moignet', 'Boucherie arabe', 'Musiciens arabes', 'Pèlerins à Kairouan', 'Bords de mer aux environs de Tunis', Café arabe', Une rue à Tunis', 'Le monastère près de la cathédrale', 'Course de taureaux' (anciennement au musée Simu de Bucarest), 'Le marché à Tolède' (musée Simu), 'Au thé' (musée Simu'), 'Profil' (musée Simu), 'L'an mil' (musée Simu).[réf. nécessaire] Attiré par l'Afrique, il avait eu pendant deux ans son atelier à Tunis. C'est de cette période que datent Caravane dans l'oued de Gafsa, Oliviers à Sidi-bou-Saïb ou les Cavaliers arabes. Sa mortArtiste peintre, soldat de 2e classe (caporal certainement à titre posthume) au 4e régiment de zouaves, 24e compagnie, sous le no 1000, il tombe au champ d'honneur, en (Sources : archives militaires et acte de décès). [Il] a été frappé le par un obus à la tête. Ses camarades voulant le transporter dans une civière, il refuse, veut gagner l'ambulance à pied. Mais il s'étonne d'être dans l'obscurité, demande pourquoi il fait si sombre. On s'aperçoit qu'il doit être aveugle. On le rassure cependant et on l'accompagne à l'arrière. Il devait mourir huit jours plus tard, le [2]. Une exposition posthume de ses œuvres fut organisée du 11 au , au cours de laquelle M. le Président de la République, s'avançant vers le portrait que l'artiste fit de lui-même (Autoportrait en Zouave) à la veille de son départ aux Armées, fixa la croix de la Légion d'honneur sur le rebord du cadre. Décoré de la croix de guerre. (Sources : Guerre de 1914 - 1918, tableau d'honneur, morts pour la France). NotesEn 1910, il a épousé l'artiste peintre Anastasie Prudence Marie Martin (1881[3]-1938[4]), dont les huiles sur toiles sont toujours très prisées de nos jours. Le couple résidait au no 65 boulevard Arago à Paris, jusqu'en août 1914. Une rue et une école portent son nom dans le 13e arrondissement à Paris. Notes et références
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