Processus cognitifsLes processus cognitifs sont les différents modes à travers lesquels un système traite l'information en y répondant par une action. Deux types de systèmes capables de réaliser des processus cognitifs peuvent se distinguer :
Les deux dimensions du traitement de l’informationLe traitement de l’information se définit comme étant le processus par lequel l’information perçue est analysée et intégrée dans la structure de connaissances de la personne. Il est analysé selon deux dimensions :
Mode de traitementC'est le processus par lequel « l’information sensorielle est représentée dans la mémoire de travail de l’individu »[1]. En psychologie, on distingue les deux modes de traitement suivants[2] :
En marketing, on distingue les deux modes de traitement suivants :
Les processus cognitifs sont :
Niveau d’élaborationDescriptionChez les êtres humains, les processus cognitifs renvoient donc à des enchaînements d'opérations mentales en relation avec la saisie des informations, leur stockage et leur traitement. Ces processus s'appliquent particulièrement, on l'a indiqué plus haut, à ce qui relève de la perception, de la mémoire, de la pensée, du langage, de la résolution de problème, de la prise de décision, etc. Il ressort des travaux de la psychologie génétique, et plus particulièrement des apports de Jean Piaget et de ses collaborateurs, qu'au cours de l'acquisition d'une nouvelle connaissance, nos processus cognitifs utilisent deux mécanismes fondamentaux :
La recherche permanente d'un équilibre (appelé équilibration), jamais complètement atteint, entre assimilation et accommodation constitue ainsi pour J. Piaget le processus fondamental qui explique le développement et le fonctionnement cognitif chez l'être humain. Cet état d'équilibre oscille constamment entre deux extrêmes. Le primat de l'assimilation sur l'accommodation constitue le jeu en tant qu'il mobilise librement les schèmes d'action sans tenir compte des contraintes de la réalité et assure une aisance croissante dans leur exercice. À l'autre extrême, le primat de l'accommodation sur l'assimilation caractérise l’imitation qui s'ajuste docilement aux éléments venus de l'extérieur (gestes d'un maître, éléments séparés d'une copie, application directe d'un exercice, etc.). Toute activité (concrète, pratique, mentale, intellectuelle, artistique, etc.), quelle que soit sa proximité avec l'extrême du jeu ou de l'imitation, participe d'un accroissement de l'intelligence. L'assimilation et l'accommodation sont nécessaires dans tous les cas. Apprendre un morceau de musique passe par un moment d'accommodation représenté par le déchiffrage de la partition, puis un moment d'assimilation où cette musique est rapprochée d'autres airs plus familiers ou mieux maîtrisés, puis à un retour vers l'accommodation garante d'une virtuosité croissante, etc. Apprendre une figure de danse passe par des moments d'accommodation au cours desquels sont mémorisés les gestes élémentaires, puis d'une assimilation garante de la liaison de ces gestes en une figure plus globalisée, etc. Comprendre une théorie, entrer dans la pensée d'un autre, enfin, suppose un effort d'accommodation au cours duquel des éléments disparates sont envisagés séquentiellement sans que leur articulation soit visible, effort suivi d'une appropriation plus personnelle au cours de laquelle ces éléments sont mis en lien avec des connaissances acquises antérieurement. Bibliographie
Notes et références
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