Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails.
La propulsion humaine est un moyen d'assurer le déplacement de personnes ou d'objets physiques en utilisant la force musculaire humaine.
Le transport par la force de l'homme recouvre les connaissances relatives aussi bien à la médecine, en ce qui concerne les muscles et la façon de s'en servir, qu'à la mécanique ou à la sécurité des déplacements.
Un cycliste du Tour de France développe une puissance d'environ 200 watts[6]. Un sportif de haut niveau entraîné peut, sur un pic de puissance de quelques secondes, fournir 1 000 watts[7].
Les techniques successives ont permis de doter la propulsion humaine de rendements dont les performances rivalisent avec les véhicules motorisés. Ainsi les vélomobiles couchés carénés atteignent-ils depuis les années 2000 des vitesses de plus de 130 km/h. En 2018, le record de vitesse sur 200 m a été établi par le vélomobile Eta à 144,17 km/h[8],[9].
Coût
Les véhicules à propulsion humaine coûtent entre moins d'un centime d'euro par kilomètre parcouru[10] et 5 centimes par kilomètre[réf. nécessaire], selon les estimations. Ce coût inclut l'achat et l'amortissement d'un tel véhicule sur sa durée de vie estimée, comparée sur une distance moyenne parcourue en voiture pour un ressortissant d'un pays développé. La propulsion humaine constitue donc une économie d'énergie électrique ou fossile.
Le coût annuel moyen est de l'ordre de 300 € (pour 5 000 km), à comparer à un coût annuel d'usage d'une automobile de 4 500 €[11][source insuffisante], mais un coût moyen contraint de l'ordre de 1 600 € pour les deux premiers quartiles de la population.