Rampart (film)Rampart
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Rampart est un drame policier américain écrit et réalisé par Oren Moverman sorti en 2011. SynopsisLos Angeles, 1999. Alors que le Los Angeles Police Department est marqué par un scandale lié à la division Rampart, l'officier Dave Brown n'a pas l'intention de changer ses méthodes. Violent, alcoolique, misogyne et raciste, ce vétéran du Viêt Nam n'en fait qu'à sa tête, après 24 ans de service. Il est cependant un expert en jurisprudence. Dave tente aussi de maintenir les liens familiaux avec ses deux filles et squatte chez ses deux ex-femmes, Heche et Nixon, qui sont également sœurs. Après avoir brutalisé un homme devant des caméras, il provoque une nouvelle controverse pour la division Rampart. La vidéo est très vite médiatisée et ses supérieurs lui demandent de prendre sa retraite. Mis à pied, Dave erre sans but, perdu. Durant l'une de ses nombreuses sorties dans des bars, il rencontre Linda. Il trouve également du soutien auprès d'un ancien policier, Hartshorn. Dave sent que dans l'ombre des personnes veulent le faire tomber. Une ancienne affaire de violeur tué dans une épicerie remonte à la surface. Tout le monde pense que Dave en est l'auteur. Il se retrouve alors suivi par un enquêteur du procureur, Kyle Timkins. Fiche techniqueSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
Distribution
ProductionGenèse et développementLe scénario est écrit par James Ellroy, dont l'oeuvre est étroitement liée à Los Angeles. L'écrivain a inséré de nombreux éléments personnels dans le scénario de Rampart :
. Il précise qu'il n'a voulu utiliser le scandale Rampart seulement comme contexte à l'histoire d'un homme : « Le scandale en lui-même mériterait un film à lui seul, un vrai documentaire. (...) Nous préférions voir cette affaire comme un témoin du fait que les temps changent : exactement comme dans un western, quand la loi arrive en ville, les choses se mettent à changer. C’est une époque de transition[4]. » Attribution des rôlesPour son 2e film comme réalisateur, Oren Moverman retrouve plusieurs acteurs de The Messenger (2009) : Woody Harrelson, Steve Buscemi et Ben Foster[4]. Avant le tournage, Woody Harrelson a suivi une préparation intensive pour se mettre dans le peau de son personnage. Pour perdre du poids, il a notamment suivi les conseils de Christian Bale, spécialiste de changements physiques pour des rôles. En plus de manier des armes dans des stands de tir, il a fréquenté l'une des divisions de la police de Los Angeles. L'acteur a confié s'être que cela lui a notamment permis de se rendre compte qu'il avait des points communs avec ce milieu dont il se sentait à l'origine plutôt éloigné[4]. TournageLe tournage a lieu à Los Angeles[5]. Pour éviter les stéréotypes liés aux films policiers se déroulant à Los Angeles, souvent sombres et nocturnes, Oren Moverman a voulu filmer principalement de jour et en utilisant la lumière naturelle : « Je trouve qu'il y a quelque chose d’artificiel, de trop composé et trop construit, dans les scènes de nuit de ce genre de films. C’est un peu trop évident, un peu trop mis en scène. J’ai préféré opter pour un côté ordinaire, détendu, dans les décors et l’ambiance[4]. » AccueilCritiqueLe film reçoit des critiques plutôt positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 74% d'opinions favorables pour 149 critiques et une note moyenne de ?⁄10[6]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 70⁄100 pour 35 critiques[7]. Roger Ebert donne au film la note maximale de 4 sur 4 et plébiscite la performance de Woody Harrelson : « Harrelson est l'acteur idéal pour le rôle »[8]. Peter Travers de Rolling Stone apprécie lui aussi sa prestation « Cela aurait pu être qu'un seau sombre. Mais le talent électrique de Harrelson et Moverman est trop excitant pour ne pas être exaltant[9]. » Justin Chang de Variety écrit notamment « Alors que le film est baigné par une atmosphère et contient un punch verbal et viscéral, sa spirale descendante implacable en fait une étude de personnage surdéterminée, mais pas entièrement satisfaisante »[10]. Kirk Honeycutt de The Hollywood Reporter écrit « Harrelson va à fond dès la scène d'ouverture et il n'y a aucune scène dans laquelle il ne soit pas. Mais l'effet est plutôt lassant qu'exaltant[11]. » En France, le film obtient une note moyenne de 3,4⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 14 titres de presse[12]. Box-officeMalgré des critiques plutôt positives, le film ne récolte qu'un peu plus de 1,5 million de dollars dans le monde[13].
DistinctionsSource : Internet Movie Database[16] Récompenses
Nominations
Clin d'œilOn peut voir le Klub Satan dans le film. Dans une autre œuvre de James Ellroy, le roman Le Dahlia noir (1987), est mentionné de Club Satan[17],[4]. Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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