Rosa Conde
María Rosa Conde Gutiérrez del Álamo, née le à Ronda, en Espagne, est une femme politique et universitaire espagnole, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Chercheuse universitaire en sociologie, elle rejoint l'administration publique en , et prend en la direction du Centre de recherches sociologiques. En , elle devient la nouvelle ministre porte-parole du gouvernement du deuxième gouvernement de Felipe González, bien qu'elle n'appartienne pas encore au Parti socialiste. Elle est élue en députée de Jaén, puis reconduite dans ses fonctions. En elle rejoint le PSOE. Elle est nommée secrétaire générale de la présidence du gouvernement à la suite des élections législatives de . Après le scrutin de , où elle est élue députée de Madrid, elle passe à l'opposition et occupe diverses responsabilités dans les commissions parlementaires. Elle met fin à sa vie politique en . BiographieFormation et parcours professionnelElle est titulaire d'une licence de sciences politiques, obtenue à l'université complutense de Madrid. Entre et , elle y enseigne la structure sociale contemporaine et la sociologie familiale. À partir de , elle occupe également un poste au cabinet d'études sociologiques du secrétariat général technique du ministère du Travail. Elle entre au cabinet technique du Centre de recherches sociologiques (CIS) en . Elle devient ensuite sous-directrice du CIS, puis directrice générale le [1]. Ministre et haute responsable de GonzálezLors du remaniement ministériel du , Rosa Conde est nommée ministre porte-parole du gouvernement par le socialiste Felipe González. Première femme, avec Matilde Fernández, à participer à un gouvernement de González, elle n'est alors pas membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)[2]. Elle est choisie 14 mois plus tard, comme tête de liste socialiste dans la circonscription électorale de Jaén pour les élections législatives anticipées du [3]. Avec 54 % des voix, sa liste remporte quatre sièges sur les six à pourvoir. Reconduite dans ses fonctions le suivant, elle adhère au PSOE en et s'inscrit à la section de Linares, commune de la province de Jaén[4]. Après les élections législatives anticipées du , au cours desquelles elle se voit réélue au Congrès des députés, elle est désignée le , secrétaire générale de la présidence du gouvernement, une fonction vacante depuis six ans[5]. Fin de carrière politiqueGaspar Zarrías, secrétaire général provincial du PSOE de Jaén, ayant refusé en qu'elle se présente de nouveau comme tête de liste pour les élections législatives anticipées du [6], elle intègre la liste de Madrid. Après le scrutin, qui marque la défaite des socialistes, elle entre à la commission de contrôle parlementaire de la Radio Televisión Española (RTVE), où elle devient porte-parole du groupe PSOE en . Réélue aux élections législatives du , elle est désignée porte-parole à la commission du Règlement. Elle ne se représente pas lors des élections générales du , quittant alors la vie politique. Passage dans le monde non lucratifDès le mois de suivant, elle est portée à la présidence de la Fondation Carolina[7], qui promeut les relations culturelles et la coopération en matière d'éducation et de recherche scientifique entre l'Espagne et l'Amérique latine. Elle est remplacée le par Jesús Andreu, ancien haut fonctionnaire de son ministère[8]. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
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