Al-Arian est né le , au Koweït. Ses parents, Amin et Laila Al-Arian, étaient des réfugiés palestiniens qui ont quitté leur terre après la création d'Israël en [1],[2]. Après guerre israélo-arabe de 1948, Amin a dû abandonner l'usine de savon familiale à Jaffa et fuir vers les camps de réfugiés de la bande de Gaza[3]. La famille d'Amin a migré au Koweït en , où Sami Al-Arian est né[3]. Selon la législation koweïtienne, ses parents avaient le statut de résident légal, mais il n'était pas éligible à la citoyenneté[4].
Études aux États-Unis
Parrainé par son père, Sami est allé en Amérique pour ses études[3]. En 1975, Al-Arian est arrivé aux États-Unis pour étudier l'ingénierie à l'Université du Sud de l'Illinois[5]. En , il a obtenu son diplôme avec une spécialisation en sciences électriques et en génie des systèmes. En , il retourne aux États-Unis pour une visite lorsqu'il a épousé Nahla Al-Najjar[4]. À l'Université d'État de Caroline du Nord, il a obtenu sa maîtrise en et son doctorat en [4],[6]. Il a travaillé avec le professeur Dharma P. Agrawal sur les défaillances physiques et les modèles de pannes des circuits CMOS[7],[8],[9].
Titulaire à l'Université de Floride du Sud
Il a déménagé à Temple Terrace après avoir été embauché en tant que professeur adjoint pour enseigner l'ingénierie informatique à l'Université de Floride du Sud (USF) le [4],[10]. Il a obtenu le statut de résident permanent aux États-Unis en [11]. Il a été promu professeur associé avec titularisation[4]. Il a reçu de nombreuses distinctions liées à l'enseignement, y compris le Jerome Krivanek Distinguished Teacher Award en et une augmentation salariale basée sur les notes de mérite via le Teaching Incentive Program en [4].
Activisme
Le , Al-Arian a créé le Projet Islamic Concern, qui comprenait un comité consacré à la collecte de charités pour la Palestine[12].
Les activités et les connexions d'Al-Arian sont devenues un facteur dans plusieurs campagnes politiques, y compris l'élection au Sénat des États-Unis de en Floride et l'élection au Sénat des États-Unis de en Californie[13],[14].
Le , Sami al-Arian est condamné à une peine de 18 mois de prison et à l'expulsion. Sami al-Arian est aussi condamné à 18 mois supplémentaires pour outrage au tribunal civil après avoir refusé de témoigner contre ses anciens collaborateurs. En , un tribunal ordonne sa libération et déportation vers la Turquie[15].
↑(en) S. Al-Arian et D. Agrawal, « Physical failures and fault models of CMOS circuits », IEEE Transactions on Circuits and Systems, vol. 34, no 3, , p. 269–279 (DOI10.1109/TCS.1987.1086138, lire en ligne, consulté le )
↑(en) S. Al-Arian et D. Agrawal, « CMOS fault testing: multiple faults in combinational circuits single fault in sequential circuits », ITC'84: Proceedings of the 1984 international test conference on The three faces of test: design, characterization, production, , p. 218 - 221 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) S. Al-Arian et D. Agrawal, « Modeling and testing of CMOS circuits », Proc. of IEEE Int. Conf. On Computer Design,
↑(en) Mitch Stacy, « Fla. ex-professor cleared of some terror charges », The Boston Globe, (lire en ligne [archive du ]) :
« The case against Sami al-Arian, 47, had been seen as one of the biggest courtroom tests yet of the Patriot Act's expanded search-and-surveillance powers. »