Adaptation et dialogues : Henri Jeanson (scénario et dialogue des sketches Une cravate de fourrure et La Couronne mortuaire), Jacques Prévert (scénario et dialogues : Une statuette d'Osiris et Le Violon), Pierre Prévert (histoire et scénario du sketch Le Violon), Pierre Véry (scénario du sketch Une cravate de fourrure et La Couronne mortuaire), adaptation de Christian-Jaque et Jacques Companéez, dialogues de Bernard Zimmer
Alors qu'il fait la promotion de Singoalla, Christian-Jaque donna ses intentions à propos d'un film qu'il considère comme intimiste :
« C'est une idée de Companeez que je traiterai sous forme de film à sketches avec la collaboration de cinq grands dialoguistes : un pour chaque sketch et un pour le prologue et les enchaînements. L'histoire ?… Vous avez visité le dépôt des objets trouvés ? Et vous êtes, sans doute, resté comme moi, stupéfait devant la diversité des choses qui attendent que leurs propriétaires les réclament. […] Mon histoire sera celle de quatre parmi tous ces objets dont la plupart ne sont pas réclamés parce qu'ils ont une histoire. Il y a des drames et des comédies autour de ces millions de clés étiquetées, parmi la forêt inépuisables des hallebardes, des jambes de bois, des parapluies, parmi tous ces trésors authentiques ou minables rangés dans des valises de cuir précieux ou des cartables de carton.
Je raconterai ainsi (en montrant différents coins de Paris que j'aime) l'aventure de quatre objets perdus : la première sera effroyable, la seconde mettra en scène des enfants et sera poétique, la troisième une merveilleuse aventure d'amour, la quatrième une fantaisie pure[1]. »
Références
↑Paul Carrière, « Christian-Jaque racontera dans son prochain film quatre histoires d’objets trouvés… et nous en en raconte une cinquième avant d'entreprendre cette œuvre « intimiste » », Le Figaro,