Né d'un père mineur, d'origine polonaise, venu en Anjou travailler dans les ardoisières, et d'une mère pouézéenne, René (son prénom pour l’état civil) Nitkowski se retrouve, à 23 ans, dans un fauteuil roulant à cause d'une myopathie. Alors qu’il commence à peindre, ses amis vont l'appeler Stani — ce prénom faisant plus polonais selon eux.
Il abandonne rapidement l’abstraction, et commence à dessiner avec de l’encre. Sa rencontre avec Robert Tatin, peintre à Cossé-le-Vivien, va l'encourager et l'influencer. Il expose pour la première fois à Angers en 1974.
Sur les conseils de Jean Dubuffet et de Robert Tatin, il rencontre Cérès Franco qui l'accueille dans sa galerie L'Œil de Bœuf à plusieurs reprises. Parallèlement, Roland Vanuxem devient son marchand.
Son travail d'artiste est profondément marqué par sa maladie. Son œuvre est forte, noire, torturée à l'image de sa vie.
Bouleversé par la mort de son fils, en , Nitkowski choisit de disparaître en avril, à quelques jours de ses 52 ans[2].