Ancien membre de la Delta Force, puis agent spécial du FBI, Frank Castle s'apprête à prendre sa retraite pour vivre une vie paisible aux côtés de sa femme et de son fils. Sa dernière opération a coûté la vie d'un des deux fils de Howard Saint (John Travolta), parrain de la mafia, et celui-ci veut se venger. Son deuxième fils et ses hommes tuent la femme et le fils de Frank Castle ainsi que toute sa famille, et laissent ce dernier pour mort. Mais Frank survit, et décide de se venger à son tour de Saint, sous le costume du justicier The Punisher.
Fiche technique
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Titre original et français : The Punisher
Titre québécois : Le Punisher : Les liens du sang[1]
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[11] et VoxoFilm[12]
Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[13]
Production
« Je me suis plongé dans la lecture de la série (...), et j'ai dévoré les livres les uns après les autres. Je me suis jeté sur le téléphone et j'ai appelé Marvel pour dire que je voulais faire le film. J'aime les histoires de vengeance (...). C'est un des meilleurs ressorts dramatiques qui soient. Il est vrai que le cinéma américain a largement exploité le genre. Mais cette histoire-là m'excitait parce qu'elle renouvelle ce genre que j'adore. Elle a un caractère simple et sauvage, sans pour autant être dénuée d'humanité. Cette dimension m'a attiré[14]. »
Le film est inspiré d'un comic book basé sur le personnage The Punisher de Marvel Comics. Un film avait été fait dans les années 1980, Punisher, avec Dolph Lundgren. Ce second film n'a aucun lien avec le précédent. L'histoire est principalement basée sur deux séries de comics du Punisher, The Punisher: Year One et Welcome Back, Frank. Le personnage avait connu sous l'influence de Garth Ennis et Steve Dillon[14].
Pour développer le personnage de Howard Saint, Jonathan Hensleigh a entrepris des recherches approfondies sur les criminels et leur psychologie. Il explique : « Howard Saint pense que sa vengeance est juste. Mais comme beaucoup de criminels, il est complètement dissocié de la moralité et du monde dans lequel nous autres vivons. Il se croit au-dessus de la loi (...) »[14]. Le producteur Avi Arad ajoute : « Un méchant doit posséder une dimension humaine, une faille sensible. Pour le comprendre, il faut découvrir l'homme derrière le masque. Saint a une femme et des enfants qu'il adore, et mène la vie qu'il a choisie. Mais au fond de lui-même, il sait qu'il est dans un business à haut risques, ce qui justifie sa paranoïa »[14].
Attribution des rôles
Le premier choix pour incarner Frank Castle est Hugh Jackman qui refuse pour tourner Van Helsing. Le réalisateur explique le choix de Thomas Jane : « Je voulais un acteur qui soit spartiate dans son interprétation, et j'avais été très impressionné par la prestation de Tom dans 61*. On le sent proche de nous, il a de l'allure, sans ressembler aux tops models. Il a un style plus rude, plus aguerri »[14].
Le film reçoit des commentaires négatifs dans la presse lors de sa sortie dans les pays anglophones : seuls 29 % des 167 critiques collectées par le site Rotten Tomatoes sont favorables, pour une moyenne de 4,5⁄10[17], tandis qu'il obtient un score de 33⁄100 sur le site Metacritic, pour 36 critiques[18]. L'accueil est mitigé en France, puisque le site Allociné lui attribue une moyenne de 2,9⁄5, pour 8 critiques[19].
Le site Nanarland lui consacre même un article, notant dans son introduction : « Voici le film d'une confirmation éclatante à propos des adaptations de comics aux Etats-Unis, pour la plupart des projets lancés sur leur seul nom évocateur, produits à la ramasse, interprétés par des gaufres [...], scénarisés par des incompétents et réalisés par des cinéastes novices »[20], tout en critiquant le jeu d'acteur de Thomas Jane, qualifié de « platitude incroyable », « complètement absent et pas du tout investi des contradictions de son personnage »[20] et que John Travolta est « réduit à fumer la pipe pour évoquer sa méchanceté, dont la force charismatique est essentiellement capillaire »[20].
Box-office
Le film rapporte 13 834 527 $ aux États-Unis au cours de son week-end d'ouverture, prenant ainsi la seconde position du box-office[21]. Après plus de treize semaines d'exploitation, The Punisher a rapporté 33 810 189 $[21]. À l'étranger, il rapporte 20 889 916 $, portant le cumul des recettes mondiales à 54 700 105 $[21].
En France, il ne parvient qu'à totaliser 182 877 entrées[22], après n'être resté que trois semaines à l'affiche[23].
↑Classification États-Unis : Les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte - « Classé R pour violence brutale omniprésente, langage et nudité brève. »
↑Classification CNC France : « La Commission a estimé que ce film est perturbant pour les jeunes spectateurs et notamment les jeunes adolescents en raison de l'accumulation de scènes de violence et du risque d'incitation que comporte le thème de la vengeance privée. »
↑Taurus - Prix mondiaux des cascades 1 : « Un réservoir de propane est touché par une balle et explose. Un cascadeur est reculé et prend feu à cause de l'explosion. »
↑Taurus - Prix mondiaux des cascades 2 : « Un véhicule saute par-dessus un pont-levis montant et atterrit de l'autre côté. Pour tenter d'esquiver une fille dans la rue, il se retourne sur sa capuche. »
↑Taurus - Prix mondiaux des cascades 3 : « Un Chevrolet Blazer bleu tracte un bateau tout en étant poursuivi à travers les dunes de sable par une camionnette rouge. Le bateau se perd et s'écrase dans le camion rouge, tandis que le Blazer bleu se retourne et s'écrase également. »