TréfimétauxTréfimétaux est une société industrielle française de métallurgie résultant de la fusion en 1961 de la Compagnie française des métaux et de la société des Tréfileries et laminoirs du Havre. En 1967, Tréfimétaux passe sous le contrôle de Péchiney et, après diverses réorganisations, sous celui du groupe italien SMI (1987). La filiale française de ce groupe désormais connu sous le sigle KME[1] abandonne la dénomination Tréfimétaux en 2007. Les sociétés fondatricesLes tréfileries et laminoirs du HavreÀ l'origine (fin XIXe siècle) entreprise localisée au Havre, fondée sur les brevets de Lazare Weiller, la compagnie des Tréfileries et laminoirs du Havre (TLH) est assez rapidement devenue une entreprise de surface nationale, avec les usines de Rugles (Eure), Saint-Maurice (Val-de-Marne), Grenoble (Isère), Charleval, la Praz (Savoie), Dijon (Côte-d'Or), Montreuil-Belfroy (Maine-et-Loire), Darnetal (Seine-Maritime), Saint-Denis (Seine)[2], La Courneuve (Seine), Poissy (Yvelines), Pont-de-Chéruy (Isère)[3]. Elle a aussi des filiales à l'étranger. La Compagnie française des métauxCette société, fondée comme société anonyme en 1892, est issue de l'entreprise Laveissière (fonderies et laminoirs de cuivre) qui existe dès 1859 avec des établissements à Grenelle et Saint-Denis. Elle porte d'abord le nom de Société industrielle et commerciale des métaux, puis de Compagnie française des métaux. Elle se développe ensuite, de façon cependant moins importante que les TLH, détenant finalement des usines à Saint-Denis, Castelsarrazin (Tarn-et-Garonne), Déville-lès-Rouen[4] (Seine-Maritime), Sérifontaine (Oise), Givet (Ardennes), Marseille (Bouches-du-Rhône) [5] et La Madeleine-les-Lille (Nord). La CFM est successivement dirigée par Jules Mesureur (1892), Georges Vésier (1899), Georges Desbrières (1938). HistoriqueÉtablissements acquis après la fusion (date encore non déterminée) : Couëron (de la Fonderie de Pontgibaud) ; Dives-sur-Mer ; Courbevoie.
La nouvelle entité est dirigée par Georges Desbrières (ex-CFM), président directeur général jusqu'en 1967.
Actuellement, le groupe KME possède quatre établissements en France[8] (tous issus de Tréfimétaux) :
Voir aussiBibliographieLe catalogue SUDOC ne signale que trois ouvrages[9] : deux mémoires de DESS de droit et gestion (disponibles seulement à l'Université Bordeaux-4) et un livre consacré à la grève de 1975-76 à l'usine de Couëron (cf. Bibliographie Couëron). Liens externes
Notes et références
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