Végétarisme au BrésilLe végétarisme est une pratique alimentaire qui tend progressivement à prendre de l'importance au Brésil. En 2004, Marly Winckler, présidente de la Société végétarienne brésilienne, déclare que 5 % de la population est végétarienne[1]. Selon une enquête menée en 2012 par l'Institut brésilien d'opinion publique et de statistique (pt), 8 % de la population, soit 15,2 millions de personnes, se déclarent végétariennes[2]. La ville de São Paulo compte le plus de végétariens en termes absolus (792 120 personnes), tandis que Fortaleza affiche le pourcentage le plus élevé, soit 14 % de la population totale[3]. En 2018, une nouvelle enquête réalisée par l'Institut brésilien d'opinion publique et de statistique montre que la proportion de la population s'identifiant végétarienne est passée à 14 % (augmentation de 75 % par rapport à 2012), soit 29 millions de personnes[4]. Selon Marly Winckler, les principales raisons de la déforestation de l’Amazonie sont l’élevage extensif (principalement du bétail) et la culture du soja, principalement destiné à l’alimentation animale, et dans une mesure presque négligeable, sous la forme d'huiles alimentaires destinées à l'alimentation humaine[5], affirmations corroborées par de nombreuses études scientifiques[6],[7],[8],[9]. Comme au Canada, végétarisme (prononciation portugaise: [veʒiˌtaɾjɐ̃ˈnizmu]) est généralement synonyme de lacto-ovo-végétarisme, et on suppose parfois à tort que les végétariens sont des pescétariens et/ou des pollotariens[Note 1] qui tolèrent la chair de poisson ou de volaille, respectivement. Néanmoins, le véganisme et le freeganisme sont devenus la norme dans le pays, étant présents dans presque toutes les familles[10]. Les végétariens brésiliens auraient tendance à être urbains, de classe moyenne ou supérieure[1] et vivent dans la moitié centre-sud du pays. Depuis les années 1990, et particulièrement depuis les années 2010, des centaines de restaurants végétaliens et végétaliens sont apparus dans les principales villes du pays[11]. Notes et référencesNotes
Références
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