Lattes
Lattes est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie, au sud de Montpellier. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Lez, la Mosson, la Lironde, le Rieucoulon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les étangs palavasiens et l'étang de l'Estagnol, deux espaces protégés (l'étang du Méjean et les étangs Palavasiens) et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Lattes est une commune urbaine et littorale qui compte 17 592 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Lattois et Lattoises. GéographieLattes est située au sud de la préfecture de l'Hérault, Montpellier, dans une plaine coupée en deux par le Lez, un fleuve côtier. Historiquement, le territoire de la commune est partiellement inondable, en cas de crue du fleuve du Lez. Des digues protègeant les parties de la commune proche du Lez et de la Mosson représentent un risque majeur : un rapport, émis en 2006, de l’Inspection générale de l’environnement l'indique et évalue le risque à trois cents morts à Lattes-Centre et certains lieux-dits comme les Marestelles, tout en jugeant les aménagements insuffisants[3]. La commune n’est pas protégée au-delà des crues de fréquence 20 ans environ et la probabilité d’une crue destructive est d’au moins 5 % chaque année[4]. Sur la rive gauche du Lez se trouve la plus grande partie des habitants et des activités de la commune. Les quartiers de Lattes-Centre et de Boirargues sont séparés par quelques exploitations agricoles, des champs inutilisés et des zones commerciales d'importance sur les axes de deux routes allant de Carnon à Montpellier. Au sud de Lattes-Centre, l'étang du Méjean est une réserve naturelle protégée où les oiseaux peuvent être observés. Une maison de la nature située à l'entrée permet de découvrir cet espace. Sur la rive droite du Lez (rive gauche de la Mosson), se trouvent le village de Maurin fondé par des agriculteurs rapatriés d'Algérie et des habitants de Montpellier dans les années 1960, et deux quartiers isolés d'habitat peu dense : la Céreirède et les Marestelles. Le reste du territoire est constitué de terres agricoles ou d'herbes sèches et de quelques parcelles plantées en vignes. Au nord-est, à la limite avec Saint-Jean-de-Védas, l'écart (hameau) de la Jasse de Maurin borde le bois de Maurin dont il est séparé par la voie ferrée. Dans le bois de Maurin se trouve le point culminant naturel de la commune à 26 mètres d'altitude[2],[5]. C'est sur la rive droite que se trouvent un équipement majeur de l'agglomération de Montpellier, actuellement géré par Montpellier Méditerranée Métropole : la station d'épuration Maera. Hameaux, lieux-dits, quartiers
Communes limitrophesLes communes limitrophes sont Mauguio, Montpellier, Palavas-les-Flots, Pérols, Saint-Jean-de-Védas et Villeneuve-lès-Maguelone.
ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[7]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 644 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villeneuve-lès-Maguelone à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 591,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11]. Milieux naturels et biodiversitéEspaces protégésLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13]. Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
Réseau Natura 2001Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[18] : les « étangs palavasiens ». D'une superficie de 6 600 ha, ils sont séparés de la mer par un lido encore vierge de toute urbanisation sur un grand linéaire côtier, ce qui permet la coexistence de différents habitats naturels littoraux : systèmes dunaires, laisses de mer et sansouires[19]. Un autre site relève de la directive oiseaux[18] : les « étangs palavasiens et étang de l'Estagnol ». Occupant une superficie de 6 600 ha, ils attirent une avifaune à la fois abondante et variée qu'elle soit nicheuse, hivernante ou migratrice. Elles constituent notamment des zones de repos pour le Flamant rose et des espèces rares comme la Sterne naine, le Gravelot à collier interrompu et la Talève sultane[20]. Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristiqueL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[21] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[21] :
UrbanismeTypologieAu , Lattes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5]. La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[29]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,3 %), zones urbanisées (16,1 %), terres arables (14,3 %), eaux maritimes (12,7 %), zones humides côtières (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,1 %), cultures permanentes (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1]. Risques majeursLe territoire de la commune de Lattes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32]. Risques naturelsLa commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[33], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1993, 1994, 1997, 2001, 2002, 2003, 2009, 2014, 2015, 2016, 2018 et 2021 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2018[35],[31]. Lattes est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[36]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 76,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 400 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 392 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 2]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38]. Risques technologiquesLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39]. ToponymieEn occitan, son nom est Latas. Les habitants sont les Lattois. L'étymologie de Lattes serait la même, mais inversée, que celle d'Arles, late « marais » et are « devant, près de ». HistoireProtohistoire et AntiquitéDurant l'âge du fer (VIIIe – IIe siècle av. J.-C.), Lattes constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[40]. Dans l'antiquité, il existe un site indigène à Lattara en rapport avec les Étrusques, les Grecs, puis les Romains. Un village protohistorique existait sur la zone actuellement appelée la Cougourlude ; il était occupé aux VIe et Ve siècles avant notre ère (entre environ 550 et 475 avant J.-C.) et était situé sur les deux rives d'un cours de la Lironde, au carrefour avec une voie de circulation, et s'étendait sur une surface plus importante que celles des habitats lagunaires voisins. Des amphores étrusques et massaliotes et de la vaisselle de table importée de Grèce et d'Italie ont été retrouvés sur ce site[41],[42]. Située à moins de 1 km de ce site, Lattara a été fondée vers 525 avant notre ère. Il semble que ce site ait été fondé par des Étrusques. Lattara a la forme d'une ville portuaire, comporte un plan organisé, des maisons construites sur des soubassements en pierre, et est entourée d'une enceinte[41]. Dès la fin du VIe – Ve siècle, ont été trouvés en plus des amphores étrusques et massaliotes, des amas de pépins de raisin avec un énorme pic daté entre 225 av. J.-C. et 25 apr. J.-C.[43]. La ville de Lattara, très importante, commence à décliner au milieu du Ier siècle, tandis que l'habitat se disperse dans les territoires environnants[44]. Sur le site de la Cougourlude, un mausolée gallo-romain a existé au début de notre ère, mais il a été démantelé dans les siècles qui ont suivi et ses pierres ont servi à la construction d'autres édifices. Au IVe siècle, un cimetière prend place sur le site[45]. Quatre sites archéologiques sur la commune sont enregistrés à l'INPN : l'Agau[46], le partiteur de crue[47], le partiteur de crue - tranche 2, la Cougourlude[48], et Saint-Sauveur[49]. Moyen ÂgeUn castrum voit le jour à Lattes au début du XIIe siècle[50]. Au Moyen Âge, le village de Lattes joue le rôle de port fluvial de Montpellier sur le fleuve Lez, en aval du port Juvénal de Montpellier qui était situé au niveau de l'hôtel de région. C'est, en partie, grâce au port de Lattes que Montpellier est devenue une ville commerçante importante du XIIe au XVe siècle en Méditerranée, et le principal port de France. Ce port a été profondément réaménagé par Jacques Cœur au XVe siècle car il voulait faire de Montpellier le centre de ses affaires commerciales. Le site du port a été découvert en 1988 lors de fouilles archéologiques sur le site du Mas Saint-sauveur, précédant les travaux d'urbanisation de l'actuel Port Ariane ; des vestiges importants, d'époque romaine et des XVe et XVIIe siècles ont été mis au jour[51]. RenaissancePériode modernePériode contemporaineEntre 1790 et 1794, la paroisse de Soriech est rattachée à la commune de Lattes à la révolution[52]. Le , Lattes perd une portion de territoire qui forme en partie la nouvelle commune de Palavas[53]. Dans les années 1960, la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) achète le domaine de Maurin pour accueillir un groupe de rapatriés après la guerre d'Algérie et de Montpelliérains expropriés par la construction de l'autoroute et s'entend avec la mairie de Lattes pour développer des activités horticoles dans la plaine viticole. Le domaine lui-même accueille la SAFER. Le Crédit agricole du Midi y installe son siège social à côté d'une zone artisanale et du village de Maurin où s'installent une association de propriétaires montpelliérains désireux de s'installer là. Lattes profite du développement de l'agglomération de Montpellier. Alors que la commune, sans véritable centre, n'est constitué que de quelques maisons éparpillées sur son territoire, jusqu'au début des années 1960, elle atteint 15 000 habitants à la fin des années 1990[réf. nécessaire]. Cependant, la quasi-totalité des lotissements récents de Lattes-Centre sont construits dans le lit majeur du Lez, lui-même enfermé dans de profondes digues. Le village de Maurin a été menacé par deux ruptures de digue sur la Mosson au cours des inondations exceptionnelles de 2002 et 2003 causées par des orages cévenols. Si le Lez, résurgence située à environ 30 km au nord de la commune, n'a pas inondé la plaine lattoise ces années-là, se pose néanmoins le problème des inondations, comme dans de nombreuses communes au pied des Cévennes[réf. nécessaire]. Politique et administrationTendances politiques et résultatsListe des mairesPersonnalités élues par circonscription électorale de rattachementAu-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Lattes et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :
IntercommunalitéEn tant que commune fondatrice du district de Montpellier, Lattes occupe une place importante au sein de Montpellier Méditerranée Métropole[réf. nécessaire]. DémographieL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 8]. En 2022, la commune comptait 17 592 habitants[Note 9], en évolution de +5,42 % par rapport à 2016 (Hérault : +7,49 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
ÉconomieRevenusEn 2018, la commune compte 7 925 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 17 098 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 890 €[I 6] (20 330 € dans le département[I 7]). 63 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8 % dans le département). Emploi
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 10 132 personnes, parmi lesquelles on compte 78,1 % d'actifs (68,6 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 21,9 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département. La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Montpellier[Carte 3],[I 11]. Elle compte 8 359 emplois en 2018, contre 8 021 en 2013 et 8 291 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 7 195, soit un indicateur de concentration d'emploi de 116,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 12]. Sur ces 7 195 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 952 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,6 % les transports en commun, 8,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14]. Activités hors agricultureSecteurs d'activités2 828 établissements[Note 13] sont implantés à Lattes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,4 % du nombre total d'établissements de la commune (802 sur les 2828 entreprises implantées à Lattes), contre 28 % au niveau départemental[I 16]. Entreprises et commercesLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[60] :
Septeo, édition de solutions logicielles et de services informatiques, a également son siège à Lattes et un chiffre d'affaires de 310 000 k€ en 2022. Revenus de la population et fiscalitéEn 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 793 €, ce qui plaçait Lattes au 8 071e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[I 17]. AgricultureLa commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 128 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 74 en 2000 puis à 32 en 2010[63] et enfin à 24 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 81 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[64],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1252 ha en 1988 à 978 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 41 ha[63]. Entreprises et commerces
SportsLa commune accueille une équipe de basket-ball féminin, participant à la Ligue féminine de basket : le Lattes Montpellier Agglomération Basket, anciennement connu comme le Basket Lattes Maurin Montpellier. Issu de la section basket-ball du Foyer rural de Maurin, le club s'entraîne et joue ses matchs dans la salle des sports de Lattes-Centre depuis les années 1990. L'Association sportive de Lattes, club omni-sport, est fondée le 18 août 1945[réf. nécessaire]. En 2020, elle accueille une équipe de rugby à XIII, les Sharks de Lattes-Montpellier. Culture locale et patrimoineLieux et monuments
Personnalités liées à la commune
TransportsLa commune de Lattes est accessible par les Transports de l'agglomération de Montpellier via la ligne 3 du tramway et la ligne de bus 18. Notes et référencesNotes et cartes
RéférencesSite de l'Insee
Autres sources
Voir aussiBibliographie
Fonds d'archives
Articles connexes
Liens externes
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