La gauche renforce sa majorité départementale en gagnant trois sièges. (Dans les faits, celle-ci en perd trois : Bâgé-le-Châtel, Montluel et Viriat, et en gagne six : Belley, Coligny, Ferney-Voltaire, Lhuis, Pont-de-Veyle et Seyssel).
*Conseillers généraux sortants ne se représentant pas
Résultats par canton
Canton de Bâgé-le-Châtel
Le canton de Bâgé-le-Châtel repasse à droite avec l'élection du maire de Feillens qui remplace Gilbert Thomas, ancien maire DVG de Bâgé-la-Ville. Guy Billoudet est donc élu face au maire DVG du village de Saint-André-de-Bâgé, Daniel Clère.
Assez logiquement dans ce canton, après sa victoire à la mairie de Belley en 2008, Jean-Marc Fognini bat le conseiller sortant UMP et son prédécesseur à la mairie, Jean-Claude Travers.
Jean Bernadac, maire UMP de Coligny et conseiller depuis 1998, échoue à se faire réélire et est battu par Alain Gestas, maire de Marboz, ville la plus importante du canton.
Après le basculement à gauche de la commune de Ferney-Voltaire lors des municipales de 2008, la gauche récupère logiquement le canton grâce au maire socialiste de Prévessin-Moëns, Jean-Paul Laurenson, qui défait la conseillère UMP sortante, Jocelyne Boch, également maire de Thoiry et nouvellement élue au conseil régional.
Après avoir été distancé au premier tour par le maire UMP du village de Thézillieu, Jacques Rabut conserve finalement son siège de conseiller sous l'étiquette divers gauche grâce au désistement de la candidate communiste.
Après que son candidat, le maire DVD de Bénonces, René Romeggio, ait atteint la première place au premier tour, la droite pouvait espérer conserver ce canton, que l'ancien maire DVD d'Innimond, Maurice Berlioz, détenait depuis 1985. Mais c'est finalement le maire DVG de la commune de Serrières-de-Briord, Daniel Béguet qui l'emporte, après avoir devancé au premier tour, le candidat socialiste, Gilbert Babolat, adjoint au maire du village de Montagnieu[10].
L'ancien canton du sénateur Jacques Berthou reste dans le giron de la gauche grâce à la réélection de son "remplaçant", le maire divers gauche de Saint-Maurice-de-Beynost, Pierre Goubet, face à la candidate UMP, Caroline Terrier.
Assez étonnamment, le maire socialiste de Montluel et conseiller depuis 1998, Jacky Bernard, est battu par la candidate de la droite, Danielle Bouchard, conseillère municipale à Dagneux[13]. À l'exception de Montluel, toutes les villes du canton ont voté pour la candidate de la droite au second tour[14].
Le conseiller sortant DVD, Claude Ferry, ne se représentant pas, deux candidats de droite se présentent : Bruno Pellegrini, maire du village de Port et Jean Deguerry, conseiller municipal de Montréal-la-Cluse[16]. Le canton de Nantua, qui n'a pas connu de conseiller de gauche depuis 1967, confirme son ancrage à droite en plaçant ces deux candidats en tête devant le candidat FN. Et c'est finalement M. Deguerry qui est largement élu au second tour.
Le canton de Péronnas, qui n'a jamais connu de conseiller de gauche depuis sa création en 1985, réélit sans surprise Christian Chanel, maire DVD de Péronnas, qui, après avoir frôlé l'élection au premier tour, triomphe du candidat socialiste, Bernard Quivet, maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc.
Jean Chabry, maire de Jujurieux et conseiller divers gauche puis divers droite, est cette fois réélu sans étiquette face au candidat UMP, Jean-Michel Giroux, maire de Poncin, qui a réussi à profiter des divisions à gauche pour se hisser à la seconde place.
Serge Fondraz, conseiller DVG depuis 1992 et ancien maire de Certines, conserve assez facilement ce canton face au candidat de la droite, André Ferry, maire de Pont-d'Ain.
Pour la première fois depuis 1961, le canton de Pont-de-Veyle bascule à gauche avec l'élection de Christophe Greffet, maire socialiste du village de Saint-Genis-sur-Menthon, face au maire UMP de Cormoranche-sur-Saône, Yves-Augustin Chappelon qui ne parvient donc pas à succéder à Jean-François Pelletier qui ne se représentait pas.
Le canton de l'ancien président du conseil général, Jean Pépin, reste sans surprise à droite grâce à la réélection, dès le premier tour, du maire DVD de Lescheroux, Armel Morel.
Après avoir passé 16 ans sous la direction de l'ancien maire UMP de Culoz, René Ailloud, le canton élit le candidat socialiste Christophe Bérardi, militant à Culoz[24], face au candidat UMP.
Grâce aux divisions de la droite entre Jean-Claude Deschizeaux, maire DVD de Montceaux, et le candidat UMP investi, la candidate FN, Nadine Perrin, arrive à se hisser en seconde position, ce qui facilite la réélection d'André Philippon, ancien maire DVG de Thoissey.
Le maire de Saint-Didier-de-Formans, Patrick Rousset est à nouveau réélu, sans surprise, sous l'étiquette DVG face au conseiller municipal UMP de Trévoux, Marc Péchoux[27].
Georges Faverjon, adjoint au maire DVG de Villars-les-Dombes, est réélu pour un second mandat dans ce canton qui est à gauche depuis 13 ans face au candidat de la droite, le conseiller municipal Nouveau Centre de Saint-Paul-de-Varax, Roland Bernigaud[29].
Bernard Perret, maire DVD de Viriat, prend sa revanche sur Jacques Nallet, maire DVG de Saint-Denis-lès-Bourg, qui l'avait battu en 2004[31] et parvient cette fois à prendre le canton et ainsi le faire basculer à droite pour la première fois depuis 1985.
Ce canton, ancré à gauche depuis 1973, élit une nouvelle conseillère : la maire DVG du petit village de Vongnes, Pascale Guillon, qui succède à André Lamaison, ancien maire de Virieu-le-Grand, qui ne se représentait pas. Elle est élue face à Eliane Michalet, maire UMP de la petite commune de Cuzieu. (Il est à noter que la maire DVG de Virieu-le-Grand, Simone Garnier, se présentait également mais a été battue dès le premier tour)