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Élincourt

Élincourt
Élincourt
L'église d'Élincourt.
Blason de Élincourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis
Maire
Mandat
Pierre Laude
2020-2026
Code postal 59127
Code commune 59191
Démographie
Gentilé Élincourtois, Élincourtoises
Population
municipale
618 hab. (2022 en évolution de −1,44 % par rapport à 2016)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 02′ 42″ nord, 3° 22′ 21″ est
Altitude Min. 129 m
Max. 153 m
Superficie 8,41 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Cateau-Cambrésis
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Élincourt
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Élincourt
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Élincourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Élincourt

Élincourt est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

La commune d'Élincourt est à la limite administrative du Nord et de l'Aisne.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Communes limitrophes

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Riot Hippolyte[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Élincourt[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[2].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 753 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

Typologie

Au , Élincourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,9 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (6,3 %), forêts (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village est mentionné au long des XIe au XIVe siècles sous les noms Hunlini Curtis en 1046[14], Elinicourte, Elencurs, Islenkurt, Aelincort, Alincourt, Elicourt[Quand ?][15].

De nombreux noms de communes du Cambrésis (et du nord de la France jusqu'à la Normandie) sont terminés par l'appellatif toponymique -court. Cet appellatif est issu du bas latin curtis[16] ou plutôt du gallo-roman *CORTE, du bas latin cōrtem[14] (> ancien français cort, curt > français cour, le -t ayant été supprimé par fausse étymologie par le latin curia[16], contrairement au dérivé courtois), qui désigne un domaine rural ou un enclos autour d'une habitation[17],[16] et qui a été utilisé par les Germains, notamment les Francs, à l'époque de leur installation en Gaule antérieurement à -ville.

Selon Albert Dauzat qui se fonde sur la forme de 1046, Hunlini représente le nom de personne germanique Hunila[14].

Histoire

Jacques de Hamel Bellenglise, fils d'Antoine, seigneur d'Élincourt épouse en 1508 Marie de Boubers, fille de Jean et de Simone de Rambures. Un de leurs descendants à trois ou quatre générations est Charles de Hamel Bellenglise, mort en 1630, marié à Jeanne des Acharts de Vallobres. Ces derniers ont eu une fille unique Anne Claire Eugénie Élisabeth, héritière de la branche aînée de la maison et mariée en 1645 à Antoine de La Viefville, marquis d'Orvilles ou d'Orvillers, député de la noblesse de Picardie aux États généraux du royaume[18].

Politique et administration

Politique locale

De à , 5 conseillers municipaux démissionnent en raison de désaccords avec le maire, amenant à des élections municipales complémentaires le chargées d'élire leurs successeurs. Le conseil redevenu complet aura à élire ou réélire le maire[19].

Liste des maires

Maire en 1802-1803 : Pierre Sarazin[20].

Maire en 1807 : Decaudin[21].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Thérèse Bonneville    
mars 2008 En cours
(au 10 avril 2014)
Pierre Laude   Réélu pour le mandat 2014-2020[22]

Réélu pour le mandat 2020-2026

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2022, la commune comptait 618 habitants[Note 2], en évolution de −1,44 % par rapport à 2016 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1009681 0731 3041 2301 4911 5391 6121 626
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6481 8241 8191 8131 8271 8121 7511 6571 549
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5171 3911 3121 0571 048926836797908
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
810821715695658665652646633
2018 2022 - - - - - - -
624618-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 316 hommes pour 308 femmes, soit un taux de 50,64 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,0 
5,1 
75-89 ans
7,8 
17,4 
60-74 ans
15,6 
17,4 
45-59 ans
19,2 
20,9 
30-44 ans
17,9 
18,0 
15-29 ans
17,9 
21,2 
0-14 ans
20,8 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le monument aux morts de la localité.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Armes d'Élincourt

Les armes d'Élincourt se blasonnent ainsi : De gueules au franc-quartier d'hermines.

Pour approfondir

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Bibliographie

  • Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne)
  • Jules Quicherat, De la formation française des anciens noms de lieux : Traité pratique, suivi de remarques sur des noms de lieux fournis par divers documents, Paris, Librairie A. Franck, (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique d'Élincourt » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. « Fiche communale d'Élincourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  2. « SAGE Escaut », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Élincourt et Épehy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 261b.
  15. Boniface 1866, p. 115.
  16. a b et c Étymologie court sur le site du CNRTL (lire en ligne) [1]
  17. Quicherat 1867, p. 54.
  18. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 413, lire en ligne.
  19. Paul Sion, « 6 candidats pour 5 postes de conseillers municipaux », L'Observateur du Cambrésis, no 1520,‎ , p. 16.
  20. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.
  21. « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ), p. 128-129..
  22. « Il y a eu du suspense pour l'élection du… troisième adjoint », L'Observateur du Cambrésis, no 1332,‎ , p. 37.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Élincourt (59191) », (consulté le ).
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  29. Le temple d'Élincourt
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