Élincourt
Élincourt est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France. GéographieLocalisationLa commune d'Élincourt est à la limite administrative du Nord et de l'Aisne. Représentations cartographiques de la commune Communes limitrophes
HydrographieRéseau hydrographiqueLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Riot Hippolyte[1],[Carte 1]. Gestion et qualité des eauxLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[2]. La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2]. ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[4]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 753 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8]. UrbanismeTypologieAu , Élincourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,9 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (6,3 %), forêts (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3]. ToponymieLe village est mentionné au long des XIe au XIVe siècles sous les noms Hunlini Curtis en 1046[14], Elinicourte, Elencurs, Islenkurt, Aelincort, Alincourt, Elicourt[Quand ?][15]. De nombreux noms de communes du Cambrésis (et du nord de la France jusqu'à la Normandie) sont terminés par l'appellatif toponymique -court. Cet appellatif est issu du bas latin curtis[16] ou plutôt du gallo-roman *CORTE, du bas latin cōrtem[14] (> ancien français cort, curt > français cour, le -t ayant été supprimé par fausse étymologie par le latin curia[16], contrairement au dérivé courtois), qui désigne un domaine rural ou un enclos autour d'une habitation[17],[16] et qui a été utilisé par les Germains, notamment les Francs, à l'époque de leur installation en Gaule antérieurement à -ville. Selon Albert Dauzat qui se fonde sur la forme de 1046, Hunlini représente le nom de personne germanique Hunila[14]. HistoireJacques de Hamel Bellenglise, fils d'Antoine, seigneur d'Élincourt épouse en 1508 Marie de Boubers, fille de Jean et de Simone de Rambures. Un de leurs descendants à trois ou quatre générations est Charles de Hamel Bellenglise, mort en 1630, marié à Jeanne des Acharts de Vallobres. Ces derniers ont eu une fille unique Anne Claire Eugénie Élisabeth, héritière de la branche aînée de la maison et mariée en 1645 à Antoine de La Viefville, marquis d'Orvilles ou d'Orvillers, député de la noblesse de Picardie aux États généraux du royaume[18]. Politique et administrationPolitique localeDe à , 5 conseillers municipaux démissionnent en raison de désaccords avec le maire, amenant à des élections municipales complémentaires le chargées d'élire leurs successeurs. Le conseil redevenu complet aura à élire ou réélire le maire[19]. Liste des mairesMaire en 1802-1803 : Pierre Sarazin[20]. Maire en 1807 : Decaudin[21]. Population et sociétéDémographieÉvolution démographiqueL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24]. En 2022, la commune comptait 618 habitants[Note 2], en évolution de −1,44 % par rapport à 2016 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Pyramide des âgesLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait 316 hommes pour 308 femmes, soit un taux de 50,64 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. Culture locale et patrimoineLieux et monuments
Personnalités liées à la communeHéraldique
Pour approfondirBibliographie
Articles connexesLiens externesNotes et référencesNotes
Cartes
Références
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