Cet article présente les faits marquants de l'année 1501 en littérature.

• Avril : Aldo Manuce (1449-1515), imprimeur vénitien, utilise pour la première fois l'italique pour une édition des œuvres de Virgile^[1].

• Thomas More, homme de loi proche des humanistes loge chez les Chartreux de Londres ; il renonce en 1504 à la vie monacale et entre au Parlement en 1512^[2].
• Isaac Abravanel (1437-1508), écrit à Monopoli les Mif’alot Elohim (« Les Actes de Dieu »), un ouvrage philosophique sur la Création et Dialoghi d'amore (« Dialogues d’amour »)^[3], publiés après sa mort à Rome en 1535 par Mariano Lenzi sur les presses d'Antonio Blado^[4].

• Giovanni Pontano (1429-1503) compose Aegidius le dernier de ses cinq dialogues latins, après Charon (1467) Antonius (vers 1482), Asinus (vers 1488) et Actius (1499)^[5]. Ils connaissent sept éditions publiées entre 1501 et 1520^[6]. Entre 1500 et 1501 Pontano rédige De fortuna, un traité philosophique^[7]. Entre 1501 et 1502 il compose son poème De hortis Hesperidum, une géorgique sur les jardins d’agrumes publié à Venise en 1505 chez Alde Manuce^[8].

• 15 mai: Harmonice Musices Odhecaton une anthologie de chansons profanes, publiée par Ottaviano Petrucci à Venise, premier livre de musique imprimé^[9].

• Rédaction de Judita (en), de Marko Marulić, ouvrage fondateur de la littérature croate, publié en 1521^[10].

• Maurice Scève, poète français, mort vers 1564.

• 3 janvier : Mir Alisher Navoï, philosophe et poète perso-ouzbek de langue tchaghataï au temps de la Renaissance timouride, né en 1441.
• Jean Michel, auteur dramatique français, né vers 1435.

• L'année 1501 dans tous les domaines.
• 1501 en philosophie
• Littérature française du XVIe siècle

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