3 février : en Algérie, les forces de l'ordre capturent Mustafa Bouyali après un ultime accrochage. Son mouvement, l'Algerian Islamic Armed Movement, souhaitant instaurer un califat islamique en Algérie est dissous par les autorités.
20 février : au Mali, Soumana Sako est nommé ministre des Finances et du Commerce ; il est chargé par le président Moussa Traoré de mener la lutte contre la corruption[13].
25 octobre : élections municipales pluralistes dans le cadre du parti unique au Cameroun[19] ; en juillet, une révision de la loi électorale accepte des candidatures multiples[20].
20 février : le gouvernement brésilien, pris entre l’endettement à l’extérieur et la dette interne, suspend provisoirement le paiement de la dette extérieure[24]. Le 12 juin, il décide un nouveau gel des prix et des salaires (plan Bresser)[25]. Mais peu après, il accorde une augmentation de 47,5 % de leur solde aux militaires. Bresser Pereira(pt) démissionne et est remplacé aux finances par Maílson da Nóbrega(pt) (21 décembre)[26].
23 mars : loi organique constitutionnelle des partis politiques au Chili[28]. « Ouverture » politique (Apertura) : des espaces de participation sont octroyés aux partis d’opposition (Pinochet compte sur leurs divisions pour se maintenir au pouvoir[23].
16-19 avril : « crise de la semaine sainte » en Argentine. Un régiment d’infanterie se retranche dans ses quartiers pour protester contre l’arrestation de l’un des siens accusé de violation des droits de l’homme. Une amnistie générale est réclamée pour les militaires poursuivis. La rébellion est matée trois jours plus tard, grâce à la mobilisation des Argentins pour la défense de la démocratie. Le président Raúl Alfonsín est cependant contraint de négocier avec l’armée, notamment au sujet du « devoir d’obéissance »[30].
12 mai : protocole de Quito, qui laisse désormais chaque État de la Communauté andine des Nations libre d’adopter sa propre réglementation en matière d’investissements étrangers[31].
5 juin, Argentine : une loi indique que seuls sont passibles des tribunaux les militaires qui commandaient un corps d’armée ou une sous-région militaire ainsi que ceux qui avaient la responsabilité d’une des forces de sécurité, soit une trentaine de personnes seulement au total. Cette loi d’amnistie (« loi d’obéissance aux ordres reçus ») met un terme aux procès mais pas à la mauvaise humeur des militaires qui souhaitent une augmentation de leur budget (réduit de moitié) et la reconnaissance du bienfait historique de leurs opérations de lutte contre la subversion[30].
26 juin, Chili : sept partis forment la Izquierda Unida (IU) qui se fixe pour objectif d’infliger une défaite politique au régime[32]. Peu après, le Parti communiste du Chili rompt avec le Frente Patriótico Manuel Rodríguez (FPMR) qui continuait de prôner une stratégie insurrectionnelle. L’opposition de gauche modérée et la démocratie chrétienne préfèrent se battre dans le cadre des institutions adoptées en 1980 et attendre le plébiscite prévu pour 1988[23].
29 juin : la Centrale Autonome des Travailleurs Haïtiens (CATH) appelle à la grève générale pour protester contre un décret du Conseil national de gouvernement (CNG, une junte militaire) du 22 juin subordonnant le Conseil Électoral Permanent (CEP) établi par la nouvelle constitution à son contrôle. Le président Henri Namphy cède devant l’ampleur des manifestations (2 juillet), mais l’opposition ne parvient pas à obtenir la démission du CNG[29].
23 juillet, Haïti : un propriétaire foncier fait massacrer 250 paysans sans terre à Jean-Rabel. Le pouvoir laisse le crime impuni[29].
6 - 7 août : second sommet d’Esquipulas (Guatemala). Les dirigeants centraméricains approuvent les accords d’Esquipulas II, « un plan pour établir une paix ferme et durable en Amérique centrale », proposé par le costaricien Óscar Arias Sánchez[33]. Le plan Arias appelle à des réconciliations régionales, exhorte à un cessez-le-feu au Nicaragua, au Salvador et au Guatemala, demande une démocratisation et des élections libres, appelle à un arrêt de l’aide étrangère aux forces irrégulières et au respect des frontières, recommande des négociations concernant les procédures de vérification, engage les gouvernements à traiter le problème des réfugiés, appelle à la coopération pour le développement et la démocratie, annonce la création d’une commission internationale de vérification et suivi, et met en place un calendrier pour l’exécution des mesures prévues. Il contient en filigrane la nécessité du départ du pouvoir des Sandinistes.
13 septembre : accident nucléaire de Goiânia au Brésil. Deux individus pénètrent dans une clinique désaffectée et récupèrent la capsule d’un appareil de radiothérapie contenant du césium 137 ; 249 personnes sont contaminées dans les jours qui suivent[35].
déclaration d’Acapulco pour la paix, le développement et la démocratie adoptée par la conférence économique latino-américaine d’Acapulco qui affirme que « le retour d’une croissance économique soutenue, l’amélioration du niveau de vie des populations et le renforcement des processus démocratiques » exigent « une solution permanente au problème de la dette »[23].
élections générales avortées à Haïti. Elles sont annulées après que 24 électeurs soient tués et 74 blessés ruelle Vaillant à Port-au-Prince par les militaires dans un bureau de vote. Le CEP est dissous par le président Namphy et remplacé par un conseil électoral contrôlé par la junte, qui organise des élections le , boycottées par l’opposition[29].
15 décembre, Mexique : le président Miguel de la Madrid lance un programme de stabilisation contre l’inflation et signe avec les représentants des principaux secteurs de l’économie un pacte de solidarité économique (PSE)[37]. Réduction drastique des déficits publics, détermination d’objectifs en matière de prix et de salaires et fixation de cibles pour le taux de change—successivement un taux fixe vis-à-vis du dollar, puis du change rampant (janvier 1989) dans un « serpent » (décembre 1991).
Asie et Pacifique
5 janvier, Chine : Deng Xiaoping condamne les manifestations étudiantes suscitées par le spectacle de la corruption, des inégalités, du favoritisme et du clientélisme (9-). Le secrétaire général du parti Hu Yaobang manifeste une certaine compréhension à leur égard[38].
14 janvier : la mort d’un étudiant au cours d’un interrogatoire de police radicalise la contestation estudiantine en Corée du Sud[39]. Le 13 avril, le général Chun Doo-hwan ajourne le projet de réforme de la Constitution qui devait permettre des élections au suffrage universel. Pour répondre aux manifestations de masse, son successeur Roh Tae-woo, alors dirigeant du Parti de la justice et de la démocratie, promet des réformes (déclaration du 29 juin). Face à la crise sociale, Chun Doo-hwan est contraint d’abandonner le pouvoir le 1er juillet[40].
16 avril : début de l’affaire Bofors en Inde. La radio suédoise annonce le versement de pots-de-vin à de hauts responsables suédois et indiens lors de la conclusion d’un important contrat de vente d’armes passé le [46]. Le 18 juillet, le ministre indien de la Défense Arun Singh(en) démissionne[47].
14 mai, Fidji : coup d’État dirigé par le colonel Sitiveni Rabuka, visant à restaurer l’autorité des Fidjiens autochtones. Le gouverneur-général de la Grande-Bretagne, représentant la reine Élisabeth, prend alors le pouvoir exécutif et négocie un accord entre les Indiens et les Fidjiens autochtones[44].
26 mai : le président du Sri Lanka Jayawardene lance une offensive militaire contre les séparatistes Tamouls à la suite d'une série d’attentats meurtriers les 17-26 avril. Du 4 juin au 25 juin, le Premier ministre indien Rajiv Gandhi envoie des vivres aux Tamouls du Sri Lanka, ce qui convainc Jayawardene de négocier. Le 29 juillet, un accord de paix est signé à Colombo entre Junius Jayewardene et Rajiv Gandhi, prévoyant une large autonomie des Tamouls Sri-lankais garantie par l’Inde[48].
29 juillet : un accord est conclu entre le gouvernement sri-lankais et les rebelles Tamouls, mais simultanément, l’armée indienne intervient pour une opération de maintien de l’ordre. L’Inde devient la puissance protectrice des Tamouls jusqu’en 1989[48].
13 septembre : référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie approuvant le maintien du territoire dans la République française, les indépendantistes avaient appelé à l’abstention[51].
25 septembre, Fidji : Rabuka entreprend un second coup d’État, qui met en place un gouvernement civil dominé par les Fidjiens autochtones[44]. Le 7 octobre, la reine Élisabeth II est destituée du titre de chef de l’État et les îles Fidji sont exclues du Commonwealth par les pays membres.
2 - 4 décembre : première rencontre entre le prince Norodom Sihanouk et Hun Sen, premier ministre pro-vietnamien du Cambodge à Fère-en-Tardenois en France[59],[60]. Des négociations sont menées entre toutes les parties concernées pour tenter de trouver une solution politique au conflit cambodgien. La retraite médiatique du dictateur Pol Pot est organisée par Khieu Samphân afin de calmer les « esprits malveillants, ennemis de la révolution khmère ». Il confie le commandement des forces armées khmères au colonel Ta Mok qui a fait dans le passé exterminer des milliers de cambodgiens dont de nombreuses femmes et des enfants. Il confirme à la direction du camp de réfugiés de Ta Luan l’administrateur Lok Wan accusé par les organisations humanitaires de très nombreux crimes contre l’humanité[61].
16 décembre : élection du réformiste Roh Tae-woo comme président de la Corée du Sud (37 % des voix)[62]. Le nouveau président tient ses promesses et libéralise le régime. La nouvelle Constitution, approuvée à 93 % des voix lors d’un référendum national le 29 octobre, entre en vigueur le , marquant le début de la VIe République[63].
le président irakien Saddam Hussein propose un cessez-le-feu et se déclare prêt à conclure une « paix juste honorable et durable » avec l’Iran, qui décline et lance l’offensive Kerbala 6 vers Qasr-e Chirin au nord-est de l’Iran[66].
18 février: l’Irak annonce un moratoire de deux semaines sur le bombardement des villes iraniennes. L’Iran accepte de suspendre ses attaques sur les villes irakiennes[66].
20 février, guerre du Liban : l’armée syrienne revient à Beyrouth-ouest qu’elle avait dû quitter en août 1982, afin de mettre fin à la lutte entre factions, à l’appel de musulmans libanais[68].
Guerre économique : l’Irak lance de nombreux raids aériens contre les installations pétrolières iraniennes dans le Golfe. L’Iran, de son côté, entrave tout accès irakien au Golfe. Bagdad construit de nouveaux oléoducs vers la Turquie et l’Arabie saoudite. Pour répondre aux risques d’asphyxie économique, Téhéran décide de s’en prendre au trafic international des pétroliers dans le Golfe. Le Koweït demande la protection américaine, mais Washington refuse. L’émirat en appelle alors à Moscou, et les États-Unis sont contraints d’agir et commencent à protéger les navires marchands dans le Golfe au printemps. Les autres pays occidentaux envoient également des navires de guerre.
23 mars : les États-Unis acceptent de protéger les pétroliers koweïtiens naviguant dans les eaux internationales du golfe Persique[69].
4 mai, Liban : le gouvernement Karamé, accusé par les Forces libanaises et les druzes d’avoir laissé l’armée se reconstituer au profit du président de la République, démissionne[71].
17 mai : la frégate lance-missiles américaine Stark est touchée par 2 missiles Exocetirakien, tuant 37 marins[66].
29 août : l’Irak rompt une trêve de six semaines dans la bataille des pétroliers[65].
11 septembre, Liban : un accord signé à Saïda entre Amal et l’OLP prévoit une cessation immédiate des opérations militaires et la fin du siège du camp d’Ain al-Hilweh ; les combats reprennent en octobre[71].
8-11 novembre : sommet extraordinaire de la ligue arabe à Amman. Les relations diplomatiques entre les membres de la LEA et l’Égypte sont rétablies, à l’exception de l’Algérie, de la Libye, de la Syrie et du Liban. l’Iran est condamné pour sa volonté de continuer la guerre[65].
9 décembre : première intifada. Le 8 décembre, quatre personnes sont tuées quand un camion israélien percute un taxi palestinien dans la bande de Gaza. La rumeur se répand qu’il s’agit d’un attentat perpétré par des colons israéliens[77]. Des émeutes populaires éclatent les jours suivants et se propagent à la Jordanie. C’est le début de l’intifada (« guerre des pierres »). Frustrés de voir que le sommet de la Ligue arabe réuni à Amman ne s’est pas préoccupé de leur sort, les jeunes palestiniens des territoires occupés lancent des pierres contre l’occupant israélien qui réplique avec une violence jugée parfois excessive.
22 décembre : la résolution 605 du Conseil de sécurité, adoptée grâce à l’abstention américaine, déplore « les politiques et pratiques d’Israël qui violent les droits du peuple palestinien dans les territoires occupés »[78].
29 mai : les dirigeants des pays du Pacte de Varsovie réunis à Berlin-Est reconnaissent que le rapport des forces classiques sur le continent européen est à leur avantage et que des réductions asymétriques se justifient[91].
15 juin : le Conseil de l’Europe adopte le programme d’échange d’étudiants et d’enseignants entre les universités et les grandes écoles européennes Erasmus[92].
25-26 juin : Alexandr Iakovlev, partisan des réformes, devient membre du Politburo soviétique lors du plénum du Comité central[94]. Face à la crise, Gorbatchev annonce un programme de réformes économique prévoyant d’instaurer une économie mixte ouverte sur extérieur d’ici 1992 (perestroïka)[95]. Par la loi du 30 juin, le Comité central prévoit la réorganisation du secteur étatique. Les entreprises d’état deviennent autonomes[96].
Juillet : lors d’une rencontre avec des écrivains soviétiques, Gorbatchev évoque à propos de la presse la nécessité d’un « pluralisme socialiste des opinions »[98].
21 octobre : Boris Eltsine, lors du plénum du Comité central, dénonce « l’essoufflement de la perestroïka » ; il s’en prend au numéro deux du parti, Egor Ligatchev et est destitué du politburo[94]. Le 13 novembre, il est relevé de ses fonctions de premier secrétaire du parti communiste de la ville de Moscou[81].
↑Cécile Bastidon Gilles, Jacques Brasseul, Philippe Gilles, Histoire de la globalisation financière : Essor, crises et perspectives des marchés financiers internationaux, Armand Colin, , 376 p. (ISBN978-2-200-25609-8, présentation en ligne).
↑Bulletin : Quarterly of the United Nations Association in Canada, vol. 15, United Nations Association in Canada, (présentation en ligne).
↑Irwin Abrams, The Nobel Peace Prize and the Laureates : An Illustrated Biographical History, 1901-2001, Science History Publications/USA, , 350 p. (ISBN978-0-88135-388-4, présentation en ligne).
↑Yannick Fèvre, Mécanismes et vitesses d’érosion à l’échelle géologique sur une île volcanique jeune à relief élevé – La Réunion (Océan Indien), Université de la Réunion, (présentation en ligne).
↑ ab et cIbrahima Baba Kaké et Philippe Touzard, Journal de l'Afrique, vol. 1, Editions AMI, (présentation en ligne).
↑ ab et cGuy Raimbault, Comprendre simplement l'Union européenne économique et financière depuis l'introduction de l'euro : Histoire et fonctionnement de l'Union européenne - Europe politique, de la défense et de la sécurité : Réforme des institutions : Élargissement européen : Convention et constitution européenne, Presses des Ponts, , 378 p. (ISBN978-2-85978-359-4, présentation en ligne).
↑Dominique Carreau et Malcolm Nathan Shaw, Recueil des Cours de l'Académie de droit international de la Haye. La dette extérieure, vol. 17, Martinus Nijhoff Publishers, , 750 p. (ISBN978-90-411-0083-2, présentation en ligne).
↑(en) M.Y.H. Bangash, Earthquake Resistant Buildings : Dynamic Analyses, Numerical Computations, Codified Methods, Case Studies and Examples=, Berlin/New York, Springer Science & Business Media, (ISBN978-3-540-93818-7, présentation en ligne).
↑Juan Maestre Alfonso, Constituciones y leyes políticas de America Latina, Filipinas y Guinea Ecuatorial, vol. 2, Editorial CSIC - CSIC Press, , 499 p. (ISBN978-84-00-06962-9, présentation en ligne).
↑Yves Buisson, Jean-Didier Cavallo, Jean-Jacques Kowalski, Jean-Yves Tréguier, Les risques NRBC, savoir pour agir, Xavier Montauban SA, , 300 p. (ISBN978-2-914990-01-1, présentation en ligne).
↑Jesook Song, South Koreans in the Debt Crisis : The Creation of a Neoliberal Welfare Society, Duke University Press, , 228 p. (ISBN978-0-8223-9082-4, présentation en ligne).
↑Assessing Reform in South Korea : A Supplement to the Asia Watch Report on Legal Process and Human Rights, Human Rights Watch, , 51 p. (ISBN978-0-929692-04-3, présentation en ligne).
↑« L'incident du 7 mars du massacre aux réfugiés vietnamiens » par Kuan Ren-jian, 7 mars 2008 《國軍屠殺越南難民的三七事件》 管仁健著(你不知道的台灣)
↑Tables Rondes CEMT. La privatisation des chemins de fer Rapport de la quatre-vingt-dixième table ronde d'économie des transports tenue à Paris les 4-5 février 1993, OECD Publishing, (ISBN978-92-821-0538-2, présentation en ligne).
↑Traités multilatéraux déposés auprès du Secrétaire Général : État au 31 décembre 2002, United Nations Publications, , 1496 p. (ISBN978-92-1-233375-5, présentation en ligne).
↑Jean-Louis Bruguière et Alain Bauer, Les 100 mots du terrorisme : « Que sais-je ? » n° 3897, Presses universitaires de France, (ISBN978-2-13-078991-8, présentation en ligne).
↑Vincent Legrand, Prise de décision en politique étrangère et géopolitique : le triangle "Jordanie-Palestine-Israël" et la décision jordanienne de désengagement de Cisjordanie (1988), Bruxelles, Peter Lang, , 410 p. (ISBN978-90-5201-532-3, présentation en ligne).
↑François Jongen, « 6 mois de présidence européenne janvier – juin 1987 », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. 30, no 1175, (présentation en ligne).
↑(en) Gerhard A. Ritter (trad. de l'allemand par Richard Deveson), The price of German unity : reunification and the crisis of the welfare state, Oxford/New York, OUP Oxford, , 481 p. (ISBN978-0-19-955682-3, présentation en ligne).
↑Karol Kujawa et Valeriy Morkva, 2014 Crisis in Ukraine. Perspectives, Reflections, International Reverberations, ASLAN Publishing House, (ISBN978-83-939141-7-3, présentation en ligne).
↑Nicolas Werth, « La transparence et la mémoire [Les soviétiques à la recherche de leur passé] », Vingtième Siècle, revue d'histoire, vol. 21, no 1, , p. 18 (présentation en ligne).