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Il rejoint en 1971 la Maison de la Culture de Bourges où il est chargé du premier secteur chanson en France dans un établissement culturel. Il travaille tout particulièrement avec l’équipe de Léo Ferré : Paul Castanier, son pianiste et Maurice Frot, son secrétaire. Il en résultera plusieurs disques 33 tours (Meilland chante Frot-Castanier en 1975, Mangiamerda en 1977, La Voix des Mots en 1978), et des spectacles (Les travailleurs de la Nuit en 1978). En 1976, Maurice Frot présente Daniel Colling à Alain Meilland et les trois hommes vont être dans un premier temps, et ensuite avec Daniel Bornet (manager de Malicorne) à l’origine de la création de la Société civile d'Artistes associés « Écoute s’il pleut », puis seront tous trois cofondateurs du premier festival chanson : le Printemps de Bourges.
À la suite d’une étude qui lui a été commandée par Jack Lang sur la place de la chanson dans l’action culturelle en 1981, Alain Meilland sera nommé par le ministre de la culture directeur du Centre régional de la chanson de Bourges. En 1986, Alain Meilland est récompensé par le Prix de l’Académie Charles Cros (catégorie patrimoine) pour le disque 33 t Les Cent Printemps des Poètes réalisé avec la participation de Gérard Pierron et Michel Grange.
Biographie
Adolescence (1963-1966)
Alain Meilland a grandi à Saint-Étienne et, très tôt, il est attiré par le monde du spectacle. Tout petit, quand on lui demandait ce qu’il voudrait faire quand il serait grand, il répondait très sérieusement : « clown ». Il est en troisième au Lycée Claude Fauriel quand il hérite d’une première guitare sur laquelle il s’exerce à chanter Georges Brassens, Jacques Brel ou Hugues Aufray. C’est alors qu’il découvre le disque 45 tours d’un chanteur de la rive gauche et entreprend d’interpréter ses compositions insolites. La Nature, Poubelle ou encore Ma concubine sont, de Jacques Serizier, les premières chansons d’un répertoire qu’il offre à ses copains de Lycée et qui lui permettent de se faire remarquer dans les concours de chanteurs amateurs qui s’organisent dans la région[3]. Le lycée propose un atelier théâtre au sein duquel sont montées des pièces classiques mais Alain Meilland préfère suivre un jeune élève de terminale qui veut créer une troupe davantage anticonformiste : Stéphane Duk. C’est avec lui qu’il fera, à seize ans ses véritables débuts.
Débuts (1964-1966)
Dans cette troupe, il est impressionné par un autre chanteur qui, lui aussi est stéphanois et, qui, lui aussi, fait ses premières prestations sur scène : Bernard Lavilliers[4]. La troupe Duk propose une forme peu habituelle de spectacle pour l’époque : intitulé « Nocturne »[5] ; il s’agit d’un montage de textes, de chansons, d’extraits de pièces. Un véritable « collage à la Prévert ». Cette façon de travailler et de créer en assemblant divers matériaux poétiques et musicaux le marquera profondément et sera une forme qu’il privilégiera tout au long de sa carrière. Il pratiquera également cet art du montage poétique au sein d’une autre équipe qui recevra le parrainage de Jacques Brel, un soir ou celui-ci chante à Saint-Étienne et rencontre, à l’issue de son spectacle, ce groupe qui a pris pour nom « La Troupe Rive Gauche[6] ». Mais, dans son entourage, Alain Meilland rencontre d’autres passionnés de théâtre et de chanson[7] qui lui font rapidement comprendre qu’un apprentissage est indispensable. Il est en première au Lycée du Mont[8] quand il arrive à convaincre sa mère que les véritables cours qu’il entend suivre sont ceux qui sont proposés à L’École d’Art Dramatique de la Comédie de Saint-Étienne dirigée alors par Jean Dasté pionnier de la décentralisation théâtrale.
Formation (1965)
Il a dix-sept ans quand il est reçu dans cette école que dirige Chattie Salaman et au sein de laquelle enseignent des professeurs tels que Pierre Vial, Prosper Diss, André Cellier et Michel Dubois. Après la présentation d’un spectacle de fin d’année[9], il est retenu avec un autre élève, André Marcon, pour rejoindre l’équipe du Centre Dramatique National. Il signe donc, avec la Comédie de Saint-ÉtienneJean Dasté, son premier contrat professionnel en .
Outre les créations théâtrales, la Comédie de Saint-Étienne accueille chaque saison pour une dizaine de représentations le récital d’un grand de la chanson. En ce sera Léo Ferré, une rencontre déterminante pour Alain Meilland d’autant qu’elle se situe à un moment tragique de la vie de Ferré (mort de Pépée son chimpanzé et séparation avec Madeleine Rabereau) qui reviendra en avril à Saint-Étienne préparer les orchestrations de son prochain album (Ferré68) et ce, à quelques semaines du début des événements de Mai 68.
Influences (1965-1968)
Mai 68 et la fréquentation des milieux libertaires stéphanois, l’amitié tissée avec Léo Ferré, l’exemple de la décentralisation culturelle inculquée par Jean Dasté et cette manière de monter des « spectacles montages » inspirée de la Rive Gauche parisienne sont autant d’éléments qui vont être déterminants dans la carrière du jeune artiste qui ne se décide pas à choisir entre théâtre, chanson et mise en musique de poèmes, discipline qu’à l’exemple de Lavilliers et de Ferré il entreprend d’aborder.
Composition musicale (1970)
L’occasion va lui être apportée par Jacques Kraemer, jeune directeur du Théâtre Populaire de Lorraine qui lui propose en 1971 d’écrire la musique de scène et les chansons de « Splendeur et misère de Minette la bonne lorraine » Alain Meilland profitera de son séjour en Lorraine pour composer une douzaine de musiques à partir des « Innocentines » de René de Obaldia et de présenter ses premiers tours de chants (il est encore seul sur scène et s’accompagne à la guitare) pendant le mois de la poésie et de la chanson au cours duquel il partage l’affiche avec Claude Vinci.
Il partage également la scène avec une troupe de chanteurs rencontrés dans les cabarets du vieux Lyon : Les Mulets : composée de Michel Grange, André Tavernier, Jehan David, Jean-Pierre Agazar, Michèle Bernard…
Arrivée à Bourges (1971)
Après avoir tenu, en 1970, quelques petits rôles au cinéma et à la télévision, il est engagé à Bourges en . La Maison de la Culture de Bourges lui propose un contrat de trois mois pour interpréter une pièce de théâtre mais c’est finalement grâce à la chanson qu’il restera près de seize ans dans cette ville. Max Croce qui vient de prendre la succession difficile de directeur après le départ de Gabriel Monnet veut donner une nouvelle identité culturelle à la première Maison de la Culture de France et propose à Alain Meilland de créer un « secteur chanson » et d’en prendre la responsabilité. C’est la première fois qu’un établissement culturel s’ouvre, en France, à cet art trop souvent considéré comme mineur. Alain Meilland restera longtemps le seul « animateur chanson œuvrant dans une Maison de la Culture » en France. Léo Ferré vient saluer d’un récital cette initiative et le journaliste Maurice Pollein écrit dans la Nouvelle République que cette nouvelle impulsion donnée aux variétés devrait aboutir à la naissance d’une grande manifestation nationale consacrée à la chanson.
Alain Meilland dirige ce secteur en appliquant pour l’expression chantée les trois grands principes fondateurs des Maisons de la Culture :
La création : il créera, entre 1971 et 1981 une quinzaine de spectacles, pour la plupart des montages de textes et chansons consacrés soit à des auteurs (V..comme Vian Boris Vian, Les Pâques à New York Blaise Cendrars, Les routes et les sentiers de la poésie Paul Eluard…) soit à des thèmes (la Commune de Paris, l’histoire de France par la chanson). En 1976, le spectacle de théâtre musical qu'il créé "Deux mille ans de chanson" fera l'objet d'une procédure pour "outrage aux bonnes mœurs" à la demande d'un procureur de la république qui n'avait pas apprécié que l'équipe des comédiens-chanteurs qui animaient cette farce plutôt rabelaisienne s'en prennent à la condamnation qu'il avait lui-même obtenue à l'égard d'un pâtissier de Bourges, accusé de s'être inspiré d'une célèbre chanson de Pierre Perret et d'avoir "fabriqué, exposé et mis en vente des gâteaux en forme de verge portant l'inscription zizi"[14]. un gâteau qui offense la pudeur
L’animation : il sillonnera, avec son complice Henri Barbier, les routes du Cher, de foyers ruraux en collèges, de lycées en comité d’entreprise pour présenter l’action qu’il mène au service de cet art qui lui est si essentiel.
Premiers disques / premiers récitals (1972)
Cette activité importante ne l’empêche pas, bien au contraire, d’écrire et de composer des chansons qu’il présente dans un premier temps au cours de nombreux récitals accompagnés par le guitariste Michel Roger (1972 à 1974) puis par le pianiste Paul Castanier qui, à partir de 1974 ne travaillera plus avec Léo Ferré et écrira, avec Maurice Frot une quinzaine de chansons interprétées par Alain Meilland[15].
Cette collaboration avec Frot et Castanier sera à l’origine de plusieurs disques, de l’écriture de plusieurs spectacles et du passage du chanteur Meilland dans de nombreuses manifestations importantes.
Du dissident au militant (1973-1981)
On le retrouve sur les scènes de la fête du PSU et les galas de soutien à Amnesty International, il va participer aux côtés de nombreux artistes aux "six heures pour la presse libre ». Son répertoire comporte également des chansons où il prend nettement position contre « La Censure » [16] ou pour l’abolition de la peine de mort[17], .
Plus difficilement classable politiquement que certains chansonniers engagés traditionnellement à gauche son engagement contre toutes formes d’oppression le rapproche d’artistes avec lesquels il va souvent se produire : Font et Val, Henri Tachan, Leny Escudero et Renaud et sera, de ce fait, souvent qualifié dans la presse de chanteur libertaire. Quant aux ondes radiophoniques, seuls des animateurs comme Jean-François Kahn[18], Jean Louis Foulquier[19] ou encore Marc Legras et Jacques Erwan[20] s’aventurent à passer dans leurs émissions des titres aussi corrosifs que « Le Dissident » [17] ou Mangiamerda[21].
Cet engagement dépasse le seul cadre du tour de chant car Alain Meilland va s’avérer être un militant résolu pour que la chanson existe en dehors des circuits commerciaux, des hits parades et des grandes maisons de disques. Il va rejoindre ainsi plusieurs animateurs et chanteurs qui, dans les régions s’organisent pour une véritable reconnaissance de l’expression chantée, au sein de collectifs et d’associations telles que « Action Chanson » et « Prospective Chanson » dont le mot d’ordre sera « Tout le public a droit à toute la chanson ».
D’Azergues à Écoute s’il pleut (1973-1976)
Avec ceux qui fondèrent la troupe des Mulets et que la presse chanson qualifiait de « bande des lyonnais », André Tavernier, Michel Grange, Alain Bert, Isabelle Fontana, Michel Roger, Michel Sohier et avec sa compagne Aline Chertier qui réalisa la plupart des décors de ses créations à la Maison de la Culture de Bourges, il crée le « Collectif Azergues » qui sera l’un des premiers labels indépendants de disques à voir le jour. Maurice Frot participera également à ce travail et exprime dans la préface du livre d’Aline Chertier « Trois Plus Une » édité par Azergues[22] ce que représentait alors le combat de tous ces jeunes auteurs-compositeurs-interprètes pour être reconnus, de tous ces chanteurs qui constituèrent le courant de la « nouvelle chanson française ». Maurice Frot qui avait été le secrétaire de Léo Ferré avait, à l’occasion de la tournée « Ferré Charlebois » fait la connaissance d’un jeune organisateur nancéien de spectacles : Daniel Colling. Celui-ci s’inscrivait également dans cette démarche qui consistait à repenser autrement l’organisation du spectacle vivant et souhaitait, de son côté créer une agence d’artistes qui gèrerait différemment les contrats et les tournées des chanteurs et des musiciens. Frot fut donc l’instigateur d’une première rencontre Meilland/Colling et les trois hommes préparèrent, avec le soutien du directeur Jean-Christophe Dechico, une réunion qui se tint à la Maison de la Culture de Bourges (15 et ) et posa les premières bases d’une agence artistique autogérée qui prit le nom d’Écoute s’il pleut.
Printemps de Bourges : la naissance (1977)
De Dick Annegarn à David Mac Neil en passant par Higelin, Lavilliers, Magma et Malicorne, la liste des artistes qui composent son premier catalogue (1976/1977) est assez unique dans le métier de la variété[23] et dès l’été 1976, Écoute s’il pleut programme des concerts, des fêtes politiques (Fête du PSU) et des festivals (Festival de Cazals)[24]. À Bourges, « La Halle en fête » une manifestation d’ouverture de la saison de la Maison de la Culture va réunir de nombreux artistes pendant trois soirées[25]. Nous sommes au mois de et l’idée de créer un grand festival germe alors dans l’esprit de Daniel Colling et Alain Meilland. Le Directeur de la Maison de la Culture, Jean-Christophe Dechico laisse carte blanche aux deux hommes qui ont sept mois pour mettre sur pied, avec la complicité de Maurice Frot, le premier festival de la chanson en France : Le Printemps de Bourges. La première édition de cette vitrine des musiques actuelles se tiendra du 6 au . Le Printemps de Bourges aura pour sous-titre « Festival Chansons 1 » et ses cofondateurs diront qu’ils veulent « faire de Bourges pour la chanson, ce qu'est le Festival d'Avignon au théâtre et ce qu'est le Festival de Cannes au cinéma ».
Missions (1981)
Compte tenu de son implication dans la création de ce festival et de son engagement au sein de « Prospective Chanson », Alain Meilland est nommé, par le Ministre de la Culture, membre de la Commission nationale des variétés et du jazz (en 1982) et membre du Conseil supérieur de la musique (en 1983). Dès 1981, Jack Lang, nouveau ministre de la culture lui avait demandé de conduire une mission d’étude intitulée « la place de la chanson dans l’action culturelle », et lorsqu’en fut annoncée par le ministre la création de quatre centres régionaux[26] pour la chanson en France, la direction de celui de Bourges fut confiée à Alain Meilland.
Centre régional de la chanson (1982-1987)
Le Centre Régional de la Chanson de Bourges est inauguré le par Maurice Fleuret (Directeur de la Musique et de la Danse au Ministère de la Culture) et par Jacques Rimbault (Député Maire de Bourges). À la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes, Alain Meilland dirige cette nouvelle structure en poursuivant, au service de la chanson, les missions qu’il conduisait déjà précédemment au sein du secteur chanson de la Maison de la Culture :
La création : plusieurs spectacles seront créés par l’équipe du Centre Régional de la Chanson. La plupart seront également présentés lors des différentes éditions du Printemps de Bourges. À l’exemple d’Allumette comédie musicale Rock pour enfants d’Aline Chertier inspirée du conte d’Andersen « la petite fille aux allumettes » qui sera jouée plus de cent fois dans toute la France, ou encore « le Temps des crises » qui permettra à Alain Meilland de partager la scène avec ses complices de la première heure : Michel Grange et Michèle Bernard.
La diffusion : chaque saison comprend une trentaine de spectacles chanson / rock invités et présentés dans le bulletin d’information du CRC : Refrain.
L’animation auxquelles se sont ajoutées, à la demande du ministère, les missions de formation et de documentation (archivage). Mais également
La production : grâce au financement par l’État et les collectivités locales d’un studio d’enregistrement 16 pistes : « le studio 16/18 ». Directement relié à la salle de spectacle du CRC, cette formule permettra l’enregistrement public de nombreux disques et tout particulièrement celui des « Cent Printemps des poètes » créé lors du Printemps de Bourges 1985 à l’initiative de Gérard Pierron. Le disque, dans lequel interviennent également Alain Meilland et Michel Grange obtiendra le Prix de l’Académie Charles-Cros dans la catégorie « patrimoine » en 1986.
Il conduira cette politique culturelle de 1982 à 1987, tout en restant membre du comité de programmation du Printemps de Bourges. Il entre au conseil d’administration des « Assises Nationales de la Chanson et du Spectacle Vivant » (fusion de Prospective Chanson et d’Action Chanson) regroupant les Centres Régionaux pour la Chanson[27] et les structures culturelles en préfiguration de ce label[28] et constituant le réseau « Chanson en région ».
Les années « production » (1987-1996)
En 1987, après avoir fêté ses "Vingt ans de Chansons" lors de la sortie du livre L'autre Chemin d'Alain Meilland de Maurice Pollein, Alain Meilland quitte Bourges et la direction du Centre Régional et rejoint, en Bourgogne, Pascal Legros qui a créé le « Centre Interrégional de diffusion culturelle ». Pascal Legros souhaite développer à Paris un catalogue de tournées consacré au one man show et propose à Alain Meilland la direction artistique et technique d’un catalogue chanson qu’il pourra manager depuis la Bourgogne. Les premières tournées concerne la chanson (Catherine Lara 1987 à 1989 et Jean Guidoni 1989) auxquelles succède une première collaboration avec le Théâtre du Splendid (L’ex-femme de ma vie - Josianne Balasko-Richard Berry) conduisant Alain Meilland à quitter la Bourgogne pour s’installer dans un premier temps (fin 1990) dans les bureaux du Théâtre du Splendid à Paris, puis rejoindre la structure créée par Pascal Legros (Baret Diffusion 1991) qui orientera progressivement son activité dans le domaine de la production (pour créer PLP Production en 1994) au sein de laquelle Alain Meilland apportera son concours pour des spectacles de chanson (Génération Brassens – École Alice Dona) de Théâtre (La Contrebasse avec Jacques Villeret) de Café Théâtre (Thé à la Menthe ou thé citron) et d’humour (Muriel Robin – Élie Kakou).
Souvenirs et solitude à l'Olympia (1992)
Paul Castanier décède le , et les complices de la première heure, Jean-Pierre Moreau, Patrick Font, Philippe Val et Alain Meilland proposent à Jean-Michel Boris de réunir sur la scène de l’Olympia la plupart des artistes que le célèbre « Popaul » a accompagné tout au long de sa carrière. Le , ils lui rendront un hommage (présenté par José Arthur) sur la scène de l'Olympia avec Jacques Higelin, Georges Moustaki, Rufus, Font et Val, Jacques Serizier, Patrick Siniavine et, bien entendu Léo Ferré dont ce sera l'une des dernières apparitions en public à Paris. Ce jour-là, Alain Meilland chantera sur cette scène mythique. Ce sera aussi la dernière fois qu’il verra Léo Ferré, déjà affaibli par la maladie qui l’emportera le de l’année suivante.
Dans son dernier ouvrage intitulé Je n’suis pas Léo Ferré, Maurice Frot évoquera ces souvenirs avant de décéder le à l'âge de 76 ans[29].
Souvenirs et solitude est le titre du livre écrit par Jean Zay[30], durant son incarcération à la prison de Riom. En Marieke Aucante propose à Alain Meilland d'être la voix de cet homme dans son film "Dans la lumière de Jean Zay" après quoi, lors de l'hommage de la République qui se déroulera à Orléans, en présence de François Mitterrand, Alain Meilland lira des extraits de Souvenirs et solitude.
Retour à Bourges (1996)
Le , Alain Meilland est nommé par le maire de Bourges Serge Lepeltier Directeur de la Culture du Tourisme et du Patrimoine de la ville. Il a la responsabilité de la coordination de l'ensemble des activités culturelles, et de la mise en place de projets importants pour la cité : la programmation des expositions d'art contemporain au Château d'eau-château d'art, la mise en place des Nuits Lumières de Bourges (), la coordination de la Biennale d'Art Contemporain de Bourges (), la construction du nouvel Espace culturel de la Chancellerie "Le Hublot" (ouverture 2005) et du nouveau Conservatoire de Musique et de Danse (ouverture 2007).
De l'avenir des intermittents et du spectacle vivant (2001-2004)
Toujours très concerné par l'avenir du spectacle vivant, et parallèlement aux fonctions qu'il occupe au sein de la Ville de Bourges, Alain Meilland sera élu à la vice-présidence de l'A.D.A.C.G.V.F. (Association des Directeurs des Affaires Culturelles des Grandes Villes de France)en 2001 et, en 2002 il siègera au conseil d’administration d’A.R.I.A. Association Régionale d’Initiatives Artistiques Orléans/région Centre.
En 2003, sur proposition du Ministère de la Culture, il sera membre du Comité de pilotage de la décentralisation culturelle chargé d’élaborer l’évaluation des sept premiers protocoles de décentralisation culturelle initiés par le Ministère de la Culture en 2001 et 2002.
Mais ses deux principales missions, il les conduira au cours des années 2003 et 2004 en coorganisant avec A.D.C.E.P. (Association pour le Développement de la Création Études et Projets) les premières « Rencontres Nationales Art Culture et Handicap » (19-20-) pour le Ministère de la Culture et le Secrétariat d’État aux personnes handicapées d'une part, et, d'autre part en étant nommé par Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la Culture, membre de la commission «Pour un débat national sur l'avenir du spectacle vivant» dite commission Bernard Latajet président de l’Etablissement Public et de la Grande Halle de la Villette. Cette commission sera constituée d'une quinzaine de personnalités du monde culturel chargées d'émettre des propositions sur la difficile question du statut des intermittents du spectacle.
Durant la trentième édition du Printemps de Bourges () il est promu au grade de chevalier dans l’ordre national du Mérite au titre du ministère de la culture et en qualité de comédien-compositeur. Cette distinction qui marque une carrière atypique lui est remise au Magics Mirror par Jean-Michel Boris directeur artistique de l’Olympia, en présence de Serge Lepeltier ancien Ministre de l’écologie et maire de Bourges et de Daniel Colling directeur du Printemps de Bourges et Président du Fonds de soutien à la chanson, la variété et le jazz.
Retour aux sources (à partir de 2008)
2008 Il quitte son poste à la Ville de Bourges[31], et rejoint l'équipe d'ABL Conseil-culture, bureau d'étude qui le missionne pour les contrats culturels de territoire. En même temps, il intervient dans des formations universitaires de management des métiers de la culture sur les thèmes liés aux politiques culturelles territoriales.
Retour aux sources de la chanson en réalisant le très vieux rêve d’écrire un des spectacles qui lui tient sans doute le plus à cœur : Léo de Hurlevent[39], en hommage à Léo Ferré à l’occasion du XXe anniversaire 2012 de la disparition du poète dont il dira « Si, à vingt ans, je n’avais pas rencontré cet homme, ma vie aurait été bien différente ».
Retour enfin, aux sources, de la mise en scène : Au conservatoire de musique et de danse de Bourges, il enseigne le théâtre dans la classe de comédie musicale et assure en 2009 la mise en scène du Roi Soleil, puis, en 2010 celle de Roméo et Juliette. La notion de transmission aux jeunes générations de l’enseignement qu’il a lui-même reçu de Jean Dasté reste pour lui une priorité qu’il partage avec les élèves du conservatoire d’Art dramatique de Tours pour qui il met en scène de "le voyage d’un comédien" qui sera créé dans la salle des festins du Palais Jacques Cœur à Bourges et produit, en 2014 par Double Cœur[40], qui lui demandera également, en 2015 de rendre, le jour-même de sa panthéonisation, un hommage à Jean Zay en adaptant les textes de "Souvenirs et solitude"
Décès (2017)
Alain Meilland meurt en milieu d'après-midi le à l’âge de 69 ans après avoir fait un malaise en fin de matinée dans les locaux du conseil départemental du Cher, lors de la signature d’une convention culturelle en présence d’une des filles de Jacques Brel[41].
Les « Meilland » dans le spectacle
Le , mariage d’Alain Meilland avec Aline Chertier, peintre et décoratrice de théâtre[42]
Stéphane Scott jeune frère d’Alain Meilland, musicien et compositeur de nombreuses musiques de films réalise les arrangements et l’accompagne dans son spectacle Léo de Hurlevent
Spectacles « Théâtre et Chansons »
Alain Meilland a participé à différentes créations « Théâtre et chansons » en qualité d'auteur, de compositeur, de comédien et de metteur en scène répertoriées ci-après distributions
1965 comédien dans : Nocturne de Stéphane Duk - troupe Duk - Saint-Étienne - mise en scène Stéphane Duk -
1966 comédien/chanteur dans L'art triche de Stéphane Duk - troupe Duk - Saint-Étienne - mise en scène Stéphane Duk -
1967 comédien dans : Sans Vergogne d'après Georges Brassens - École d'Art dramatique de Saint-Étienne - mise en scène Chattie Salaman -
1975 comédien dans : Le Voyage de Blaise Cendrars- d’après Blaise Cendrars – Maison de la culture de Bourges - Mise en scène Alain Meilland -
1976 comédien/chanteur dans : Deux mille ans de chansons création collective - Maison de la culture de Bourges et Printemps de Bourges - mise en scène Alain Meilland -
1976 comédien/chanteur dans : Ballade pour un homme béton création collective - Maison de la culture de Bourges - mise en scène Alain Meilland -
1977 comédien/chanteur dans : Blue Jean’Society - de Patrick Font - Théâtre des dix heures - mise en scène Patrick Font -
1978 comédien/chanteur dans : Les Travailleurs de la Nuit coécrit par Maurice Frot et Alain Meilland - Maison de la culture de Bourges et Printemps de Bourges - mise en scène Alain Meilland -
1979 comédien dans : L’Arlequin, l’Ordinateur et le petit lapin coécrit par Maurice Frot et Alain Meilland - création au Printemps de Bourges - mise en scène Alain Meilland -
1980 comédien/chanteur dans : V.. comme Vian de Boris Vian - Maison de la culture de Bourges et Printemps de Bourges - mise en scène Alain Meilland -
1980 compositeur dans : Innocentines de René de Obaldia - Maison de la culture de Bourges et Printemps de Bourges - mise en scène André Tavernier -
1980 comédien dans : Un cœur sous une soutane d'Arthur Rimbaud - Maison de la culture de Bourges - mise en scène Alain Meilland -
1981 chanteur dans : Le temps des crises création collective - Maison de la culture de Bourges et Printemps de Bourges - mise en scène Alain Meilland -
1981 comédien dans : Victor des Fouilles montage poétique – Vieille Ville en Fête Bourges - mise en scène Michel Pobeau -
1983 comédien /chanteur dans : Allumette d'Aline Chertier - Maison de la culture de Bourges et Printemps de Bourges - mise en scène Alain Meilland -
1984 comédien /chanteur dans : Une journée très peu particulière de Lucien Vargoz – Centre Régional de la Chanson de Bourges et Printemps de Bourges - mise en scène Lucien Vargoz -
1985 chanteur dans : Les Cent Printemps des Poètes création collective – Centre Régional de la Chanson de Bourges et Printemps de Bourges - mise en scène Gérard Pierron
1986Jenseit’s von Casablanca création collective – Centre Régional de la Chanson de Bourges et Printemps de Bourges - mise en scène Alain Meilland
2010 comédien dans : Job de Jean-Claude Grumberg – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2010 comédien dans : Le Fauteuil à Bascule de Jean-Claude Brisville – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2011 comédien/chanteur dans : Poèmes sous les Ponts d’après Anton Tchekhov – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2011 comédien dans : Le Jubilé d’Anton Tchekhov – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2011 comédien dans : Olga de Jean-Claude Brisville – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2011 comédien dans : L’école du Diable d'Éric-Emmanuel Schmitt – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2011 comédien dans : Varye 1870 montage de textes – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2012 comédien dans : Diable y es tu – que fais tu ? d’après Anton Tchekhov – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2012 comédien dans : Ils se sont pourtant aimés d’après Anton Tchekhov – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2012 comédien dans : Les Variations Enigmatiques d'Éric-Emmanuel Schmitt – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2012 comédien/chanteur dans : Léo de Hurlevent conception Alain Meilland d’après Léo Ferré – Compagnie des Chansons et des Hommes Bourges - mise en scène Alain Meilland -
2012 comédien dans : La Complainte des Enfermés conception Alain Meilland d’après Philippe Claudel – Compagnie des Chansons et des Hommes Bourges - mise en scène Alain Meilland -
2014 comédien dans : Le Voyage d’un Comédien conception Alain Meilland d’après Jean Dasté – Double Cœur Bourges - mise en scène Alain Meilland -
2015 comédien dans : Dans la lumière de Jean Zay conception Alain Meilland d’après Jean Zay – Double Cœur Bourges - mise en scène Alain Meilland -
2015 comédien dans : Le Collier Rouge d’après Jean-Christophe Rufin – Compagnie Cloche Perse Bourges - mise en scène Jean-Claude Dassonneville -
2016 comédien/metteur en scène dans : Les Contes Ecologiques conception Alain Meilland d’après Pierre Halet – Double Cœur Bourges
2017 direction d'acteur dans : La Cavalcade de Claude Gobin conception Jean-Claude Giraudon – Double Cœur Bourges
2017 direction d'acteur dans : Voyage au pays où naquit le blues d’après Alan Lomax – Double Cœur Bourges
Discographie
1974 : Alain Meilland Enregistrement public (album) (33 t)
Du 17 au , le journal Le Berry républicain invite Alain Meilland à raconter ses souvenirs dans une série de onze articles, entretiens avec les journalistes Dominique Delajot et Marie-José Ballista enregistrés en vidéo et consultables à partir des liens externes suivants :
1975 : Trois plus Une (Textes de Maurice Frot illustrations Aline Chertier) (éditions Azergues)
1981 : Dix ans de création à Bourges (par Alain Meilland) (édition Maison de la Culture de Bourges)
1983 : Anthologie des poètes de la région Centre (par Benoit Crozet-Kriguel) (éditions Libres)
1987 : L'autre chemin d'Alain Meilland par Maurice Pollein (éditions Azergues)
1999 : Commémorer : pour quoi ? comment ? (éditions de la fédération des maisons d'écrivains et des patrimoines littéraires)
2005 : Demain quel tourisme pour quels territoires urbains ? - actes du colloque - Conférence permanente du tourisme urbain.
2011 : Mes amis d'un soir (de Michel Berthod), préface Alain Meilland, éditions Elvézir.
2012 : Léo de Hurlevent raconté par Alain Meilland dans une mise en récit de Gilles Magréau (éditions Des Chansons et des Hommes accompagné par Les Mille Univers) Livre accompagné d'un CD de 18 chansons de Léo Ferré interprétées par Alain Meilland et accompagnées par Stéphane Scott.
2015 : Des mots pour Léo par Christian Martinon et Michel Kolb (Khôm) - (éditions Les Amis de la Butte) Textes de nombreux artistes ayant participé au festival de Gourdon (Lot) en hommage à Léo Ferré
Revues comprenant des articles d'Alain Meilland
: Refrain no 1 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Quatre Centres pour la chanson.
: Refrain no 2 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Les statuts du CRC.
: Refrain no 3 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Tête d'affiche de Patrick Ullmann une exposition/un livre.
: Refrain no 4 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Saison 82/83.
: Refrain no 5 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Le temps des Crises.
: Refrain no spécial (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Images et Chansons. réalisé avec le Centre Georges Pompidou/Beaubourg.
: Refrain no 6 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Allumette.
: Refrain no spécial (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Chanson et immigration.
: Refrain no 7 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Chanson en région Centre.
: Refrain no 8 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) En avant la zizique.
: Refrain no 9 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Avec le Printemps !…
: Refrain no 10 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Les cent printemps des poètes.
: Refrain no 11 (journal du Centre Régional de la Chanson de Bourges) Atelier-Workshop - chanson franco-allemand.
Juillet/ : Paroles et Musique no 51 spécial Léo Ferré, article « Le théâtre de Léo » par Alain Meilland
↑Demi-finaliste en 1966 du critérium de la Chanson à Avignon, finaliste de la coupe des Espoirs de la Chanson Française (1967, Casino de Vichy) – Troisième des rendez-vous avec la chance de l’ORTF (Moulins Allier, 1967) et vainqueur de ce même concours pour la Loire (1967, St-Paul-en-Jarez).
↑qui porte encore son véritable nom : Bernard Ouillon
↑La première représentation du spectacle se déroule le 20 mai 1967 Salle Michelet à Saint-Étienne. La troupe est composée de Marie-Paule, Michel Bouchet, Nathalie, Renaud Eyraud, Gérald, Christian Guichard et Alain Meilland. C'est lors de son récital à L'Eden (Saint-Étienne) le 11 mai 1967 que Jacques Brel a rencontré les chanteurs de la jeune troupe Rive Gauche et leur a accordé son parrainage.
↑il faut noter que, dans son entourage, outre Bernard Lavilliers, gravitent de nombreux stéphanois qui vont connaitre plus tard une certaine notoriété dans le monde du spectacle André Marcon, Alain Scoff, Jean-Louis Pichon, Evelyne Didi, de la littérature Paula Jacques,de la télévision Alain Maneval, et des arts plastiques : Orlan…
↑on y trouve également David Allen, les groupes Ange, Zao, Gong Tri Yann et Malicorne, Brigitte Fontaine, Jean-Roger Caussimon, Glenmor, Mouloudji, Micèle Bernard, Henri Tachan, Gilles Servat, Mama Patrick Font et Philippe Val, Joan Pau Verdier et bien d'autres.
↑le Centre Régional de la Chanson de Bourges dirigé par Alain Meilland, Le Centre Régional de la Chanson de Rennes dirigé par Serge Soubeyran, Le Centre Régional et l’École de la Chanson de Nanterre dirigé par Christian Dente et le Centre Gianni Esposito de Bordeaux dirigé par Jean-Claude Robissou.
↑Pour Provence/Alpes/Côte d’Azur Théâtre et Chanson dirigé par Isabelle Bloch Delahaie + GRAC Marseille dirigé par Pierre Georges Farrugia + Action Chanson Méditerranée dirigé par Jean-Louis Caillat. /// Pour Rhône Alpes La Maison pour la Chanson dirigée par Gilbert Landrin et Alain Bert + L’école de la Chanson de Villeurbanne dirigée par Olivier Lataste + l’ADDIM DROME dirigée par Jean Claude Mézières. /// Chanson 358 en Midi Pyrénées dirigé par Michel Graize et également l’école de la chanson du Petit Quévilly.
↑Le jour de ses obsèques Bernard Lavilliers assis près du cercueil de Maurice Frot interprétera Graine d'ananar de Léo Ferré. Il participera avec Jacques Higelin, Cali, Sapho et quelques autres au spectacle hommage intitulé Je n’suis pas Léo Ferré présenté lors du trentième Printemps de Bourges en avril 2006.
↑Ministre de l'Éducation et des Beaux-Arts du Front populaire assassiné par les miliciens de Vichy le 20 juin 1944
↑le livre de Philippe Claudel « le bruit des trousseaux » a fait l’objet d’une adaptation par Alain Meilland d’un spectacle qu’il a également mis en scène et intitulé « la complainte des enfermés » créé dans le cadre des journées nationales prison en 2012
↑Alain Meilland a interprété le rôle-titre dans la pièce « Job » de Jean-Claude Grumberg
↑Alain Meilland a interprété le rôle de Jérôme dans la pièce « le fauteuil à bascule » de Jean-Claude Brisville, et celui d’Igor Egorovitch Kouprine dans « Olga » du même auteur.
↑Alain Meilland a interprété le rôle du soldat Morlac dans la pièce « le collier rouge » adaptée du roman éponyme de Jean-Christophe Rufin.
↑Alain Meilland a interprété le rôle d’Abel Znorko dans la pièce « Variations énigmatiques » d’Eric Emmanuel Schmitt
↑Alain Meilland a interprété le rôle de Kouzma Nicolaïtch Kirine dans la pièce « Le jubilé » d’Anton Tchekhov
↑L'objectif principal de l'association Double Cœur est de conserver le patrimoine théâtral ancien de la Maison de la Culture de Bourges et de l’histoire de la décentralisation culturelle et de le transmettre.
↑Aline Chertier a réalisé les scénographies, les décors et les costumes de la plupart des spectacles créés par Alain Meilland, spectacles dans lesquels elle fut également parfois comédienne.
↑Delphine Meilland débutera au CRDT dans la pièce « Yvonne Princesse de Bourgogne » de Witold Gombrowicz
Annexes
Livres comprenant des témoignages sur Alain Meilland
1996 : Chroniques des musiques d'aujourd'hui : Le Printemps de Bourges (par Stéphane Davet et Franck Tenaille) édition et collection Découvertes Gallimard.
1996 : Léo Ferré - Une vie d'artiste (par Robert Belleret) (éditions Acte Sud)
2001 : Je n'suis pas Léo Ferré (par Maurice Frot) (éditions fil d'ariane)
2001 : Histoire de Bourges au XXe siècle (tome 3 - 1970 à 2001) par Roland Narboux (éditions Royer)
2002 : Scènes, rues et coulisses : Le Printemps de Bourges (par Daniel Colling et Philippe Magnier) Éditions du Garde-Temps (avec France Bleu).
2003 : Olympia 50 ans de Music-Hall (de Jean-Michel Boris - Jean-François Brieu - Eric Didi) (éditions hors collection)
2005 : La chanson de Paris (de Jean Lapierre) (Aumage éditions collection l'Air des chants) préface Georges Moustaki
2007 : L'extravagante épopée du Printemps de Bourges (par Bertrand Dicale) éditions Hugo et Compagnie