À la suite d'un accident ferroviaire survenu dans le tunnel des Batignolles en 1921, ce dernier sera détruit entre 1923 et 1926, à l'exception de la galerie sous la rue de Rome. Les immeubles des nos 66 et 68 du boulevard des Batignolles seront démolis, et un nouveau pont métallique avec la ligne de métro n°2 en partir basse et la chaussée du boulevard des Batignolles en partie haute, sera posé pour franchir la tranchée ferroviaire[3],[4].
Ayant réalisé plusieurs milliers de photographies en parallèle de son activité littéraire, l'écrivain Émile Zola, à la fin du XIXe siècle, en prend une, aves piétons sous la pluie, au croisement de la rue de Rome et du boulevard des Batignolles[5].
No 21 : Le sculpteur, médailleur et peintre Aimé Millet (1819-1891) y a vécu et y est mort. Le peintre Alexeï Bogolioubov (1824-1896) y a vécu et y est mort. Ici se trouvait à partir de 1889 et jusqu'à sa mort, le cabinet de l'architecte Gustave Adolphe Gerhardt (1843-1921).
No 50 : emplacement de la maison de Louis Puteaux. Pour sa construction, le promoteur utilisa les matériaux de récupération issus de la démolition de l’église de l’abbaye Notre-Dame du Val. Le seuil de la porte d’entrée était la dalle funéraire d’un membre de la famille de Montmorency[8].
No 52: Le Tréteau royal, théâtre fondé par Francis Robin[9].
N° 80 : anciennement le Relais des Batignolles, restaurant où l'acteur Jean Marais rossa le 12 juin 1941 le journaliste collaborationniste Alain Laubreaux pour ses propos diffamatoires à l'égard de Jean Cocteau. Cette scène violente sera reprise par François Truffaut dans son film Le Dernier Métro, en 1980.
↑« La démolition du tunnel des Batignolles à Paris », Le Génie civil. Revue générale des industries françaises et étrangères, 4 décembre 1926, 46e année, t. 89, no 23 p. 493-499 [lire en ligne].
↑Plan parcellaire municipal de Paris (fin XIXe), 67e quartier « Batignolles », 113e feuille, cote PP/11830/E.
↑Cyril Drouhet, « Photographes amateurs & célèbres », Le Figaro Magazine, 5 juin 2020, p. 59-107.
↑Par Marie Lemoine, une voisine prostituée, le 26 octobre 1934, lui dérobant 100 000 francs et des bijoux (L'Express du Midi, 26 octobre 1934).