César CampinchiCésar Campinchi
César Campinchi, né le à Calcatoggio (Corse) et mort le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un avocat et homme d'État français. BiographieCésar Auguste Napoléon Jérôme Campinchi[2] monte à Paris pour y étudier le droit. Il fut élu président de l'Association générale des étudiants de Paris en , poste qu'il occupe pendant deux ans, et à ce titre participe aux activités de la Corda Fratres - Fédération internationale des étudiants. Il cherche sans succès à en faire déplacer le siège de Turin à Paris et à en prendre la direction[3]. Il refuse également d'intégrer l'Union nationale des étudiants de France à sa fondation. Il fut également membre de l'Association juridique internationale. Avocat au barreau de Paris dès 1907, il est secrétaire de la Conférence du stage en 1910, conférencier et rédacteur de chroniques judiciaires puis membre du Conseil de l'Ordre des avocats à la fin des années 1920. Bien que réformé, il prend part à la Première Guerre mondiale. Blessé à Notre-Dame de Lorette, il participe à la bataille de Verdun. Membre du Parti radical-socialiste, il exerce le mandat de député de la Corse à 2 reprises, de 1932 à 1940. Il présente, au printemps 1937, une proposition de loi concernant le droit et la protection des mineurs. Il préside le groupe parlementaire radical-socialiste de 1936 à 1937. Son élection à cette fonction par 49 voix contre 47 à Georges Bonnet est un succès pour l'aile gauche, plus favorable au Front populaire. Hormis entre janvier et , où il exerce les fonctions de garde des Sceaux, il exerce les fonctions de ministre de la Marine de 1937 à 1940. Appelé par Camille Chautemps et Léon Blum à cette fonction, il est favorable à l'armement et à l’accélération des constructions navales. Il obtient de faire construire navires de ligne, croiseurs, sous-marins et surtout, 2 porte-avions et de faire aménager les bases militaires d'Aspretto et de Mers el Kebir. Il procède, en , au lancement du cuirassé Richelieu à Brest. Le , il est des rares députés qui, avec Georges Mandel, s'embarquent sur le Massilia pour continuer la lutte contre l'Allemagne. Il est déchu de son mandat et meurt peu après à Marseille des suites d'une opération médicale. Son nom a été donné à une rue de Bastia après la guerre. Il a épousé la fille d’Adolphe Landry, Hélène[4], elle-même avocate. Chargée de mission auprès de François de Menthon, elle préside la commission qui aboutit à la rédaction de l’ordonnance du relative à l’enfance délinquante matérialisant ainsi la proposition de son mari. Gaston Monnerville a été un de ses proches collaborateurs. Fonctions gouvernementales
Pour approfondirBibliographie
Liens externes
Notes et références
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