Alors qu'elle travaille comme assistante sociale, elle rencontre Hoyt W. Fuller, le fondateur de l'Organization of Black American Culture (OBAC). Grâce à l'OBAC elle peut suivre les sessions de l'atelier d'écriture animé par Gwendolyn Brooks. Elle y rencontre également Jewel C. Latimore, Haki Madhubuti (ex Don L. Lee), Johari Amini (ex Jewel C. Latimore) et Roschell Rich, en 1967 Carolyn Rodgers fonde avec eux la maison d'édition Third World Press(en)[4],[5] spécialisée dans la publication d'œuvres écrites par des afro-américains.
En 1970, elle fonde sa propre maison d'édition Eden Press.
How i got ovah: New and Selected Poems, éd. Anchor Press, 1975
The Heart as Ever Green: Poems, éd. Anchor Press, 1978
Finite Forms : Poems, éd. Eden Press, 1985
Morning Glory, éd. Eden Press, 1989
We're Only Human, éd. Eden Press, 1994
Regards sur son œuvre
Ses recueils sont souvent écrits en vers libres, par lesquels elle exprime sa préoccupation vis-à-vis des questions féministes propres aux femmes afro-américaines et les liens entre le féminisme et la pensée révolutionnaire des afro-américains des années 1960-70. Son œuvre évolue d'une expression violente utilisant l'argot voire l'obscénité pour aller vers une méditation sur l'amour, les relations mère-fille, la spiritualité.