En effet, en et à la suite d'une vague d'arrestations qui déciment le mouvement, Jacques Lecompte-Boinet, chargé du bureau d'information à Paris, ne parvient pas à rétablir la liaison avec le patron national de Combat : Henri Frenay. Il entreprend alors de mettre sur pied son propre mouvement, « l'Organisation Nationale de la Résistance ».
Au cours du second semestre 1942, celui-ci est décimé par de nombreuses arrestations. En , le mouvement prend le nom de « Ceux de la Résistance » (CDLR) et retrouve des forces vives autour d'individualités marquantes comme Pierre Arrighi (qui devient responsable de l'action) et Jean de Vogüé (qui chapeaute le renseignement).
À la création du CNR, CDLR devenu un essentiel mouvement de la Résistance française, est représenté par son chef Jacques Lecompte-Boinet.
Spécificités
Ses dirigeants se voulurent dès l'origine strictement apolitiques.
CDLR recruta essentiellement parmi les officiers de réserve, les ingénieurs et les industriels.
Ses spécialités furent :
la propagande ;
le renseignement, avec l'important réseau « Manipule » ;
l'action (parachutages, dépôts d'armes, prise en charge des pilotes alliés abattus).