Le Chambeyron naît dans les bois au sud-est du hameau de Poussac, près du village de Saint-Pierre-du-Champ, mais sur le territoire de la commune de Roche-en-Régnier (Haute-Loire) à 950 mètres d'altitude environ.
De 7,6 km de long, il prend une orientation générale en direction du Sud, vers la vallée de la Loire, ce qui lui donne un aspect de ligne[2]. Il conflue dans la Loire en rive gauche à Vorey, à 538 m d'altitude.
Le ruisseau est bordé par la D26 sur sa rive droite (de Vorey à Leyssac)[3], et sur sa rive gauche, de la randonnée est pratiquée[4].
Histoire
Antiquité
Une ancienne voie romaine passait près du Chambeyron. Celle-ci allait de Feurs (Foro Segustauarv̄) à Saint Paulien (Reuessione / Ruessium), et se prolongeait jusqu'à Rodez (Segodvni)[5]. La voie arrivait du hameau de Vertaure, passait par Vorey et partait vers Brigols (l'itinéraire est mentionné dans la Table de Peutinger)[6].
Sur la rive gauche du Chambeyron, on trouve de nombreuses petites mines, à 1,4 km au Nord-Ouest de Vorey. Découverts dans les années 1880, les filons n'ont été exploités qu'à partir du par la famille Delabre. On récoltait dans les roches granitiques de la fluorine, de la barytine, de la pyrite, de la blende et de la galène. Les minerais étaient expédiés par train à Saint-Etienne, via la gare de Vorey, où ils étaient utilisés dans la métallurgie. Les mines ont été fermées en avril 1925, mais sont toujours explorables[8].
Bien que souvent affecté l'été par la sécheresse, le Chambeyron a connu une très grave sécheresse lors de la canicule de 2003 où il était totalement à sec[9].
Communes et cantons traversés
Dans le seul département de la Haute-Loire, le Chambeyron traverse trois communes. Dans le sens amont vers aval :